Chapitre 5 : Fragilité vitale.

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Mon troisième jour de vie après ma mort ou je ne sais plus comment appeler cela, se résume à la visite du médecin dont je ne connais toujours pas le nom et de la visite inattendue de ma mère. Elle est restée je dirais bien vingt minutes devant la porte à sangloter puis elle m'a pris dans ses bras et m'a murmuré des excuses et des mots d'amour. J'ai pleuré. La vie est peut-être hideuse, douloureuse mais une mère qui voit son enfant mourir puis revivre, c'est... indescriptible.
J'ai pris conscience du geste que j'avais pu faire à seulement 14 ans. Puis j'ai compris combien la vie avait son importance et que même si rien ne nous fait croire qu'on nous aime, dans ce monde ça a été ma mère qui me l'a fait comprendre, il y a toujours quelqu'un pour vous. Cette personne vous aidera pour toujours. La visite de ma mère a sû remonter mon moral malgré le fait que je n'ai pas décroché un mot.
J'ai ensuite dormi, ce soir là, je n'ai pas eu peur de ma vie. Je savais qu'il était l'heure de ma deuxième chance. Le matin, réveillé à l'aurore, je me suis relevé doucement et j'ai rêvé d'une vie future mais vous savez, l'ordure que vous avez été reste au plus profond de vous et en ce quatrième jour, j'ai compris qu'à jamais les cicatrices restent sur votre corps même en grandissant. En quatre ans, le sang cesse de s'enfuir, la peau se referme mais tout reste en place, comme l'amour que vous porte cette personne, cet amour indescriptible.

Si je revis.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant