Chapitre 19 - article et macchiato

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*hello ! avant de vous laisser lire ce chapitre, je voulais juste vous prévenir d'une petite chose. durant ce mois de janvier, j'ai été très active ! j'ai publié un chapitre fin fin décembre, une épisode spécial début janvier et un chapitre quelques jours plus tard (sans oublier la publication spéciale toni lol).
je sais que je publie soit trop d'un coup, soit pas du tout pendant un moment. ça reflète un peu mon état d'esprit. btw, je vais essayer d'avoir un rythme mensuel, avec un chapitre par mois si possible. je vais essayer bien sûr.
sur ce, bonne lecture (sans oublier de checker la photo de Meek 🔝)
bonne lecture ♡*

Elle se lève rapidement, contourne un peu tout le monde et arrivée à ma hauteur, elle m'attrape l'avant-bras et m'entraîne à l'extérieur. Je manque de trébucher, tout en l'engueulant de me tirer sans prévenir ainsi.

Le vent est froid à l'extérieur, malgré le soleil présent. Je grelotte tandis qu'elle semble en avoir rien à faire. Elle a les yeux scotchés sur son téléphone, les sourcils froncés, puis elle me regarde un moment, inquiète.

– Tu n'as pas utilisé ton téléphone depuis quand ?
– Depuis hier je crois, pourquoi cette question ? Je ne comprends pas ce qu'elle me demande et pourquoi ce qu'il se passe dans son écran semble l'inquiéter à ce point.

Elle pince les lèvres et me le tend, sans me lâcher du regard. Je l'attrape, après une légère hésitation et pose mes yeux sur son écran. Le nom de Meek s'affiche en grand, le mien est sous-entendu du terme « petite-amie ». Je fronce les sourcils, à mon tour dans l'incompréhension et commence à lire. Ça ressemble aux articles sur Meek que j'ai lu hier et je commence à ne pas apprécier cela. Ce qui le titre sont deux photos, une de Meek et moi, enfermée dans ses bras, qui date d'hier soir.
Toute la violence de cette soirée me revient en tête et c'est assez étrange d'être spectatrice d'une scène où j'étais actrice en même temps. C'est moi sur cette photo, et même le visage cachée, je fais pitié à voir. Je suis toute recroquevillée sur moi-même, tandis que Meek me tient contre lui. Je ressens dans le creux de mes reins la pression de son bras, qui me tenait. Je ne me suis jamais sentie aussi mise à nu, en voyant cette photo, je me demande comment Meek peut supporter cela. Son visage en colère répond à ma question, il ne le supporte pas. Sur cette photo, on dirait une bête enragée, avec ses sourcils affreusement froncés, des mèches de ses cheveux lui retombant sur le front, sa bouche à moitié ouverte, en train de parler et son bras essayant d'éloigner les journalistes. Pourtant, je sais que sous cet air déchaîné, au plus profond de ses yeux, il est effrayé. J'entends encore son cœur battre à la chamade contre mon oreille, son torse se relevant très rapidement. Il ne gérait plus rien, son seul moyen de défense était la colère. J'ai honte de me voir enfermée dans ses bras, j'aurais pu agir, et moi aussi tentée de le protéger de tout ça. Ses yeux bleus ressortent d'une manière surnaturelle sur cette photo, ils sont captivants, brillants. Je reste captivée devant cette image, car c'est la première photo de nous deux. On aurait pu sourire, se tenant l'un contre l'autre, mais ici, nous sommes tous les deux effrayés. Je balaye cette photo, la suivante est une de moi, me tenant debout, le regard perdu, le micro d'un journaliste sous le nez. La question me revient en tête: meurtrier.
Des frissons traversent mon corps et passe vite cette image. Je commence à lire l'article et c'est à ce moment-là que je ne regrette absolument pas d'être inconnue sur les réseaux sociaux. J'ai toujours déteste ça, je ne me suis d'ailleurs inscrite nulle part, ce qui peut expliquer aujourd'hui le fait qu'ils ne puissent pas donner mon nom sur cet article. Je suis reconnue en étant « la petite-amie de Meek ». Ils ne disent pas grand chose d'intéressant en fin de compte, à part mentionner mon existence. En quoi cela peut-il les intéresser de savoir avec qui Meek sort. C'est fou tout ce dont ils sont prêt à faire pour le moindre scoop, le plus futile soit-il.
Malgré qu'ils ne puissent rien dire sur moi, je me sens mal à l'aise. Mon visage apparaît en grand sur cette page, j'ai été prise en photo à mon insu.
Je coupe le téléphone, secoue rapidement la tête et lui tend, en soupirant.

sous empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant