chapitre 19-Agression

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Quatres mois après

-Stecy veuillez faire la chambre n°385 avant de partir merci!

-Oui madame je vais le faire!

Ça faisait quatres mois que ma nouvelle vie avait commencé, que je bosse comme une acharnée pour payer mon loyer. C'était pas vraiment simple tous les jours, je croyais vraiment que j'allais pouvoir oublier Izach. Mais je me suis trompée, j'étais complètement amoureuse de lui et vivre sans lui était insupportable. Mon coeur avait comme un vide immense,constant, dans ma poitrine. J'avais beaucoup pleuré au début, mais je me suis dit qu'après tout je ne devais certainement pas beaucoup lui manquer. Alors j'avais forgé une barrière autour de moi et ne laissais rien paraître sur mon état de mal être.
Ma seule façon de m'évader était mon travail, c'est pour ça que je bosse sans relâche. Je commence le matin à 5 heures pour finir au alentour de 23h.

Je pars donc à la chambre que m'avait demandé mon patron. Je la finis avant d'aller enfin poser mon matériel après ma dure journée de travail.

-A demain Stecy!

-A demain Mme Stan!

Je sors de l'hôtel et pars rejoindre le petit appartement que j'avais réussi à avoir. En fait j'avais quitté la petite chambre que m'avais donné mes employeurs car franchement je me sentais pas chez moi. Et de plus je n'aimais pas profiter de la gentillesse comme ça des gens.
Je sors de l'hôtel et marche dans la rue baignée dans l'obscurité. Mes talons aiguilles sont le seul bruit qu'on peut entendre la rue. Pour être exact je n'aimais pas repartir seule le soir mais à cette heure ci les taxis ne passent plus et je n'avais pas assez d'argent pour m'acheter une voiture alors je devais faire  comme ça. Je passe dans une ruelle habitée par les rats et les chats de nuit. Je passe toujours ici et à chaques fois je me dis la même chose. Si quelqu'un subit une agression ici il serait sans aucunes défenses. Un vent froid carresse ma peau. Aucun lampadaire n'éclaire la rue, seulement la clarté de la lune me permet de savoir où je met les pieds. D'ailleurs elle était pleine cette nuit et des nuages la voilait un peu. A ce moment là un détail me percute. Je n'étais pas seule dans cette rue. Une odeur de chien mouillé arrive jusqu'à moi. Une putréfaction je devrais dire.

Je ne me souviens pas avoir déjà vu des chiens errants dans ses rues. Je m'arrête afin de pouvoir entendre le moindre bruit suspect. Je sens une présence avec moi ici. D'ailleurs il n'y en a pas qu'une. Je dirais une sur ma droite, l'autre à ma gauche, et une autre derrière moi. Ses trois corps avaient une forte odeur. Une odeur que je ne reconnaissais que trop bien. Une odeur de loup.

Je jette un rapide coup d'oeil à ma droite. Un homme de la trentaine imposant. A ma gauche. Un autre. Et je me retourne pour en voir un troisième.

-Qu'est ce que vous faites là?

-N'est pas peur poupée on te ferrai pas de mal!

A peine eus je le temps de réagir que celui de gauche m'attrape le pied et me fait tomber sur le sol. Je pousse un grognement de douleur alors que j'essaie de me relever. Mais l'une des personnes me met un violent coup dans la tête arrêtant instantanément tous mes mouvements. Je me sens perdre petit pieds et ma tête me tourne de plus si bien que je n'ai plus la force de me débattre contre les trois hommes qui s'approchent dangereusement moi. Comme pour s'assurer que je sois incapable de me défendre, ils me font subir plusieurs séries de coups de pieds et de coups au visage. Mon coeur cognait fort en moi, il m'étais impossible de me défendre. Je suis donc condamnée là, à me laisser me faire battre jusqu'à la mort. J'avais l'impression que je lachais de plus en plus et que si personne ne venait à mon aide dans peu de temps, je serais mort dans cette rue, inerte, incapable de bouger.

Alors que je pers espoir, ils s'arrêtent. Je les entend à peine discuter, que l'un d'entre eux pousse d'un revers de main la manche de mon manteau qui recouvre mon bras. Je sens ses lèvres qui carressent ma peau. On dirait qu'il souhaite prendre son temps pour ce qui va faire par la suite. J'avais compris ce qu'il allait faire et j'avais compris aussi que j'allais me réveiller changer à jamais. Condamnée à me transformer, condamnée à tuer, condamner à être comme lui!

Mais au moment où je sens le crocs effleurer ma peau, un sursaut de panique parcours les trois hommes. Sans que je ne puisse vraiment comprendre, il me laisse là quasiment morte du à leur coups. Un homme d'une grande carrure arrive à côté de moi, il penche son visage et la je le reconnais. C'est Izach. Ses yeux marrons me transpercent littéralement du regard, me faisant sentir nue sous son regard ardent.

-Il est temps de rentrer à la maison Stecy!

Et surment du à la fatigue je m'évanouis dans les bras d'Izach.

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Je me réveille doucement. J'étais dans le salon de la maison à Izach. Je fronce les sourcils et me demande comment j'ai pu atterrir ici. Je me rappele seulement avoir perdu connaissance dans la rue qui sentait les égouts, et je me rappelle aussi avoir vu Izach dans la rue, qui me disait que tout aller bien se passer. Je me lève lentement pour apaiser le mal de tête qui me perce littéralement le crâne. La nuit était toujours présentes et baignée le salon dans une atmosphère étrange.

La prisonnière de son coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant