Un drap se soulève. Part 14

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Judith se colle à moi et me caresse le visage. J'en avais tellement besoin après cette soirée que je laisse faire. j'ai envie d'un bain chaud et des mains de mon amante sur mon corps.

L'ascenseur est rapide et bip au 9eme étage de cet immeuble qui fait face a l'université ou nous allons en cours. Je me demande qui habite la.  Après un rapide baiser elle m'entraîne dans le couloir en sortant un trousseau de clefs.

"Je voudrai acheter cet appart et je souhaiterai que tu me donnes ton avis. Il est encore meublé car les propriétaires n'ont pas besoin du mobilier et le laisse sur place. Je te préviens c'est un peu moderne."

Je lui souris en retour. je suis soudain heureuse d'être devenue sa conseillère en plus de son amante. Elle a besoin de mon avis pour un achat de cet importance, cela me touche vraiment.

l'éclairage est tamisée, le sol carrelé est blanc. nous avançons dans le séjour. l'endroit est propre le blanc et le noir domine, une grande baie vitrée embrasse un panorama somptueux sur Paris. j'ai un coup de cœur pour la vue.

"Attends, viens voir la chambre."

Je quitte à regret les lumières de la capitale et je la suis. Un Baldaquin trône dans la pièce, il est magnifique avec ses colonnes sculptées et les tentures de voilages nacrés. le satin domine, la douceur au toucher est vraiment agréable.

"A qui appartient cet appartement ?"

"A la fille d'un prince arabe. Elle a fini ses études. Maintenant il vend. Armand m'a dit que c'était une affaire en or."

"Je peux voir la salle de bain ?"

Judith s'approche de moi, j'en frissonne de plaisir.

"C'est ma surprise ! Il faut que je te mette en condition pour y entrer."

Je la regarde en souriant. J'ai le cœur qui bat plus fort et un nuage de papillon remue des ailes dans mon ventre.

"En condition ?"

"Laisse moi faire ma belle, ferme tes beaux yeux bleus."

Je m'exécute sans lâcher ce sourire qui m'empêche de fermer mes lèvres. Judith attache mes cheveux et en fait un chignon. Je sens sa bouche sur ma nuque quand ma tenue Dior glisse sur mon corps. Mon soutien-gorge tombe lui aussi. Ses lèvres cours le long de ma colonne vertébrale, je suis en train de mouiller d'envie, j'esquisse un mouvement ondulant.

"Encore deux secondes, tu es trop habillé."

Ses doigts longent ma fente humide et écarte le tissu en dentelle pour le faire rejoindre le sol. Je n'ai toujours pas ouvert les yeux savourant la précision de ses gestes et les vagues de plaisirs qui me parcours l'intérieur.

La porte s'ouvre et je suis soudainement envahie par des senteurs de fleur des champs avec une dominante pour le jasmin.

"Ouvre les yeux ma belle." me murmure Judith.

Devant moi une immense baignoire est remplie d'une eau en ébullition, la mousse parait douce, des dizaines de bougies  ont une flamme qui vacillent légèrement. Une douce musique venue d'un pays asiatique enrobe mes sens. Je fond littéralement par ce romantisme, je me retourne pour enlacer ma compagne et je l'embrasse tendrement, mes yeux se noient. Je suis aux anges.

"Aller va te relaxer. je vais venir te rejoindre, le temps de nous préparer un cocktail de fruits."

Je m'enfonce dans la mousse, les remous me masse. je suis tellement bien que j'en ferme les yeux de bonheur. La vie est belle quand elle est comme ça.

Judith pose les deux verres sur une tablette prévue a cet effet et commence a se déshabiller. Je me cale et effrontément je la mate. Je suis chaque mouvements, chaque gestes précis, chaque morceaux de tissus qui touchent le sol carrelé. Chaque petits sourires en coin qu'elle m'adresse. J'admire sa beauté. Je prend conscience qu'elle est a moi, Judith est a moi rien qu'a moi. Une boule m'empêche de respirer a ce moment, je ressens de l'amour, je l'aime plus que tout a cet instant. J'ai envie de lui dire, de lui crier.

Comme un navire qui s'échoueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant