/~Prologue~\

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Un soir d'été, je me promenais pour profiter de la fraîcheur.

J'étais habillée simplement, un pantacourt bordeaux et un tee-shirt blanc.

Pourtant un groupe de garçons me suivaient discrètement, en parlant tout bas, il parlaient grossièrement et ça me donnais envie de vomir.

Quand tout à coup une main se posa violemment sur mon épaule.

Je n'est eu le temps que de parcourir quelques mètres avant qu'ils me rattrapent et me plaque contre un mur. Une main se posa violemment sur ma bouche, je ne pouvais pas crier et il n'y avais personne aux alentours, j'étais entre les mains de ces garçons répugnants et qui sait ce qu'ils allaient me faire.

J'ai essayée de mordre dans la main qui retenait mes cris mais cela n'a fait qu'aggraver ma situation. Ils étaient maintenant deux pour me maintenir en place, ils serraient fort et je commençais à voir trouble.

Ensuite tout c'est déclenché très vite, d'abord des coups, puis ils enlevèrent mes vêtements un par un en les balançant sur le sol et pour clore cette agression il me prirent la chose que je gardais précieusement, ma virginité.

Cette simple agression se transforma en viol.

Une fois leur affaire terminée ils me laissèrent là pour morte, je me réveilla quelques heures plus tard dans la nuit, j'étais dévêtu et j'avais froid.

Après une vingtaine de minutes à marcher je trouva enfin ma maison, je rentre doucement et je m'effondra par terre. Mes parents, qui étaient encore dans le salon se rapprochèrent de moi, ils essayaient de comprendre mais j'étais incapable de parler, je monta dans ma chambre sans un mot, sous le regard perdu de mes géniteurs.

Le lendemain je me réveilla avec un mal de crâne insoutenable, j'étais donc descendu en bas pour prendre une aspirine, je me dirigea doucement dans la cuisine quand je surpris une conversation entre mon père et ma mère : « mon père : -Je ne veux plus la voire dans cette maison ! On s'est trompés d'enfant, elle ne nous correspond pas ! Cette pute ne pourra jamais être notre fille ! Je veux que cette garce parte de chez nous ! Nous n'avons pas adopté la bonne !»

Ma « mère » ne répondais pas mais semblait être d'accord avec cette odieux personnage qui était censé être mon père mais qui étais en fait juste un homme qui a joué le rôle de la présence masculine que la plupart des enfants possèdent,ou devrait posséder.

Je remonta choqué par ce que je venais d'entendre. Pressée de quitter cette maison de fou, je mis les affaires les plus importantes dans mon sac à dos et descendu au rez-de-chaussée à toute vitesse, mon « père » gueulait encore dans le salon, je quitta donc la maison en claquant la porte.

J'avançais sans me retourner quand un cri me fit sursauter : « Bon débarras ! ».

Mes « parents » étaient vraiment contents que je parte de leur vie.

Je continuais de marcher malgré la douleurs de mes bleus et autres blessures que ces pervers m'avaient infligé la veille, rien qu'en y repensant une larme coula puis deux jusqu'à ce que ma vision devienne flou. Je m'essuya du revers de la main et entra dans ce grands bâtiments, ce bâtiment qui deviendrait ma maison à partir d'aujourd'hui.

/~Renaissance~\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant