Chapitre 2 : Réel - 1995

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Média : 1995 (Pochette de leur 1er album) : " Paris Sud Minutes''

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Elizabeth : Aaah Juliette te voilà enfin !

- Oui désolé, j'ai eu un léger contre temps. Le photographe est arrivé ?

Elizabeth : Oui, depuis maintenant 1 heure! Aller va vite te préparer. Ta mère t'attends dans les vestiaires pour te faire une nouvelle beauté.

Une nouvelle beauté, mais je viens de me re-maquiller y'a à peine 20 minutes!

Oh, et puis je sens que ma mère va encore me prendre la tête.
Mais bon, je vais prendre une nouvelle fois sur moi, et être une fille parfaite comme elle le veut tant.

Je pris une grande inspiration, et ouvris la porte des vestiaires.

Maman : Oh JULIETTE ! Te voilà enfin ! Mais où étais-tu passé ?! Je t'attends depuis une éternité maintenant !

Ça va, j'ai juste 30 minutes de retard. Ma mère a le don pour en rajouter des caisses à chaque fois. C'est dingue.

- Désolé j'ai été retenue. Bon on commence !

Maman : Bah oui, et vite ! Parce que là y'a du boulot à ce que je vois!

Ah bah merci, je viens surtout pas de galérer à essayer de faire quelque chose de mon visage.

Maman : CÉCILIA !!! RE-MAQUILLEZ JULIETTE S'IL VOUS PLAÎT.

Et en plus d'en rajouter toujours des caisses, ma mère hurle comme une vache. Heureusement que je la connais sinon je la prendrai pour une folle.

D'hurler comme ça vous réveille, je peux vous le dire.

La pauvre Cécilia arriva épuisée. Ma mère avait dû la faire courir dans tous les sens avant mon arrivée.

Elle commença à me demaquiller puis à me maquiller une énième fois de la journée, pendant que ma mère me parlait encore et encore de ses ''amies'' qui se sont achetées de nouvelles villas en Floride et partout ailleurs, ainsi que de leurs vie qui sont tout, sauf intéressante.

Ma mère se lamentait sur son propre sort, puisqu'elle ne possède que simplement une maison à Paris et trois villas éparpillées dans le monde. Dont une totalement magnifique en Espagne.

Maman : Dis-moi Juliette, le peintre est passé chez toi cette semaine ?

- Euh oui, sans doute, j'ai pas fais gaffe. Oh merde d'ailleurs j'ai pas ouvert la porte pour que Minouche sorte !

Minouche c'était mon chat. Depuis que j'avais déménagé de chez Chloé, j'avais acheté un chat et c'était devenu mon petit doudou.

Maman : Juliette ! Ton language ! Tu ne peux pas te permettre de parler comme ça enfin !

- Oui, rooh ça va!

Maman : Tu veux que j'envoie quelqu'un pour aller ouvrir la porte à ce chat ?

- Mais non maman, c'est pas le peine de déranger quelqu'un pour si peu. Il va pas mourir juste pour ça.

Maman : De toute façon ici, tout le monde est payé à rien faire.

Elle termina sa phrase en regardant Cécilia, qui se contenta de lui sourire, ne savant pas si elle était visée où pas dans cette phrase.

- Mais je le ferai en rentrant, t'inquiètes.

Maman : Ah non Juliette, on ne t'as pas prévenu ? Et puis arrête de parler si fort enfin.

Bien sûr, comme si c'était moi qui hurlait depuis tout à l'heure !

- Bah non, prévenu de quoi ?

Maman : Qu'es-ce que je disais ! Personnes n'effectue son travail de A à Z ici ! Bon ce n'est pas grave je vais le faire moi-même, puisqu'il faut tout faire soi-même là dedans !

Qu'est-ce qu'elle gueule tout le temps, c'est dingue.

Maman : Tu es attendus à un gala de charité ce soir. Dans le XVIème. Ça va, c'est dans ton arrondissement. Et il me semble même que ton appartement n'est pas très loin. De toute façon, mon chauffeur va t'y emmener.

- Je peux prendre ma voiture sinon

Maman : Mais non enfin, elle n'est pas assez classe

- C'est un Audi a1 quand même !

Et oui, j'avais désormais un appartement, enfin un énorme appartement. Et une nouvelle voiture hyper belle.

Ma mère me l'avait payé mon appartement, pour que je puisse avoir mon ''chez moi''.

Et donc Chloé avait toujours le sien mais elle passait la majeure partie dans le miens. En même temps il était tellement grand que je me sentais souvent seule. Alors un peu de sa compagnie ne me faisait pas de mal.

Cette semaine elle n'était pas là. Elle avait prit l'avion pour l'Afrique et elle était partis en Côte d'Ivoire, je ne sais plus pourquoi exactement mais c'était très important.

J'étais donc solo chez moi. Et je peux vous dire que c'est pas très rassurant. Mais bon je pouvais être sûr à 100% que personne ne viendrais me cambrioler. Mes voisins étaient tous âgés de plus de 60 ans.

Il faut dire que le XVIème arrondissement n'est pas très développé. J'y avais déjà vécu avec Tom, il y'a longtemps.

La moyenne d'âge est de 60 ans et +. La plupart des gens qui y habite sont mariés. Il n'y a presque pas de bar. Et les gens sont tous de droite, si ce n'est pas pour la plupart des gros racistes.

Le XVIème est une sorte de ville dans la ville, où on va peu quand on n'y habite pas et dont on ne sort pas beaucoup quand on y réside. C'est une espèce de grosse secte de riches. Mais bon je m'y plaisait pas si mal que ça.

Temps Perdu - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant