Mon garde m'emmène jusqu'à au van qui va servir à me transporter jusqu'à la prison. 3 heures de route.
Je monte à la partie arrière du véhicule en première mon garde me suit de près et une fois que je suis assise sur l'un des bancs il m'attache les mains avec une chaîne directement reliée au sol. Il pars en silence me laissant toute seule.Sa sortie est précédée par l'entrée de deux autres prisonniers qui en faisait que chuchoter entre eux en parlant de moi. Deux hommes, un jeune d'environ 25 ans et l'autre des deux hommes étaient plus âgés d'environ une quinzaine d'années.
-Tu crois qu'elle va être interner à la même prison que nous?,disait un d'entre eux
-Je sais pas...mais j'espère pas! Elle pourrait nous tuer dans notre sommeil!
Je lâche un petit rire après la réflexion du deuxième prisonnier. Celui ci se tourne vers moi, mais moi je garde mon regard fixer à l'avant.
-Tuer dans le sommeil ne m'intéresse pas! Je préfère entendre la personne agoniser!
Le visage du prisonnier se décompose et je lui affiche un sourire sadiques qui le fit immédiatement tourner le regard vers son compagnon d'en face. L'avantage d'avoir balancer ça c'est que j'allais être tranquille jusqu'à la fin du voyage. Deux policiers montèrent à l'avant du bâtiment. Un d'entre eux ouvrent la trappe qui leur permet d'être en contact, avec nous, prisonniers.
Il me regarde avec attention. En fait non pour être exact il me mate!
Oui c'est ça, de façon oser même! Mais j'avais l'habitude que les policiers sans cervelle me traite comme la dernière des traînées! Dans mon ancienne vie, les hommes appréciaient beaucoup mon physique de "rêve", comme il disait.-Dommage que ce soit une tollarde sinon j'aurais bien mis mes mains dessus!
-Si tu m'aurais toucher je t'aurais crever les yeux!
-C'est qu'elle a du répondant la chienne! Allez démarre
Je fronce les sourcils, mais ne décide de ne pas répondre à un con pareil. Le van démarre rapidement si bien que je lâche un petit hoquet de surprise.
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Le voyage se passe bien et les deux autres tolards avaient bien fermés leur clapet pendant tout le reste du voyage, de plus les deux policiers n'avaient fait que de me jeter certains regards et non d'autre remarques déplacées de leur part. Je les voient descendre et quelques secondes après les portes de notre van s'ouvrent faisant pénétrer la lumière du jour. De nombreux policiers les attendaient, armés. Ils avaient de quoi faire peur aux petits enfants mais moi j'avais l'habitude de ça. J'avais l'habitude d'être autant entourer d'arme.
Ils firent descendre les deux hommes puis moi.J'avance lentement vers l'entrée et observe avec attention le bâtiment. Pour être franche avec vous je n'avais l'attention de rester ici toute ma vie comme c'était convenue. J'avais prévue dès le départ de m'enfuir. Pourquoi devrais je rester ici alors que je n'ai rien fait? Mais bon les juges en avaient décidés autrement et pour être honnête je savais que je n'étais pas clean. Mais je ne méritais pas une si grosse peine.
J'observe donc le bâtiment. Il est très bien fortifié, même mieux que ce que je m'avais imaginé. Il y avait des barbelés, des murs de plus de 4 mètres de hauteurs,de nombreux gardes, et des caméras partout. Encore une fois de plus je me fit la réflexion, que ici toutes les couleurs étaient neutres et sans aucunes saveurs. Je sais déjà que j'allais terriblement m'ennuyer ici....
Les gardes me font rentrer dans le bâtiment des vérifications. Une dame m'y attendait et ils me laissèrent seule avec elle. Elle ne me jette aucuns regards et se contente de pianoter sur son ordinateur.
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La prisonnière de son coeur
Science FictionElle. C'est Stecy. La détenue n°8563. C'était une personne ordinaire en apparence mais avec des pensée extraordinaires. Elle ne vit pas dans un monde qui fonctionne comme celui d'une personne normale. Dans son monde il faut tuer, mépriser pour avan...