chapitre 3-La nouvelle

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J'ai  passé ma première nuit ici. Comment dire...elle était assez rapide je dois dire. J'ai du demander deux fois aux gardes de me laissaient aller aux toilettes. Mon cher voisin d'en face n'avais fait que de ronfler pendant la majorité partie de la nuit ce qui m'avait quand même beaucoup empêcher de dormir et m'avait mis de mauvaise humeur dès ce matin. Super que demandais de plus pour une première journée ici...

Un des gardes me sort de mes pensées quand je le vois insérer les clés dans la serrure et glissé sa carte de membre dans la feinte juste à côté.

-Sors!,me dit il avec beaucoup d'autorité

J'aurais été moi je lui aurais certainement dit d'aller se faire voir mais les mots du garde d'hier me rappelaient que je n'étais que dans cette cellule à cause de mon comportement. Il fallait donc que je me montre docile si je voulais aller autre part que dans ce trou à ras qui me sert de cellule.

J'avance donc sagement en comprenant qu'il fallait que je me la mette derrière l'oreille. Le garde me plaque fermement contre le mur et me met les menottes.
Toujours aussi cons ceux là!
Il mer une de ses mains sur les menottes pendant que l'autre tient mon épaule. Je passe devant la cellule de mon voisin qui regarde le garde avec un air de défi. Mais que faisait il a la fin?

-Faite attention à elle sergent!

-Ne vous en faites pas Leyos! Elle est entre de bonnes mains!

Je fronce les sourcils ne comprenant vraiment ce qu'il se passe entre les deux hommes. Mais je me résigne à ne rien comprendre quand mon garde pousse la porte du réfectoire. Mes yeux s'ecarquillent. Je n'avais jamais vu autant de prisonniers rassemblaient ensemble. Il y a avait pleins de rangées de tables comportant chacune d'entre elles une cinquantaine de prisonniers. A ma gauche se trouve une grande queue. Certainement pour aller chercher à manger.

Ils me dévisagent tous sans aucuns gènes. Mon garde me lâche et je comprend à ce moment là que je suis seule face aux autres.
Je décide de suivre la marche et d'aller me chercher à manger. Je fait la queue alors qu'un groupe de gaillards s'amusaient à doubler tout le monde. J'avais horreur de ça. J'avais tout simplement horreur de l'injustice . Ils s'apprêtent à passer devant moi mais je stoppe celui qui me semble être le "leader" du groupe. Le genre de mec pourrit jusqu'aux os.

Une balafre disgracieuse habillait son visage. Il était accompagné de deux autres gars. L'un avec aucunes dents et l'autre un oeil en moins. C'est vrai qu'ils étaient flippant mais j'avais décidé de pas me dégonfler.

-Qui t'a dis que tu pouvais passer devant moi?

A ce moment tout le monde s'arrête de manger et regarde avec attention la réaction de grosse balafre. Mais celui se contente juste de me rire au nez.

-Et toi qui t'a dis que tu pouvais me tenir tête?

J'allais répliquer encore plus violemment mais ce n'est pas mon poing qui s'écrase sur la joue de ce dernier mais bel et bien la main de mon voisin de cellule.
Il lui assène un coup si terrible que grosse balafre tombe à terre en se tenant la joue et en murmurant des injures.
Je regarde mon voisin de cellule.

-Prenez votre repas Stecy!

Glacée par ce qui venait de ce passer je décide d'obéir sans broncher. Je prend donc mon plat devant les regardes des autres prisonniers et va m'assoir totalement isolée des autres.

Je commence à manger, mais mon plat est fade et sans saveur. Un peu comme toutes les personnes ici. J'arriverais à tenir en prison. Je craquerais bien avant. C'est tellement différent du monde où je vivais. Ma mère me manque, ma maison me manque...et pourtant je ne vois ce qui me manque chez elle. Après tout on ne peut pas dire que je ressens un manque de soutient car ici ou là bas elle ne m'a jamais défendu. J'avais peut être simplement un manque de la voir respirer...je sais que dans le monde où je vivais le souffle d'une personne peut s'éteindre aussi rapidement qu'une bougie....

La prisonnière de son coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant