La Kinésithérapeute et l'Avocat: Tome 1: Affaire Brain

Chapitre 15: 2ème partie: Distance et Sentiments avoués

  Il avait vu sa belle désemparée et attristée. Il avait mal pour elle, et de l'avoir dans cet état à cause de lui, lui faisait vraiment culpabiliser. Une seule chose trottait dans sa tête, c'était de se débarrasser le plus vite possible de Lisanna, sans pour autant nuire à la mission, afin de rejoindre celle que son cœur avait choisi. Durant ses réflexions, Lisanna resta couchée sur lui et lui parlait sans que lui n'y prête un quelconque intérêt.

Lisanna remarquant le regard absent de son fiancé, se redressa, prit entre ses mains le visage de Natsu et lui demanda :

- Natsu, quelque chose ne va pas ?

- Quoi ???? Répondit Natsu sortant de sa léthargie.

-Natsu, qu'est-ce qu'il se passe ? Depuis tout à l'heure, je te fais pars de ma peur de te perdre, et toi tu ne réagis pas ?

- Désolé Lis, ne t'inquiètes je vais bien. C'est vrai que cet événement me perturbe, mais je n'ai rien eu. Mais au fait comment es-tu au courant ?

- Beh, ils en ont parlé aux informations ce matin en indiquant qu'une explosion avait eu lieu au parc et que tu étais présent. Ensuite, j'ai appelé l'hôpital et ils m'ont dit que tu te trouvais au centre. Alors dis-moi ce qu'il s'est passé et pourquoi tu étais au parc ?

- Ecoutes, j'étais sorti prendre l'air afin de m'aérer un peu. J'ai donc demandé de sortir, et comme. Guildarts qui devait s'occuper de moi n'était pas disponible, c'est Lucy qui m'a accompagné au parc. Et puis, pendant que nous nous baladions au parc, la voiture de Lucy a explosé alors qu'un voyou essayait de voler la voiture. Nous avons appris qu'une bombe avait été posée sur la voiture.

- QUOI !!!!! Et tu penses que c'était toi qui étais visé ?

- Oui, je le pense sérieusement. Lucy n'a pas de raison d'être visé.

- Alors on a essayé une nouvelle fois de te tuer ?

- Oui, mais ne t'inquiètes pas les policiers enquêtent.

- Hummm, j'espère qu'ils retrouveront vite la pourriture qui a fait ça. Ne penses-tu pas qu'il faudrait engager un garde du corps ?

- Non, je suis sous protection policière dorénavant. Je ne dois plus bouger d'ici. L'établissement est sous surveillance, je ne crains rien ici.

- Ok. Mais au fait, pourquoi tu étais un samedi avec Lucy ?

- Je te l'ai déjà dit Lisanna, normalement c'était Guildarts qui devait m'y emmener mais il a eu un empêchement, il a donc dû intervertir ses heures avec Lucy. Mais, je ne vois pas quel est le problème !!

- Le problème est que je pense que tu passes un peu trop de temps avec elle. Déjà qu'elle s'occupe de toi en semaine, alors en plus le week-end, je trouve que ça fait beaucoup.

- Mais qu'est-ce que tu racontes Lisanna !!

- Je dis juste qu'elle passe un peu de trop de temps avec toi !

- Normal, c'est ma kinésithérapeute.

- Je veux bien en semaine pour les soins, mais pour des sorties, je ne comprends pas, ce n'est pas dans ses fonctions.

- Qu'insinues tu Lisanna ?

- Je n'insinue rien, je constate.

- Tu n'as pas confiance en moi ?

- Non, enfin si, mais pas en elle.

- Pourquoi dis-tu ça ?

- Je ne suis pas naïve. J'ai bien vu les regards qu'elle posait sur toi et sur nous.

- Tu divagues Lisa, il n'y a rien. Je suis juste son patient.

- Ah oui, alors pourquoi était elle au bord des larmes tout à l'heure quand j'étais avec toi ?

- Parce que tout simplement, avant que tu n'arrives, je lui ai expliqué ce qu'il s'était passé hier au parc sachant qu'elle n'avait plus trop de souvenirs à cause du choc causé par l'explosion. Elle était donc choquée de ce qu'il s'était passé. Ne vas pas t'imaginer d'autres trucs !!!

- Ah, je ne savais pas.

Mais avant qu'ils ne puissent finir leur conversation, Biska rentra dans la chambre et dit :

- Excusez-moi de vous interrompre, mais Mademoiselle, il va falloir que vous partiez !

- Quoi déjà, mais pourquoi ?

- Parce que Monsieur Dragneel, doit s'habiller, prendre son petit déjeuner puis faire ses séances avec Monsieur Guildarts, qui est d'ailleurs arrivé.

- Ah, bon d'accord. Je vais partir, mais est ce que je peux revenir plus tard ou demain ?

C'est Natsu qui y répondit :

- Lisanna, je pense que ce n'est pas une bonne idée. C'est trop dangereux pour le moment que tu t'approches de moi.

- Mais pourquoi, tu m'as dit qu'ici on était en sécurité ?

- Parce que même si ici on est sécurité, la personne qui en a après moi, pourrait s'en prendre à toi à l'extérieur.

- Mais Natsu, je veux rester près de toi !

- Non, pas pour l'instant. Je suis d'ailleurs consigné ici jusqu'à ce que la police trouve le responsable. Il vaut mieux que tu te tiennes à distance de moi, le temps qu'ils coincent le responsable. Et puis, ne restes pas chez nous toute seule. Vas vivre pendant ce temps chez ton père. Tu seras plus en sécurité, on ne sait jamais.

- Mais Natsu ! dit-elle en sanglotant, je m'inquiète pour toi, et puis je t'aime tellement, je ne peux pas rester loin de toi aussi longtemps !

Elle se remit alors dans les bras de Natsu et pleura.

Natsu, lui, lui caressa les cheveux, releva la tête de celle-ci, et la fixa dans les yeux :

- Ce n'est qu'une question de quelques jours, et pendant ce temps, je vais travailler encore plus dur pour retrouver l'usage de mes jambes. Comme ça je pourrais sortir plus vite, et rester près de toi et te protéger s'ils n'ont pas trouvé le coupable.

Il essuya les larmes de la jeune femme et l'embrassa.

Celle-ci acquiesça, et lui demanda de l'appeler tous les jours. Il répondit que dès qu'il pourrait, il le ferait. Et elle s'en alla à contre cœur.