sous emprise

Chapitre 4 - vernissage et cadeaux

Je ne pensais pas terminer avec une telle tenue, magnifique soit-elle.

Une fine robe ornée de dentelles au niveau de la poitrine, laissant finement apparaitre la galbe de mes seins, ayant une sorte de forme de col bénitier profond, puis se resserrant à la taille pour enfin repartir en volants de soie et de dentelles. Avec de fines bretelles qui font le tour de la robe et aux pieds, des cuissardes noires, de la même couleur que la robe. Un châle me couvre en plus.

Tapenga m'a conduit dans une chambre de la maison, maison qui doit au moins contenir une vingtaine de pièces.

Elle m'a ensuite coiffé, maquillé puis vêtu de cette robe qui était soigneusement conservée dans une housse. Comme si tout ceci était manigancer et préparer à l'avance, ce qui ne m'étonnerait pas.

— Vous êtes magnifIque Gabbie !
— C'est grâce a vous, vous m'avez totalement métamorphosé !
— Bon, dépêchons-nous avant que Meek ne perde patience et vienne vous cherchez lui-même.

C'est lorsque nous quittons la chambre et que les bavardages se font entendre en bas que je me rend compte où nous sommes.

— Excusez-moi Tapenga mais où sommes-nous ? Meek n'a rien voulu me dire...
— Du Meek tout craché, ça ne m'étonne pas. Nous sommes chez moi, j'organise un vernissage, ainsi qu'une vente de tableaux.
— Vous exposez votre galerie dans votre maison ?
—Toutes les œuvres de ce soir seront vendues, les autres sont exposées dans une de mes galeries à Seattle.

Nous continuons de papoter dans les escaliers mais je suis plus concentrée sur les marches, de peur de tomber avec ses talons. Il ne manquerait plus que ça...
Lorsque je descends, j'aperçois Meek, parlant avec un homme de dos, un peu plus loin vers l'entrée. Des tas de personnes discutent autour de lui mais je ne vois que lui et ses grands yeux braqués sur moi. L'homme continue de lui parler mais Meek coupe court à la discussion et s'approche petit à petit de moi. Je suis comme tétanisée aux dernières marches de l'escalier et je n'arrive plus à avancer. Il me regarde du bas de l'escalier et me tend sa main. Je l'attrape avec lenteur, laissant nos peaux se lier gracieusement pour enfin de faire plus qu'un.
Sa main liée à la mienne me fait ressentir avec profondeur le désir qui me consume. Même avec ces talons, il arrive à me devancer d'une petite tête. Il me tire vers lui et je me retrouve contre sa poitrine dure, moulée dans un costard. Il dégage mon épaule de mes cheveux et dépose ses douces lèvres sur ma peau. Je frisonne, bouillonne pendant qu'il me serre la taille, collée a lui. Et il me respire, encore et encore, à lui en faire perdre la tête. Je ferme les yeux, m'accroche à ses biceps, de peur de perdre l'équilibre tant je perds contrôle en sa présence. Et je pose ma tête contre son épaule.

J'oublie le monde autour de nous, et les voix ne sont plus que de lointains sons étouffés. Je ne vois que lui et moi, sa peau douce, ses cheveux forcés d'être coiffés, ses beaux yeux bleus.
C'est à présent que je remarque plus en détail la tenue qu'il porte. Une chemise noire fermée jusqu'en haut, avec un petit noeud papillon qui lui donne un petit côté stricte à croquer, un jean noir très classe avec une ceinture noire et un détail doré sur le devant, ainsi qu'une paire de boots toute simple et une veste de smoking en velours noir. Il est atrocement sexy.