*desolée s'il y a des fautes, ce chapitre a été écrit en plusieurs soirées aux alentour des vingt-trois heures - minuit, ce qui explique la présence de fautes. Ahah, love*
Je suis réveillée, pour la première fois depuis des années, en plein milieu de la nuit. Je me réveillais souvent la nuit lorsque j'étais enfant mais plus depuis mes seize ans. Le soleil est encore loin et je n'arrive plus à me rendormir. Je me rappelle des événements de la soirée, une agréable soirée passée aux côtés de Meek. Je me suis endormie sur le canapé. Lorsqu'il s'en est rendu compte, il a dû me ramener dans mon lit. J'ouvre la porte de ma chambre et me dirige dans la cuisine. Je suis surprise de voir que Meek dort sur le canapé du salon, il est incroyablement calme et mignon.
Je suis tellement habituée à vivre seule qu'une présence me perturbe, au point de me réveiller, encore plus si cette personne est Meek, qui tourmente mon esprit jour et nuit. Sa respiration est lourde et sa poitrine se lève rapidement, est-il en train de rêver ? Je décide de ne pas le réveiller et je le couvre avec un plaid, car ses mains sont froides. Je monte en même temps un peu le chauffage. Je reste plusieurs minutes à le regarder dormir, c'est agréable. Il n'a pas l'air détendu, ses yeux bougent dans tous les sens sous ses paupières, il bouge la tête de gauche à droite tandis que sa respiration est plutôt forte, il sert les dents. Sa poitrine se lève et se baisse rapidement, et ses mains tremblent. Je pense qu'il fait un cauchemar, je n'ose vraiment pas le réveiller... Je me lève pour aller me chercher à boire à la cuisine. Je suis étonnée qu'il ne soit pas rentré chez lui, à quelle heure me suis-je endormie ? Je pars dans ma salle de bain pour me rincer le visage quand j'entends tout un coup une voix rauque, hurlante, pleine de douleur. J'accoure dans le salon et me tétanise quand je vois Meek, toujours hurlant, se tenant la tête à prononcer des mots que je ne comprends pas, tremblant et secoué par des spasmes qui le font se taper contre la table basse. Je cours jusqu'à lui et essaye de le réveiller, de le faire revenir à moi, je maintiens ses épaules, il est brûlant et tout transpirant. Il ouvre ses grands yeux bleus désespérés et transperce les miens. Je suis toute chamboulée tant son regard est plein de douleur. Une fois qu'il est un peu calmé, malgré qu'il tremble encore, je le prends dans mes bras. Il se laisse faire, puis me sert contre lui.– Je suis la, c'est fini. Je suis la. Ce n'était qu'un cauchemar, calme-toi... Je passe mes doigts dans ses cheveux trempés, il enfonce sa tête dans mon cou et respire fort. J'entends encore ses cris d'horreur dans ma tête et je me sens mal pour lui. De quoi a-t-il rêvé ? Ça devait être horrible, vu son état. J'ai envie de pleurer, tant ça me fait du mal de le voir abattu. Je suis la. Je lui répète sans cesse les mêmes mots. Je sens son coeur battre fort contre ma poitrine et ses doigts accrochent mon t-shirt. Je prends son visage entre mes doigts et sa respiration est tremblante, haletante. Ça va, d'accord. Il hoche la tête et se calme peu à peu. Je me lève pour aller lui chercher un verre d'eau. Il le boit cul sec et reprend sa respiration doucement, en s'asseyant. Je suis encore toute retournée par ce qu'il vient de se passer. Je ne l'ai jamais vu dans un tel état. Est-ce la première fois qu'il fait ce genre de cauchemars ?
– Je suis désolé... Je secoue la tête, est-il vraiment en train de s'excuser pour avoir fait un cauchemar, le pauvre. Je peux prendre une douche s'il te plait ?J'accepte et l'accompagne jusqu'à la salle de bain, il a la tête baissé et semble tout retourné lui aussi par la situation. Je lui tend une serviette et attend patiemment sur mon lit, en me rongeant les ongles. Je vois encore l'intérieur de ses yeux, ils étaient rempli de douleur, j'ai eu envie de pleurer, tant ma poitrine s'est serrée. Il ressort une petite dizaine de minutes plus tard, les cheveux mouillés, en train d'être secoués dans la serviette, il porte seulement son jean. Je ne peux m'empêcher de regarder son corps musclé, ses abdominaux bien tracés, ses larges épaules, son corps svelte, il dégage un tel charisme. Il est beau. Lorsqu'il enlève la serviettes de ses cheveux, j'ai de plus en plus de mal à respirer, ses mèches lui retombent sur le front, et malgré la situation, je ne peux m'empêcher de le trouver sexy. Une fois mes esprits reprit, je lui demande de venir à côté de moi, en tapotant mon lit. Il se couche lourdement à mes côtés et soupire, en fermant les yeux.
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sous emprise
ActionSous emprise: Le charmeur charmé Il a tout pour lui, mais pas tout ce qu'il voulait vraiment, être comme les autres. Il va pourtant tomber amoureux du sourire de la serveuse de son café préféré, une fille comme les autres. C'est elle, qui va l'ap...