P.D.V Karol
- Moi non plus, parce que si notre accolade se termine dans les journaux, on est mal.. Imagine que Ruggero voit..
- Karol, Rugge sait très bien que l'on est juste amis!
- Mais, il ne nous a pas parlé depuis l'hôpital, alors imagine qu'il se dise : "J'ai manqué quelque chose ? Sympa les amis.." C'est surtout pour toi! Il va t'en vouloir a mort!
- Je lui expliquerais tout. Tu me fais confiance ?
- Bien sûr que oui.
Je regarde mon téléphone : 17h00.
- On rentre ? Il est déjà 17h.
- Comme tu veux.
- Aller, c'est parti!
On rentre et on se jette dans le canapé à cause de la fatigue, enfin Agustin se jette parce que moi avec mon ventre c'est très compliqué.. Mon oncle entre dans le salon.
- Alors les jeunes, ça s'est bien passé cette visite de la ville ?
- Tu sais quoi tonton, je ne suis même pas aller chercher les filles, on s'est juste promener et après on a parler mais..
- Mais quoi ? Tu m'inquiètes..
- On s'est serrer dans les bras et on a entendu des flashs d'appareil photo.. Le problème c'est que si elles finissent dans les journaux et que..
- Celui que tu aimes les vois tu penses que tu auras des problèmes ?
- Oui..
- T'inquiètes pas, Agustin ira tout lui expliquer, et je ne pense pas que ton "Frère" soit amoureux de toi pas vrai ?
- Euh..
- Ah! Tu aimes quelqu'un d'autre!
- Non non non non! Je.. N'aime personne..
- Mouai, on verra ça jeune homme.
- Mais en fait, pourquoi tu ne te lances pas dans une carrière de voyant tonton ?
- Pourquoi ça ?
- Je sais pas, hier quand on parlait tu devinais tout et là tu penses que Agus aime quelqu'un ?
- Je suis trop vieux pour ça!
- Mais non!
- Oui bon, j'ai fais des pâtes, ça vous convient ?
- Oui oui!
Il repart en cuisine pour finir le repas et Agus me regarde sans rien dire.
- Qu'est-ce que tu as ?
- Moi ? Rien pourquoi ?
- Je sais pas, tu me regardes comme si tu voulais me dire un truc.
- Très bien, je voulais te parler de ce que m'a dit ton oncle par rapport à ma "prochaine copine"..
- Oui ? C'est qui ?
- C'est.. c'est Carolina..
- Ahhhhh! Je suis trop contenteeee! C'est génialllll!
- Non Karol, non.. Je suis un ami d'accord ?
- Mouai, je suis pas sûre..
- Bon, on parle d'autre chose ?
- Oui, de quoi ?
- Je ne sais pas.. *rire*
- C'est prêt! crie mon oncle depuis la cuisine.
Il arrive avec trois assiettes de pâtes à la carbonara. On se met à table et on commencer à manger.
- C'est super bon tonton!
- Oui, je suis d'accord avec Karol!
- Merci les enfants! Vous buvez quelque chose ?
- Moi je veux bien de l'Ice Tea s'il te plaît. Je regarde Agustin et lui demande ce qu'il veut il me répond pareil. Très bien, deux Ice Tea alors!
- Je reviens!
Il revient, pose les verres sur la table et on continue de manger tout en parlant quelques fois. Ensuite, je monte, prend une douche et me mets en pyjama et cède ma place à Agus. Il revient quelques minutes après pour me souhaiter bonne nuit et repartir dans sa chambre. Je m'endors, je pense aux flashs de cet après-midi. Je voudrais juste que soit cette histoire n'existe pas soit qu'elle soit régler au plus vite. Parce que, je suis d'accord que je ne suis plus avec Ruggero mais je ne supporterai pas d'être le problème d'une fin d'amitié. Ça c'est plus que sûr, parce que que je sais aussi que Agus sera très mal donc moi également, c'est comme moi si je brisais mon amitié avec Carolina et Valentina.. Mais j'y pense! Et si Carolina ressentais quelque chose pour Agustin ? Je briserais donc mon amitié avec elle.. Ça me serais insupportable. Il faut que j'arrête de penser à ça. J'essaye de me rendormir en pensant à autre chose.. Ce qui est très difficile avec ce qui m'arrive en ce moment.
Je me réveille, la mine un peu triste en repensant à mes pensées d'hier.. Je fais ma "routine", celle que je vous raconte chaque matin. Sauf que là, ça ne sert à rien. Je descends voir si Agus et mon oncle sont réveillés. Effectivement, je commence à croire que je suis tout le temps la dernière à me lever..
- Bien dormis ma puce ?
- Mouai..
- Tu veux m'en parler Karol ?
- Merci Agus, j'essaierai de te raconter cet aprèm ou ce matin, on verra.
- Pas de soucis.
Ellipse de quelques heures. Début d'après-midi.
Mon téléphone avait sonné, mais je n'ai même pas pris la peine de regarder. Je devais rejoindre tous mes amis sur la place, je leur avait donné rendez-vous là bas. Je me préparais pour partir, il ne manquait plus que mon meilleur ami.
- Agus! T'es prêt ?
- 2 min s'il te plaît Karol!
- Pff.. Une vraie fille celui là!
- Pardon ?
Je ne l'avais même pas entendu, je rigolais et il me suivait parce que je savais très bien qu'il m'avait entendu.
- Prêt à partir ? Parce que j'ai pas tout mon temps moi!
- Oui oui, allons-y!
On sortit de la maison et je nous emmenai à la place. Là bas, mes amis étaient déjà au rendez-vous. Je pu croiser leurs regards, tous souriants sauf celui de Carolina.. Elle me regardait, enfin plutôt nous.. Je me demandais pourquoi elle me regardait comme ça.. On s'approcha d'eux, et on leur dit bonjour, mais au moment où je m'approchais de mon amie, elle recula.. Et me dit comme simples mots :
- Tu peux m'expliquer ? me demanda-t-elle, froidement.
- De quoi tu parles Carolina ?
- De ça.
Elle me tendit un journal sur lequel des photos de moi et Agus, étaient mises. L'une quand nous nous tenions la main, j'avais ma tête posée sur son épaule, parce que ma situation me rendait terriblement triste. Il avait essayé de me réconforter, et ça avait difficilement marché.. L'autre, c'était celle d'hier, quand on s'est enlacés. Les photos que je redoutais tant étaient finalement apparues, et mon amie était très remontée contre moi.. Sur le journal, il y' avait écrit en gros titre "KAROL SEVILLA ET AGUSTIN BERNASCONI EN COUPLE ?" Ou encore : "LES DEUX ACTEURS SE SERAIENT TROUVÉS ENFIN ?" Et le titre, que je redoutais également : "Après sa rupture avec le beau Ruggero Pasquarelli, la belle Karol se serait t'elle réconfortée dans les bras d'un autre ?"
•25.12.2016•
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Tout a basculé.. 🎀
Romance> Mais de quoi me diriez-vous ? Tout simplement de la vie parfaite. Parce que depuis qu'il m'a abandonné, je suis seule. Seule ou plutôt deux. Mais il doit avoir refait sa vie. Et moi je dois refaire la mienne. Je vais partir. C'est décidé, demain...