Chapitre 11 - indépendance et inquiétude

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*Chapitre sûrement doté de quelques fautes car n'est pas corrigé. Soyez prêt à du chaud bouillant, et pour cela je vous propose cette petite musique à écouter temps, cliquez juste au dessus. Bonne lecture.*


– Bisous papa. Il me prend dans ses bras et embrasse mon front. Bisous maman. Elle me prend aussi dans ses bras puis m'embrasse la joue.
– Tu fais attention sur la route ! Me dit mon père.
– Ne roule pas trop vite et appelle-nous vite ! J'ouvre la portière.
– Promis, je vous aimes ! Un dernier signe de la main, je mets le contact et quitte la rue.

Je quitte lentement le quartier silencieux de mes parents, il fait nuit noir, et je n'apprécie pas le fait de rouler aussi tard de nuit, je ne pensais pas rester aussi tard. J'aurais voulu dormir à la maison, comme maman m'a proposé, mais je ne pouvais pas me permettre de rater une matinée de boulot. Je suis si heureuse de les avoir vus, nos contacts étaient beaucoup moins fréquents qu'à une certaine époque, et c'est depuis que j'ai commencé à travailler et à habiter dans la grande ville que nos appels, nos messages ont commencé à diminuer... Je m'en veux un peu, je sais que ma famille est la chose la plus importante que nous avons, pour ma part je n'ai que, alors je me dois de prendre soin d'eux. Mes parents n'ont jamais réellement adhéré à mes choix de vie, je ne peux pas leur ne vouloir ce ne sont pas les meilleurs, mais depuis que je suis enfant, je rêve d'indépendance et de libertés. J'ai jamais vraiment eu envie de faire de grandes études, aller dans de grandes écoles qui coûtent chères. Je voulais surtout voyager, et avoir une vie professionnelle. Une vie ou j'étais indépendante, ou seulement je dépendais de moi-même et non d'un professeur. Bien que un job implique un patron, je voulais absolument vivre comme cela, et je ne m'en sors pas si mal aujourd'hui. J'ai un appartement dans le centre-ville, même s'il n'est pas très grand, moi je l'aime bien. J'ai ma voiture, vieille, usée mais elle m'emmène depuis des années et qui tient encore le coup. Et puis j'ai mon petit boulot de serveuse, avec ma meilleure amie, c'est pas le meilleure job, il n'est pas non plus l'un des meilleurs payés mais je gagne une somme d'argent suffisante pour une personne seule.
Je ne me plains absolument pas de ce que j'ai aujourd'hui. J'ai un toit, à manger, de l'argent. Tout va bien. Je crois que mes parents ont fini par comprendre cela, que tout allait bien, que je me débrouillais et que je gérais ma vie à la perfection. Et pourtant la perfection de ma vie est remise en question depuis ma rencontre avec Meek. Il est adorable, lui aussi est parfait d'ailleurs, c'est son monde qui me dérange, il est si grand, différent, à des milliers de kilomètres du mien, j'ai peur que cela nous cause mutuellement des problèmes. Il y a une chose que je déteste, c'est déranger les gens. Je ne veux en aucun cas poser de problèmes à quiconque dans ce monde, c'est une des règles premières de ma vie je crois.
Si je venais à le déranger, ou même à lui causer des problèmes, à lui, à sa réputation, à je ne sais quoi, je m'en voudrai à vie...

Je ralentis légèrement ma vitesse, car je commence sérieusement à fatiguer. Bien que le plus gros de la route soit fait, je préfère rester prudente. Il y a peu de monde sur la route à cette heure-ci, il est tard, le peu de personnes sur l'autoroute sortent ou vont sûrement travailler. Je baille, secoue la tête, histoire de me réveiller et monte un peu le son de la musique. Je vois enfin le panneau de la ville, je commençais sérieusement à me lasser de cette longue route droite. Je dégage sur la sortie, et aperçois enfin les lumières de la ville, je roule doucement jusqu'à la maison. Je pense déjà à mon lit, j'ai tellement hâte de dormir. Je suis épuisée, bien sûr c'être journée du réveil avec Meek jusqu'au dîner avec mes parents de ce soir. Tout était parfait, épuisant mais génial.
Meek a dit qu'il travaillait tard ce soir, je pense maintenant qu'il dort, je ne préfère pas le déranger maintenant avec mes messages, je lui en ai envoyé un en arrivant chez mes parents, ça devrait suffire, je suppose.

sous empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant