Chapitre 15 - bonheur et pressentiment

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* coucou, les astérisques sont de retour ! Bon je sais que ce chapitre était attendu, mais vous me connaissez, j'écris puis j'arrête, ça peut durer deux semaines comme ça peut durer deux mois... Désolée de toujours vous faire attendre.
J'espère que ce chapitre va vous plaire, j'ai adoré l'écrire, pouvoir développer dans l'intime mes personnages me passionne.
Bonne lecture mes cœurs, on se retrouve dans les commentaires <3,
Bonne lecture à tous !*

Ce matin est étrange. Me réveiller chez lui, avec Meek, dans son lit m'était totalement étranger. Mais je ne me suis jamais sentie aussi bien. J'ai dormi à la perfection, au chaud, avec lui. Je me sentais invincible, je n'avais peur de rien, son odeur me faisait perdre la tête, ses bras me réconfortaient, sa respiration m'apaisait. J'ai dormi comme un bébé. Pour la première fois, je me réveille chez lui, et ça me fait tout bizarre. J'ai l'impression de pouvoir m'imaginer ici tous les jours. J'ai envie de me réveiller tous les jours ici, après avoir passé la nuit avec mon copain. C'est bien ce que font les couples je crois. Mais encore une fois, je pars toujours trop loin, j'oublie que notre relation est naissante. J'ai l'impression que ça fait une éternité que nous sortons ensemble, alors que non. Ce matin, je m'en fiche, de quand date notre relation, je veux juste profiter de cette vue plaisante: Meek, torse nu, un café à la main, accoudé sur son plan de travail, à travailler sur son ordinateur. Il se dandine d'un pied à l'autre, tout en buvant machinalement son café et en tapant quelques trucs sur son ordinateur. La vue est franchement agréable.
En face de lui, il y a une assiette, pleine d'œufs brouillés et du pain beurré, avec un café à côté et un jus d'orange. Mon ventre me trahi et gargouille. Se sentant observé, Meek se tourne vers moi et lorsqu'il m'aperçoit, il affiche un grand sourire. Il pose sa tasse sur la table et s'approche de moi en ouvrant ses bras. Je me colle à lui avec plaisir et lui entoure la taille. Il embrasse mon front et me sert fort contre lui. Il caresse mes cheveux et mes joues puis m'embrasse les lèvres, je bute avec douceur contre un goût de café.

– T'as bien dormi ? Il me demande, en me serrant une nouvelle fois.
– A la perfection ! Ton lit est tellement moelleux ! Trop bien !
– Tu veux plutôt dire que je suis moelleux, tu étais à moitié sur moi pendant toute la nuit. Il insiste sur le « je » et ris de bon cœur.
– Pff, je vois pas de quoi tu parles, t'es pas confortable du tout toi. Je fais mine de ne pas comprendre pour l'embêter et lui passe devant, la tête haute. Miam, ça a l'air trop bon !
– Préparé par mes soins ! Trop parfait comme homme. Je me moque de lui, lorsqu'il bombe le torse.
– Et pas du tout prétentieux ! Je ris, tandis qu'il m'accompagne.

Je n'arrive pas à me sentir mal, tout est beaucoup trop beau. J'aime rire avec lui, de bon cœur, pour une blague nulle. J'aime le voir faire son faux air arrogant qui le rend vraiment craquant. J'aime par-dessus tout ne pas prendre tout ça au sérieux, rire de tout et de rien, de bon matin, en sortant du lit. Tout ceci est un rêve éveillé, après nos paroles d'hier. J'ai l'impression que cette matinée parfaite pourrait durer une éternité.

– Dis... Gabriel, mon chou. Lorsque je prononce son deuxième prénom, il se retourne avec un air mi-énervé, mi-gêné. Je ne peux m'empêcher de glousser. Mon passe-temps favori numéro un: l'embêter.
– Mon dieu, non, ne m'appelle pas comme ça. Il me pointe du doigt, un sourire au coin des lèvres, en s'approchant de moi.
– Gaby chou... Je recule à mesure qu'il avance, j'ai tellement envie de rire face à sa mine. Gaby ! Je lache un cri lorsqu'il court jusqu'à moi et m'attrape par la taille d'une main.

Je me lache et ris, tandis qu'il essaye de se retenir. Je tire sa joue, ou un rictus s'étend et il se joint à moi.

– C'est franchement pas sympa d'utiliser mes propres informations contre moi-même. Je fais un rire sadique et il me coupe en m'embrassant furtivement les lèvres. Tais-toi donc petite sorcière.
– Si tu continues, la sorcière elle va te jeter un sort pour faire ce qu'elle veut de toi Gaby chou.
– Quel genre de choses ? Il sourit encore et je lui fiche une tape sur l'épaule.
– Me montrer tes tableaux par exemple, il serait temps ! Voilà qu'il tire la tronche, en mimant une tête de chien battu. Gabriel... Il fronce a moitié les sourcils, je souris de toute mes dents.
– Arrête de prononcer ce prénom, mange et si t'es sage, peut-être que je te les montrerai va.
– D'accord d'accord j'arrête. Il me traîne jusqu'au plan de travail, je m'assois et il me pose devant moi l'assiette, le café et le verre de jus. Il se poste devant moi, son café à la main, comment veut-il que je reste calme face à lui, son corps de rêve et ses cheveux tout décoiffés.

sous empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant