La prisonnière de son coeur

chapitre 12-Tu me manques!

Je pleure toutes les larmes de mon corps pendant des heures et des heures. Tellement que je pleurais qu'à la fin je ne savais même plus pourquoi mes larmes coulent. Allez arrête de pleurer!
Je ravale mes larmes et me relève du canapé que j'avais squatter toute la journée. Je décide d'arrêter d'y penser. Après tout il va bien devoir revenir un jour. Je pars en direction de la douche et y reste pendant longtemps.

Ça me faisait vraiment du bien, ça me permetter de me relaxer énormément. L'eau chaude qui glisse sur mon corps me lave des marques que j'ai pu avoir d'Izach hier soir. En me frottant j'essaie de retirer de ma mémoire tous les gestes d'Izach sur mon corps. Je sors enfin. J'attendrais certainement qu'Izach que revienne avant de reprendre soin de moi et de la maison.

Je décide d'aller regarder la télé. Je n'avais aucune envie de manger ce soir. Alors je passe ma soirée à fixer la télé sans même me concentrer sur ce que du vraiment le présentateur. Mes pensées étaient dirigés vers un tout autre personnages, Izach. Je haïs la façon dont il est constamment présent dans mes pensées, dans chaques recoins de cette maison, dans chaques parties de mon corps.

A un moment de la soirée, le téléphone de la maison sonne. Je le regarde avec étonnement, c'était la première fois depuis que je suis ici que je l'entend sonner. Je m'approche avec hésitation et regarde le numéro qui appelle. Un numéro inconnu. J'hésite beaucoup.  Je sais pas vraiment si je dois répondre ou pas. J'hésite mais au dernier moment je prend le téléphone et le met à mon oreille.

-Aa...a...allo?

-Stecy?

-Emma?

-Stecy mon bébé!

-Emma? Non c'est pas possible ? Mais comment t'as fait pour m'appeler ?

-Mon patron  connaît le tien et je le tanne depuis un moment pour pouvoir t'appeler alors il accepter!

-Je suis vraiment contente de pouvoir te parler! Tu me manques beaucoup!

-Toi aussi tu me manque tu t'imagines même pas à quel point! Y a des moments où j'aurais besoin de toi , de tes conseils et de tes connerie!

Je l'entend pleurer de l'autre côté du téléphone. Elle me fait de la peine, j'hésite un moment de lui parler de ma situation. Je voulais pas lui mettre de la pression en plus.

-Et comment ça va toi ma Emma?

-Je pouvais pas rêver mieux! Mon patron est génial et le majordome de sa fille me plaît bien!

Je rigole. Qu'est ce que ces connerie me manquaient!

-Et bah c'est cool pour toi!

-Ouh toi si tu me dis ça c'est que de ton côté ça ne va pas super bien! Raconte moi!

-Il y a rien...

-Stecy?

-Oui?

-Dit moi!

-Eh bien disons que m relation avec mon patron est particulière! Tu te rappelles du garde qui ne faisait que de me mettre en garde à la prison?

-Oui très bien même!

-Et bien il se trouve que c'était un homme d'affaire infiltré et quand ça était son tord de choisir il m'a choisit moi!

-Nan sérieux??? Ta eu le gros lot! Il est super canon ce mec! Un vrai missile!

-Arrête tes conneries Emma et sois sérieuse!

-Roohh...mais attend c'est vrai quoi! Et alors il ta sauté dessus??

Je rigole à gorge ouverte.

-Arrête tu me gènes là!!

-Ah si tu me dit ça c'est qu'il y a quelque chose!

-Bah peut être!

-A je le savais soeurette! Et il est pas loin de toi là?

-Euh...pas vraiment! Il est parti en furie ce matin je ne sais pas pourquoi et il ne m'a donné aucune nouvelles depuis! Alors je suis assez inquiète!

-T'en fais pas mon coeur de toute façon il va revenir c'est obligé!

-Ouai c'est ce que je me suis dis aussi!

-Je suis désolé de te dire ça comme ça mais va falloir que je raccroche!

-Nan t'en fais pas ma belle vas y! On se rappelle plus tard! Je t'aime

-Je t'aime Stecy et fait bien attention à toi!

-A la vie à la mort ma Emma!

-On se les promis bébé!

Et sur ce je raccroche sans lui répondre. Je sais que si je continue de lui parler je vais lâcher mes larmes et mieux valait que ça s'arrête là. Je décide d'aller au lit.

~~~~~

On est le lendemain. Je me lève espérant le retrouver assis dans le canapé, ou bien allonger dans son lit. Mais non...
Il n'était toujours pas là. Je souffle d'exaspération. Il y avait un vide énorme dans cette maison sans lui. Je dis bonjour à la deuxième femme de ménage et le portier qui était visiblement eux aussi surpris de l'absence du maître.
Je vais prendre mon petite déjeuner et après ça ma journée se passe de la façon la plus monotone possible. Je n'aurais fait que de traîner des pieds pendant toute la journée, à manger des pots de glace devant des séries à la con. J'avais quand même fait le ménage dans quelques pièces qui le méritent.
Et d'un pas toujours désespérant je pars me coucher.