Him or them

Retrouvailles inespérées

Le chapitre a été corrigé il y a longtemps donc s'il reste des fautes, excusez moi xd

Bonne lecture !

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PDV Jungkook:

Je ne faisais qu'opiner du chef quand Jooheon tentait de converser avec moi. Le regard dans le vide, assis sur un des lits ne m'appartenant aucunement, dans une chambre qui m'est totalement inconnue, les coups de feu incessants qui résonnaient autant dans la rue que dans mes tympans, voilà où j'en étais aujourd'hui.

Jooheon: Jungkook.. merde !

Je relevai la tête, envahie par une mer salée.

Jooheon: Pourquoi tu es parti sans nous dire où tu allais?

Jungkook: Je.. ne sais pas..

Je le fixai de mes prunelles larmoyantes, percevant son regard plus qu'intrigué.

Jooheon: Tu sais que t'aurais pu te faire tuer?!

Hankko: C'est bon Jooheon, laisse le. On n'a pas que ça à faire. fit-il en faisant irruption dans la pièce assombrie.

Jooheon: Je veux juste savoir ce qu'il lui a prit.

Hankko: Il est vivant et avec nous c'est le principal! Il faut aller sur le terrain maintenant ! Ziwuk a besoin de nous.

Il acquiesça sans pour autant détacher son regard du mien.

Hankko: Tu donneras une arme à Jungkook, et assure toi de sa sécurité et de la tienne, s'il te plaît.

Jooheon se leva et je fis de même. Je me dirigeai naturellement vers la salon, suivis de mon ami qui assurait mes gardes.

Jooheon: Ne pars plus jamais comme ça Jungkook.

Je me retournai vers sa personne, et acquiesçai.

PDV Taehyung:

Le chant des armes à feu se faufila jusqu'à mes tympans, me sortant de mon léger sommeil inconscient.

Mes paupières semblèrent reprendre vie quand elles décidèrent de se soulever de leur propre chef, sans que je ne commande quoi que ce soit.

Un rideau de lumière m'agressa sérieusement la rétine, ce qui fit clore mes prunelles pour me protéger de ce surplus de luminosité.

Je fis un tri dans mes pensées afin de bien me rendre compte de la situation dans laquelle j'étais.

Les idées à présent claires, maintenant que je savais où j'en étais, il fallait que je sache où je me situais. Je rouvris les yeux, affrontant courageusement ce soleil artificiel aggressif, et en fis abstraction pour visualiser la pièce dans laquelle je me situais.

???: J'ai cru ne jamais te revoir mon pote.

La douce mélodie de cette voix ancrée à tout jamais dans ma mémoire se fraya un chemin pour arriver jusqu'à mes oreilles, me laissant perplexe.

Ah oui, non, je dois rêver. Encore un bribe de ce cauchemar que je faisais quand j'ai appris qu'il m'avait quitté à tout jamais.

Ouais, c'est ça, un rêve lucide. Après tout, ça existe non?

Mes iris se posèrent sur sa carrure et j'en fus intérieurement choqué. Je pouvais le voir, il était en très bon état, meilleur que le mien en tout cas. J'avais les mains pansées, le corps assiégé à une table alors que l'endroit me paraissait inconnu.