Chapitre 14 - plainitude et confession

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- petite nda avant de commencer !
helloooow ! j'ai mis en ligne un post qui est maintenant supprimé pour un casting de réelle identité du personnage de Gabbie. J'étais en pleine hésitation entre deux actrices qui me plaisaient particulièrement pour jouer le rôle (le visage du moins de Gabbie). *désolée à ceux qui n'ont pas pu voter, j'espère quand même que vous appréciez le personnage* et le choix a donc était fait ! Vous pouvez donc retrouver une image réelle (enfin réelle est un bien grand mot puisque cela reste fictif) de Gabbie !! J'espère que vous appréciez l'actrice qui jouera son « rôle ».
BonneLecture

Je suis censée répondre quoi à cela... Je connais rien à l'amour. Est-ce que je suis déjà tombée réellement amoureuse de quelqu'un ? Pas dans mes souvenirs. Meek a le don de me mettre mal à l'aise. Il est le meilleur pour cela. Il me regarde, avec ce regard sincère, et une douleur immense dans le bleu de ses yeux. Je n'arrive pas à répondre, je suis rouge comme une tomate et ma gorge me brûle. Je n'arrive pas à respirer. Voilà que j'agis comme une enfant, à me tripoter les doigts, pour éviter de le regarder. Je fais pitié à voir... Comment peut-il m'aimer moi ? Je ne le comprends pas.

– Arrête de dire des bêtises...et roule. Je dis d'une toute petite voix, sans même le regarder. Il glousse alors.
– À vos ordres maîtresse.

Je n'arrive pas à croire à ce qu'il vient de dire. Ses mots tournent en boucle dans ma tête. Je t'aime. J'ai envie de pleurer, parce que ces mots sont si beaux. J'ai envie de l'embrasser et de le prendre dans mes bras. J'ai envie de lui dire que je l'aime aussi, que je ne peux vivre sans lui, comme il me l'a dit. Mais n'est-ce pas stupide ? Je ne sais pas. Est-ce les mots qu'il veut entendre venant de moi ? Tout ça est inconnu à mes yeux, presque autant que Meek. Cette homme restera un mystère à vie pour moi. Mais je suis accro à lui. Je n'y peux rien, je suis du genre à m'attacher aux gens trop rapidement.

La route défile à une allure impressionnante sous mes yeux. Il fait grand jour, nous surplombons la ville, illuminée par le soleil. Elle est si belle à observer, encore plus de nuit. Je n'arrive plus à suivre, alors je décide de fermer les yeux, la tête calée contre le fenêtre. La main de Meek se pose sur ma cuisse, et sa chaleur me réconforte et m'apaise. Je croise mes doigts avec les siens, tout en gardant les yeux fermés. Il caresse avec lenteur le dessus de ma main, et je finis par m'endormir sans tellement m'en rendre compte.

Lorsque je me réveille, je me retrouve dans un grand lit, large et mou. Je n'ai pas envie de bouger, j'ai chaud et je suis bien. La pièce autour de moi est plutôt claire, il y a tout un pent de mur en baies vitrées, avec une vue magnifique de la ville éclairée. Le soleil se couche. Je pourrais observer cela pendant des heures tant c'est beau et reposant. Les draps sentent l'odeur de Meek, et j'aimerais rester à vie ici. Je plonge ma tête dans les coussins, en humant cette douce odeur. J'entends la porte coulisser, mais je n'ai pas envie de bouger. Le lit s'affaisse légèrement d'un côté et une main se pose sur la couverture, au niveau de mon dos.

– Gabbie, tu dors encore ? La voix douce de Meek me fait frissonner.
– Non, mais je suis trop bien ici. Je parle la tête dans le coussin. Rejoins-moi.

Il soulève la couverture, et se glisse à mes côtés, son corps tout proche du mien. Je retire ma tête des coussins et me tourne vers lui. Je caresse sa joue, tandis qu'il me regarde, avec un léger sourire au coin des lèvres. J'aime le picotement léger de sa barbe dans la paume de ma main. Il prend ma main dans les siennes et l'embrasse. Puis il passe un bras dans mon dos et m'attire contre lui. Mon corps se retrouve accroché au sien, et je cale ma tête dans son cou. J'ai chaud, je suis tellement bien. Je soupire d'aisance.

– Tu es si belle. Gabbie, je ne souhaite personne d'autre que toi. Sa voix rauque bat jusqu'à mes oreilles, et je me colle un peu plus contre lui. Je relève mon visage et l'embrasse sur les lèvres.
– Je ne peux pas m'empêcher de douter en permanence, et je me déteste parfois d'agir comme ça... Mais je suis sure de ceci, je reprends ma respiration, le regarde dans le blanc des yeux et reprends: tu es la plus belle chose qui soit arrivée dans ma vie et être loin de toi me fait perdre totalement toute réflexion logique...

sous empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant