Antoine avait insisté pour qu'on aille prendre un café ensemble à la cafet de l'hôpital.
J'avais pendant quelques minutes oublié pourquoi j'étais vraiment venue ici de base. C'est en repassant les portes du bâtiment que mon cœur se serra : Deen était là-haut et je n'avais ça même pas été le voir parce que je n'avais aucunes couilles.
J'avais maintenant une hantises : Tomber nez à nez avec un des gars.
Je peux vous dire que là je n'aurais pas fais la maligne très longtemps.
" - Tu prends quoi ?
- Oh bah un chocolat chaud
Il ria
- T'as toujours pas grandi.
Puis il continua sa phrase en se rapprochant et chuchotant :
- Dans les deux sens du terme
Je ria et lui donna un coup d'épaule
- Ehh mais tais-toi ! Ma taille n'a rien à voir avec ça. Dis-je en riant de plus bel. C'est juste que je n'aime pas le café, c'est amère je trouve.
- Ouais ouais, c'est l'excuse de tout ceux qui osent pas avouer qu'ils n'ont aucuns goûts.
- Mais ça va pas ?! Rétorquais-je. Le chocolat chaud est mille fois plus bon que n'importe quelle boisson chaude de ce foutu monde."
Je me retourna d'un coup sec en direction de la télé : C'était le générique de naruto ! Un de mes animées de manga préférés. Mon regard ne décrocha pas l'écran durant tout le générique. Je le connaissait par cœur.
Le téléphone d'Antoine sonna. Alors il paya notre commande et sortit en me faisant signe de m'asseoir et qu'il n'en n'avait pas pour longtemps.
Je pris le plateau et le posa sur la table au plus près de l'écran de télé.
Je sortis mon téléphone. Sneazz n'avait pas répondu. Je pense que ça voulait dire ce que ça voulait dire...
J'allais envoyer un message à Chloé pour savoir où elle était du coup, quand je reconnu l'odeur d'un parfum qui m'étais familier.
Je leva le nez de mon téléphone et vu un homme sortir de la cafétéria. Il avait exactement la même dégaine que Nek.
Mon sang ne fit qu'un tour. Je me leva d'un bon et sortit à mon tour de la cafet.
Je regarda à gauche et à droite :
Personne.
Avant d'entendre le son d'un ascenseur.
Tout ce passa en une fraction de seconde : Je me retourna vers la droite et me glissa juste à temps dans l'ascenseur avant la fermeture des portes.
J'étais là, planté devant lui sans rien dire, les cheveux décoiffés.
On se regardait tous les deux dans le blanc des yeux sans rien dire. Je voyais mon reflet dans le miroir juste derrière lui.
J'étais nulle. Aucunes couilles. Mais vraiment.
J'avais mon sac dans la main, dans l'autre mon téléphone qui vibrait car quelqu'un essayait de me joindre et seulement le bruit de l'ascenseur qui montait en guise d'accompagnement sonore.
Il n'y avait que lui et moi dans cet ascenseur. Juste nous deux. J'avais l'impression que ça faisait des décennies que ça n'était pas arrivé.
Mon cœur battait la chamade. J'avais chaud. Mes joues étaient devenues rouges. Les secondes me paraissait être des heures.
Je relâcha mes épaules. Baissa la tête. Avant de sentir des bras m'entrelacer et me serrer.
J'étais là, contre le thorax de Nek et les larmes de mirent à couler toutes seules.
Ce n'était pas des larmes de tristesse, ni même de bonheur, c'était seulement des larmes de soulagement. Tout ce que j'avais intériorisé pendant ces deux années, étaient en train de ressortir.Il me dit un bisous sur le front et chuchota au creux de mon oreille :
" - Ça va aller."
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Temps Perdu - Tome 2
FanfictionSuite de la fanfiction : "Le Fennek - Tome 1" http://my.w.tt/UiNb/jym8c7kolz