Chapitre 7 : Chilliance - 5 Majeur

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(2 semaines plus tard)

Chloé : Aller Juliette bouge toi, t'es entrain de devenir un vrai déchet là. Secoue toi merde! C'était qu'un mec bordel, roooh, t'en aura d'autre dans ta vie mais bon si tu commençais déjà par prendre une douche peut être que tu pourrais trouver ton futur prince charmant !

Je grogna dans ma couverture et changea de chaîne

J'étais enroulée dans un pled hyper doux que ma mère m'avait donné (seul et unique cadeau utile qu'elle m'avait fait depuis des lustres)
J'avais trouvé un système pour avoir la télécommande, mon pot de glace, mon chargeur et mon portable à porter de main et je n'avais même pas à bouger le petit doigt pour manger puisque je mettais fais une petite réserve au pied du canapé. J'étais vraiment aux anges et personne de pouvait m'emmerder

J'avais décommandé tous mes rendez-vous en disant à ma mère que j'étais malade comme il n'y a pas et que je ne faisait que de vomir.

Elle s'en était ravi en me disant qu'avec ça, au moins, j'aurai perdu du poids.

Ah oui! J'ai oublié de préciser que j'avais également plusieurs boite de mouchoir au pied de ce canapé. En cuir d'ailleurs ce qui n'étais pas forcément très confortable pour dormir car le cuir était extrêmement froid et c'était fort désagréable je dois dire.

Chloé : JULIETTE DE LAPOGE ! Je commence à en avoir ras le bol de tes histoires de cœurs, tu vas sortir de cette appartement merde ! T'es pas sorti, sans mentir, depuis au moins 15 jours ! Vas prendre l'air sinon c'est moi qui te fiche à la porte ! Et je ne te laisse pas rentrer avant au moins 23h!

- Tu veux que je me fasse enlever en faite, c'est ça ?? dis-je ironiquement en reniflant ma morve qui coulait encore en abondance.

Chloé : je veux juste que tu sortes et que tu bouges de ce truc. Ah oui et puis surtout que tu te laves ! Par pitié! Ça se voit que c'est pas toi qui vit en colocation avec toi même sinon tu serai devenue folle

- Je veux pas sortir

Chloé : Mais pourquoi ?!!

- Imagine juste 2 secondes que je foute un pied dehors et que je tombe sur lui! Je veux pas revoir sa sale gueule. Je veux plus jamais le revoir.

Chloé s'énerva d'un seul coup

Chloé : JULIETTE TU VAS SORTIR DE CET APPARTEMENT IMMÉDIATEMENT PARCE QUE SINON C'EST MOI QUI VAIS PLUS POUVOIR TE VOIR !

- T'es vraiment casse couilles

Chloé : SORS !

Je mis mes basket et sorti de mon appartement. Il était pas loin de 21h30. Je n'avais pas mangé et tous les restaurants de l'arrondissement demandait une tenu correcte. En l'occurrence j'étais habillé d'un jogging et d'un sweat délavée, les cheveux attachés et pas maquillée du tout. Autant dire que j'étais d'une laideur effroyable.
Je pense qu'au moment d'halloween tout le monde aurai eu peur de moi.

Enfin bref, je n'avais plus qu'à prendre ma voiture.

En conduisant, des flashback de ma relation (Si on peut appeler ça comme ça) Avec Morgan refirent surface. Mes yeux se remplirent alors à nouveau de larmes. Je ne voyais plus du tout la route correctement. J'avais beau m'essuyer les yeux, rien ne pouvais y faire.

Il m'avait rendu accro. Ses mains, son corps, son visage, tout était parfait chez lui. Il était drôle et me donnait de l'attention c'était tout ce que je demandais. J'avais pas besoin d'autres choses. Mais bon, au final je m'étais fait prendre à mon propre jeux de « meilleur ami ».

Le panneau "XVIIIème arrondissement" se pointa devant moi.
Autant vous dire que c'était un signe. Je pris la direction.

Je me gara sur le parking des quais. Mon ancienne apparemment était à quelques minutes à pied. Je sortis un paquet de clope de ma boîte à gant. À vrai dire je n'avais pas fumé depuis une éternité. Je descendis de la voiture, avec toujours le ventre vide et alluma ma clope.

C'était bon de ressentir la fumée traverser mon corps, mon esprit, monter à mon cerveau et me faire oublier.

J'avanca sur le rebord de la Seine, avec un peu de mélancolie au fond de moi.

Les gars, puis Morgan, tout le monde me lâchait à un moment où un autre. C'était triste, mais véridique. On disparaissait toujours de mon entourage dès que je commençais à réellement m'attacher.

J'avançais tout en réfléchissant en même temps. Fin plutôt en ressassant les souvenirs du passé.

J'essayais de remettre en place les éléments de l'histoire. Comment les gars et moi nous nous étions perdu de vue. Sûrement le fait que j'ai changé de numéro de portable ainsi que Chloé et que nous ayons déménagé sans leurs dire. Ils l'ont peut-être mal prit. Sans doute même. Je vois déjà la scène où ils arrivent pour sonner chez moi et une autre personne leur ouvre.

Enfin bref il était temps pour moi de prendre une décision :

- Retrouver les gars, leur expliquer et essayer d'arranger les choses

Ou alors

- Les laisser tranquilles et retourner à ma petite vie paisible dans le XVIème

Le dilemme était là.

Temps Perdu - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant