/~Renaissance~\

/~Chapitre 10~\

Point De Vue de Lui :

-Je m'appelle Neven.

-Je m'en fiche ne m'approche plus, compris ? »

Délilah se leva rapidement et je pouvais voir qu'Elle avait les larmes aux yeux. Je me leva et resta planter là, comme un con. Cette fille est vraiment compliqué et en repensant à tout ce que j'ai déjà fait pour Elle, un mélange de sentiments m'envahit. De la colère, de la déception, de la curiosité, tout est rien m'arrivait en pleines gueules comme un coup de vent gelé.

C'est la première fois que je reste autant de temps à faire des avances à la même fille, mais rien, elle n'est toujours pas passer dans mon lit, le pire c'est qu'Elle semble me fuir alors que je voulais au moins obtenir un contact de sa part. Goûter ses lèvres fines et rebondies m'aurais pousser à continuer mes efforts mais je n'est rien eu de tout ça et je commence à perdre du temps pour Elle alors que, en temps normal j'arrive à me taper deux meufs dans la semaine.

Vous devez me trouver salaud de dire ça, mais je suis comme ça. Le seul truc qui me perturbe, et bien c'est Elle, Délilah... D'habitude peux m'importe de connaître la vie de la fille que je convoite, le plus important pour moi et de l'ajouter à ma liste de conquête.

Bordel, alors on m'explique pourquoi je culpabilise de l'avoir désirer juste pour agrandir ma liste ?

Et puis j'ai tellement envie de la découvrir, je voudrais connaître ses goûts, ses secrets. Tout en Elle m'attire tel un aimant. Jamais l'attraction ne cesse et je me retrouve toujours quoi que je fasse, à ses côtés.

Avant de commencer mon défi, je pensais vraiment que c'était une fille banale, comme les autres, mais plus je jouais mon jeu de séduction plus je voyais des choses en Elle qui diffère de toutes les autres que j'ai conquis. D'abord sa solitude puis ses tremblement fréquent et enfin quand j'ai aperçu son bleu. Des signes qui me donnais envie de toujours être près, pour être sûr que si Elle tombe, Elle ne serais pas seul.

Point De Vue de Délilah :

Neven... 5 lettres qui forme un prénom court mais original, jamais je n'avais entendu ce prénom auparavant et j'aurais parié tout mon argent sur le fait qu'il porte un prénom des moins original comme tout ses voyous au style bad boy que l'on croise dans ces putin de bouquins mensongers à l'eau de rose.

Je suis définitivement dans la merde. Avant même de savoir son prénom je pensais déjà à Lui mais maintenant c'est encore pire. Ce qu'il m'a le plus intrigués c'est sa phrase on ne peux plus dragueur. Je pense et je sais au fond de moi qu'il m'a sortit ça pour me déstabiliser, rien de plus.

Après être partie je me suis réfugier derrière un buisson à l'abri des regards et j'ai verser quelques larmes. Je suis tellement faible bordel. J'aimerais arriver à me laisser aller pour rire avec Lui, juste une fois. C'est tellement dur. A chaque fois que je suis sur le point de sourire à ses idioties pleins de truc me viennent en tête et me crie de me méfier, alors je reste là, la tête baisser comme un chien battu, comme une personne insociable. Je sais pertinemment que ce n'est pas comme ça que je vaincrais ma peur, mais comment faire autrement ?

C'est décidé je vais tout faire pour rester loin de Lui, je ne veux plus qu'il m'approche, je ne peux plus supporter cette douleurs qui parcours tout mon être, quand à peine je l'effleure.

En repensant à notre échange, je me dis, que jamais je n'aurais du Lui poser cette question, mais je voulais tellement éviter le sujet de la cantine que j'ai été prise de court. Je me rend seulement compte que, oui, c'est bien Lui qui ma portée jusqu'à l'infirmerie.

Une image traverse mon esprit et ma respiration ce fait plus hésitante. Mon corps et secouer de spasme et un mal de tête envahit mon crâne.

Mon corps se crispe entièrement jusqu'à en provoquer des crampes. Je ne peux plus bouger. Mes crises d'angoisse prennent de plus en plus d'ampleur et je ne sais jamais comment me calmer.

Seule derrière mon buisson je n'arrive plus à rien. Mes yeux fatigue et j'ai une terrible sensation de sommeil qui m'atteint. Si je m'endort qui sais ce qu'il pourrait m'arriver. Je lutte intérieurement et après ce qui m'a sembler une éternité j'arrive enfin, petit à petit à reprendre raison.

Je me lève prudemment et me dirige vers le lycée.

Oh non je ne compte pas rater les cours, il ne faudrait pas que je passe pour une cancre au yeux des professeurs si je veux garder ma place d'anonyme dans la classe.

Mes jambes on bien voulu me porter jusqu'à la salle de classe, je ne sais par qu'elle miracle mais les cours n'ont pas encore commencés alors je prend place à mon bureau et sort mes affaires de français.

Étant seule dans la classe j'en profite pour calmer ma respiration.

Je lève la tête pour regarder l'heure mais mes yeux tombe sur autres choses ou plutôt quelqu'un d'autre.

Un garçon. Je ne le connais pas mais je sais qu'il est dans ma classe, rien de plus.

Il me regarde avec un sourire mauvais en coin. Je déglutit difficilement et tourne la tête.

Je l'entend, il approche. Les semelles de ses chaussures claque sur le sol dans des bruits sourds signe qu'il veux montrer sa présence. Arriver à mon niveau il pose sa paume sur le dessus de ma main.

Ce geste m'écœure et je me retire violemment. Cela ne lui plaît pas, alors il décide de me montrer qui domine en me regardant dans les yeux avec un regard abyssale, noir et surtout profond. Sachant pertinemment que je n'ai pas le dessus sur la situation je baisse les yeux en signe de soumission.