/~Chapitre 9~\

62 8 2
                                    

Point de vue de Délilah :

J'ouvre mes yeux et tourne ma tête doucement de gauche à droite pour examiner mon environnement. Je me rend compte que je suis a l'infirmerie au moment ou je vois Mme Wilson entrer dans la pièce.

Arriver à côté du lit où je me trouve elle me regard avec bienveillance et me demande si je vais bien. Je me contente de lui répondre par un faible : Oui, mais je suis fatiguée. Elle ne m'en demande pas plus et me dit simplement qu'elle va me faire un mot pour que je puisse rentrer chez moi mais qu'il faut d'abord qu'elle appelle mes parents. Je baisse la tête et lui dit que je n'ai plus de parents, une larme coule le long de ma joue.

Elle bafouille des excuses avant de me dire que je peux y aller. Je me lève doucement pour éviter que ma tête se remette à tourner. Une fois debout je me dirige vers la sortie mais avant que j'ouvre la porte l'infirmière m'interpelle, je me retourne alors et elle me lance : « Tu penseras a remercier le jeune homme qui ta amener, il semblait très inquiet pour toi. Malheureusement je ne sais pas son prénom, il y a tellement d'élève dans cette établissement que c'est impossible pour moi de retenir touts les prénom. »

Après sa tirade je la remercie en souriant légèrement et sort de la pièce.

Une fois dehors j'inspire un grand coup pour faire pénétrer de l'air pur dans mes poumons puis j'expire.

Je me demande si je doit rester pour finir l'après-midi ou si je doit rentrer chez moi ?

Finalement je choisi la première option. Il ne reste que 10 minutes avant la fin des cours alors je décide d'aller me changer dans les vestiaires pendant qu'il n'y a personne.

Une fois changer la sonnerie a retentit dans tout les bâtiment et on vois tout les étudiant sortir en ce précipitant vers la cantine.

Je me décide aussi à sortir du bâtiment pour me diriger vers la sortit du lycée. Et non, je ne me dirige pas vers la cantine, je n'est pas les moyen de payer les repas alors je me contente de louper les déjeuner.

D'ailleurs en parlant d'argent, il faut que je trouve un emploie, j'ai vécu deux mois en me reposant sur les sous que je possédais mais mon compte commence à crier famine. Je commencerais à chercher dès se soir.

Je marche tranquillement en direction de la sortie quand quelqu'un m'attrape la main, je m'arrête et comme à mon habitude je commence à trembler. La personne se poste devant moi et je vois enfin son visage et deviner qui c'est ? Toujours la même personne, Lui. Je souffle d'exaspération et le contourne.

Je continue de marcher pour me diriger vers un banc, le même banc que celui de la rentrée. Je m'assied et laisse mon regard dériver dans le vide. J'entends des pas ce diriger vers moi mais je reste de marbre. Il approche du banc et s'assied à mes côtés. J'essaie de me montrer indifférente à cette proximité pour ne pas exposer ma faiblesse encore une fois.

Le silence nous enveloppe mais je crois que je préfère ça à un questionnaire de Monsieur populaire.

Alors que je pensais que le silence allais rester tel quel, il le brise en me demandant : « Tu as déjà manger ? »

Je ne sais pas si je doit lui répondre ou laisser ses questions sans réponse, comme d'habitudes.

Je tourne ma tête vers Lui et lui répond par une question pour éviter de me justifier sur le fait que je ne mange pas à la cantine.

Je décide de Lui demander : « -C'était toi ?

Il écarquille les yeux sûrement sous le choc que je me serve de mes cordes vocales.

-Quoi c'était moi ?

-Tu... je... l'infirmerie.

-Ah... euh oui c'est bien moi qui t'ai trouver dans les toilettes à moitié inconsciente, j'ai décider de t'amener a l'infirmerie et sur le trajet tu t'es évanouie.

Je me crispe. Si c'est Lui qui m'a apporter là-bas ça veux dire que... .

-Tu m'as amener comment ?

-Bah c'est simple je t'ai portée.

-Ah... Et bien merci..., arrivait-je à chuchoter.

-Tu sais Délilah c'est normal.

QUOI ? Il connaît mon prénom ? Nan, nan, nan, il n'a pas le droit de le savoir. Savoir le prénom d'une personne signifie le début d'un attachement. Il ne doit pas.

-Ne m'appelle pas par mon prénom, dit-je sèchement.

-Quoi comment ça ? Je t'ai fait quoi de mal ? Ou alors c'est par ce que tu ne sais pas mon prénom ? Je m'appelle...

-Non je ne veux pas savoir ton prénom !

-Si ! Je tient à ce que tu le sache. Je veux que tu penses à moi comme moi je pense à toi. Mon prénom c'est... . 

/~Renaissance~\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant