Je le savais, j'en étais persuadé. Encore un événement qui va me détruire. Je ne connais aucunement les intentions de ce type mais rien que ses yeux me suffisent à faire des cauchemars.
Je ne sais même pas l'heure qu'il est, le cours peut commencer dans 5 minutes comme dans un quart d'heure.
Mes pensée furent couper net au moment où il posa ses deux mains sur mes épaules, fermement comme pour éviter que je sursaute. J'étais paralysée, ce qui ne changeait pas de mes réactions habituel mais à ce moment précis j'aimerais pouvoir être la boxeuse que je sais être quand je suis seule devant les sacs de frappes. Malheureusement je restais pétrifiée à l'idée d'encore me faire toucher si j'agissais de manière stupide, alors comme à chaque fois je subis.
Il commence à placer ses mains sur mes hanches en se penchant pour effleurer mon cou de ses lèvres. Ce contact répugnant me fit lâcher un gémissement de détresse, il me plaqua une main sur la bouche comme réponse à mon mécontentement. A chaque souffle s'écrasant sur ma peau, mon corps tremble de plus en plus.
Et enfin quand je n'y croyais plus la sonnerie me sauve. Il se retire vivement de moi et je me lève en partant en courant pour aller me réfugier au toilette. En passant dans l'embrasure de la porte je l'entend me dire : « Sauver par le gong, comme cendrillon. A une prochaine dégustation princesse. »
Quand je l'entend prononcer la fin de la phrase un sanglot m'échappe alors que je court encore pour fuir le plus vite possible.
Une fois aux toilettes du dernier étage, celles qui ne sont jamais utilisées, je m'effondre en me laissant glisser contre la porte.
Encore un événement qui est contre moi, qui m'enfonce encore plus dans mon androphobie.
Point De Vue de Neven :
La fin de la pause déjeuner a sonné et je n'ai toujours pas aperçu Délilah. Elle doit sûrement être en classe.
Une fois arrivé à la salle je ne la vois pas à l'intérieure, pourtant ses affaires sont déjà installées sur son bureau, je m'approche de ce dernier et vérifie qu'il s'agit bien de ses affaires de français et il y a effectivement sont manuels ainsi que... Attendez ! C'est quoi ce bordel ? Pourquoi il y a écrit « Ne cherche pas à t'approprier ce qui m'appartient. » sur sa table ? Il y a également d'autre insultes inscrites autour de cette phrase qui règne au milieu de son bureau.
Je vais m'asseoir à ma place et commence à chercher qui peut bien en vouloir à Délilah ? Je ne peut pas accepter que quelqu'un s'en prenne à elle, ma protégée.
Le cours de français débute et Délilah répond absente à l'appelle.
Tout au long du cours mes pensées divagues et je garde la tête rivée vers la porte au cas où elle arriverait enfin.
L'heure de français touche à sa fin et Délilah n'a pas montrer un seul signe de vie.
Il reste encore une heure de cours avant la pause donc c'est soit je sèche pour me mettre à sa recherche soit j'attends patiemment qu'elle montre le bout de son nez.
Je réfléchie à chaque options avant que le prof ne débarque dans la classe et m'empêche de partir, si jamais je choisi d'aller la chercher.
Je fini par me décider et reste donc assis sagement à ma place, comme un chien qui attend impatiemment le retour de son maître.
Le prof arrive et je continue de fixer l'entrée jusqu'à ce qu'il ferme la porte.
Étant placer au fond je vois la globalité de la classe et c'est au moment où j'observe, table par table, que je m'aperçois que Julia la pouf est également absente.
Je fait le lien avec Déliah. Elle ne sont pas là toutes les deux et bizarrement ce que j'ai vu d'écrit sur la table de Délilah me ramène directement à Julia. C'est vrai que cette garce est déjà passée dans mon lit et que depuis cette nuit là elle a cru qu'elle pouvait coller l'étiquette « propriété privé » sur mon front, mais ce qu'elle n'a pas compris c'est que j'en ai rien a foutre d'elle, c'est même pas un bon coup putain !
En réfléchissant de plus près à la situation je me rend compte que Julia s'en est déjà pris à ma protégée quand elle était dans mes bras, tremblante. Et c'est vrai que, quand la peste à débarquée Délilah essayait de toutes ses forces de s'échapper de mes bras et à vrai dire j'ai eu du mal à la retenir.
Un déclic se produit instantanément dans ma tête. Je suis sûr que Julia a fait bien plus qu'écrire une simple phrase sur sa table, mais quoi ? Je ne peux plus rester en place et décide de partir à sa recherche.
Je me lève et prétexte une envie pressante. En sortant dans le couloir je tend l'oreille pour vérifier que je n'entend personne. Puis je me met en route, bien décidé à savoir où elle se cache. Je me rend d'abord dehors en me dirigeant vers le banc où elle à l'habitude de s'asseoir mais elle n'est pas là. Je retourne à l'intérieure et vais chercher dans les toilettes pour femme du rez-de-chaussée, vu que à cette heure il n'y a personne. Toujours pas là.
Je monte d'un étage et inspecte les toilettes encore une fois en trouvant seulement une pièce vide.
Je suis maintenant au deuxième étage et en entrant dans les toilette j'entends un petit cri étouffé pourtant il n'y à personne mais j'entends encore ce même cri.
Guider par ce son je me précipite au dernière étage et me dirige automatiquement dans les toilettes. Quand j'arrive devant la porte, elle est entrouverte, je peut donc entendre des voix ou plutôt une voix. J'écoute un moment et me rend compte rapidement que la seule personne qui parle n'est autre que Julia et cela m'étonnerait qu'elle loupe les cours pour venir parler toute seule dans les toilettes du troisième étage. Julia fini son discours en tapant violemment dans quelque chose ou quelqu'un.
J'entends qu'elle se dirige vers la porte alors je me réfugie dans les toilettes pour homme pour éviter d'être aperçu. Quand je suis certain que la peste n'est plus dans les parages je vais directement voir dans les toilettes pour femme.
Je passe d'abord la tête pour voir l'ensemble de la pièce et quand mon regard tombe sur Délilah, recroquevillée dans un coin, les larmes dévalant ses joues et tremblante, je rentre rapidement et m'avance vers elle. Sûrement un peu trop rapidement car quand elle relève la tête elle se recule précipitamment et se cogne violemment contre le mur et un râle de douleurs s'échappe de ses lèvres.
Je ralentie ma course pour m'avancer plus doucement mais quand j'arrive à un mètre d'elle elle met ses deux mains en avant comme pour créer une barrière entre elle et moi, je pose délicatement ma main sur une des siennes mais elle se relève rapidement et en grimaçant. Je la suis du regard sans comprendre pourquoi elle réagit comme ça. Puis quand je pensais qu'elle allait sortir de la pièce en me laissant en plan, elle s'effondre au sol et ne bouge plus. Mon souffle se coupe et en une seconde je me retrouve auprès d'elle. Je la soulève doucement dans mes bras en restant à genoux.
Point De Vue de Délilah :
Je veux que tout s'arrête.
Partir pour ne pas revenir
Laisser ce monde,
avec tout ces être immonde
Je n'attend qu'une chose,
Mourir.
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/~Renaissance~\
Teen FictionEn pleine reconstruction la jeune fille de 17 ans ne pensais pas que sa vie changerais encore. Et pourtant... Entre interdiction et tentation que va t-elle choisir ? /~Histoire commencée le 26 novembre 2016~\