Chapitre 12 - frustration et questionnement

430 30 42
                                    

*maintenant vous me connaissez et vous savez que quand je commence par des astérisques, c'est pour m'excuser haha. Donc j'espère qu'il n'y aura pas trop de fautes dans ce chapitre. Suivie par mes insomnies, j'écris tard la nuit.
En tout cas, j'espère que ce chapitre vous plaira, bonne lecture ! ♡ Et puis n'hésitez pas a écouter la musique au-dessus en même temps : ) c'est cool avec ! *

– Peux-tu imaginer a quel point je te désires Gabbie ? Il répète encore une fois ces mots et sa voix rauque me glace le sang.

Il semble avoir du mal à parler, comme si sa gorge était nouée. En même temps, je comprends pourquoi, c'est en partie ma faute. Je n'arrive pas à me retenir, ou du moins j'ai beaucoup trop de mal à ne pas le désirer. Donc nous allons trop vite, nous allons presque jusqu'au bout puis je finis par dire non. Donc je comprends à quel point il peut être insatisfait. J'ai beaucoup trop chaud, à rester collée à lui. Son corps contre le mien, presque nu, j'ai l'impression d'exploser de l'intérieur, alors je ne peux même pas imaginer de son côté.
Il est toujours au-dessus de moi, la seule chose qui me refroidit est son souffle sur moi, son souffle frais qui refroidit un petit peu mon corps bouillant. Mes bras sont étalés de part et d'autre de mon corps, j'ai l'impression d'être épuisée, tant je me retiens. Mon corps est épuisé. J'arrive à lever un bras, à le poser sur son torse, je sens son cœur sous ma main, battre à la chamade. Je relève légèrement mon corps pour l'embrasser sur les lèvres, il ne bouge pas, me laisse simplement faire, silencieusement.

– Pardonne-moi. Mes paroles se confondent avec mon soupir, tant je chuchote.
– Tu l'es, rien qu'en posant tes lèvres sur les miennes, chérie.

Je lui souris, et encore, pour la énième fois, je me perds dans ses yeux. Je n'arrive plus à détourner les miens qui finissent pas se perdre dans les siens. Je suis tout les jours fascinée par ses magnifiques yeux. Ce soir, c'est encore lui qui détourne les yeux, gêné. J'aime tant son côté jeune enfant encore touché par les moqueries de l'école sur ses yeux. Sa sensibilité me fait craquer. J'ai en permanence envie de le rassurer. J'attrape son visage dans mes mains et le ramène face au mien.

– Tu es si beau, si doux. Tu es pur et innocent.

Il fronce les sourcils, je sens son corps se tendre. Il change totalement de comportement. Mes paroles qui n'étaient que des compliments semblent être devenues des fardots. Il recule son visage, sa mâchoire est serrée, il se relève. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il change soudainement d'attitude... Ais-je dit quelque chose de mal ? Je ne crois pas pourtant, ou du moins involontairement.

– Um, Meek, est-ce que j'ai dit quelque chose de mal ? Je me relève, ramène la couverture jusqu'à ma poitrine et m'assois en tailleur. Je suis gênée, car il n'a vraiment pas l'air bien... Du moins à l'intérieur, j'ai l'impression qu'il combat ses pensées, ses démons peut-être... Je ne sais pas, je cherche toutes les éventuelles possibilités.
– Non, Gabbie, tout va bien, je suis légèrement tendu par ce moment torride, si tu vois ce que je veux dire.

J'aimerais le croire, sur ce qu'il vient de dire, mais je sais qu'il me ment. Mes mots l'ont perturbé. Mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi... Je me lève, me dirige vers ma salle de bain, attrapant au passage un t-shirt. Avant que je ne change de pièce, il attrape mon poignet. Je regarde son visage, il semble inquiet, perdu. Je ne comprends vraiment pas ce qu'il se passe. Je prends son visage en coupe dans mes main, caressant la barbe rugueuse de quelques jours.

– Tu t'en vas ? J'ai l'impression d'avoir un enfant apeuré devant mes yeux et j'ai vraiment mal au coeur de le voir ainsi.
– Non Meek, je ne pars pas, je vais juste prendre une douche. Je reviens.

sous empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant