*chapitre non corrigé, écrit sur des créneaux horaires très tardifs, veuillez donc m'excuser pour les fautes pour étranges tournures de phrases. Bonne lecture*
Je vois cette maison tout éclairée au loin, ces grands arbres l'entourant, l'a protégeant. Je me gare juste devant, ne pouvant la quitter des yeux, j'ai tellement hâte de les revoir, je ne peux m'empêcher de sourire. Je coupe le moteur, éteins les phares, souffle un bon coup et sors de la voiture. J'envoie un message à Meek, histoire de le prévenir que je suis arrivée et range mon téléphone dans mon sac.
Devant la porte d'entrée, mon poul s'accélère, le stress grimpe en moi, je cale mes cheveux derrière mes oreilles et toque enfin sur cette porte.
J'entends des pas rapides, la poignet se tourne et je tombe nez à nez avec mon père. Il me regarde de haut en bas, le temps me paraît long, personne ne parle mais d'un coup, il me fait un grand sourire et ouvre ses bras. Je souffle un bon coup et me faufile à l'intérieur.– Ma chérie ! Sa voix résonne dans mes oreilles, ça faisait si longtemps.
– Papa, ça fait du bien de te voir !
– Moi aussi ma fille, entre, ne reste pas sur le pallier ! Il attrape mon avant bras et me tire l'intérieur.Rien n'a changé, tout est à sa place. Le petit hall d'entrée, avec les paires de chaussures de papa et maman, ainsi que leur blouson, la même plante depuis des années dans un coin près de la porte. La même glace dans laquelle je me regardais au petit matin avant d'aller en cours, histoire de vérifier si mes cheveux étaient bien ou encore si ma tenue était sympa.
Rien n'a changé, toujours la même odeur des encens qu'utilise ma mère.
Je ne peux que me sentir bien, dans l'endroit de mon enfance, ou j'y ai passé mes plus beaux moments. Je continue mon chemin dans le salon, semblerait-il que le canapé est changé de sens. Un « besoin de changement » d'après mon père. Drôle perception du changement tout de même. Mais l'espace semble plus grand, les tableaux ornent toujours le mur, la télé toujours allumé pour personne, et le piano toujours près de la fenêtre. Mon père m'a appris à en jouer à mes sept ans. Après avoir vu une pub à la télé, j'ai fait mon petit caprice d'enfant et j'ai eu un piano digne de ce nom. Il était énorme et son acoustique était magique.
Je me rappelle m'être endormi plus d'une fois sur l'épaule de papa, lorsqu'il jouait ses mélodies. On peut dire que j'ai passé le plus clair de mon enfance sur ce siège, en face de ce piano, aux côtés de mon père.
Je fais marche arrière et me dirige vers la cuisine. Ah, quelle bonne odeur ! Je n'ai jamais su dire autre chose que ceci, à chaque fois que j'entrais ici. Ça sent si bon !
Maman aux fourneaux est un doux rêve. J'ai rarement cuisiné avec elle, mais j'adorais la regarder, assise sur l'îlot. J'étais comme sa petite assistance, je goûtais les plats et jugeais si oui ou non il manquait de sel, ou encore si ce n'était pas assez cuit. On peut dire que mes grosses joues sont dues à la cuisine de ma mère. Grâce ou a cause, je ne saurais dire...
Et comme toutes les mamans, la mienne a une collection particulière. Je ne sais pas d'où est venu cette idée au près de ma mère mais depuis des années, ma mère a une collection de tasse, qui viennent de tout pays. Allez savoir pourquoi, les mamans sont incompréhensibles.Et c'est lorsque je la vois, en train de cuisiner, que mon bonheur est complet, elle est dos à moi, il semblerait qu'elle ne met pas encore vu. Elle porte un vieux tablier avec marqué « ma maman est la meilleure des cuisinières » et je serais prête à parier qu'elle a ressorti cette vieille babiole que parce que je suis là. Je m'approche doucement d'elle, entoure mes bras autour de ses côtes et pose ma tête sur son épaule. C'est à peine qu'elle me frôle le bras, qu'elle me reconnaît.
– Oh ma puce ! Viens la que je t'embrasse. Sa voix tremble comme au téléphone, je ne saurais dire à quel point je me sens bien dès l'instant où j'ai vu son tendre visage.
Elle se tourne vers moi et me prend dans ses bras, je cale ma tête dans son cou, un long moment, puis elle m'embrasse les joues et le front avant de me reprendre dans ses bras.
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sous emprise
ActionSous emprise: Le charmeur charmé Il a tout pour lui, mais pas tout ce qu'il voulait vraiment, être comme les autres. Il va pourtant tomber amoureux du sourire de la serveuse de son café préféré, une fille comme les autres. C'est elle, qui va l'ap...