PROLOGUE

224 16 10
                                    

Cher lecteur, je voulais  t'informer qu'il s'agit du premier véritable roman historique que j'écris

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Cher lecteur, je voulais t'informer qu'il s'agit du premier véritable roman historique que j'écris. L'écrire est pour moi une véritable passion qui me transporte plusieurs siècles auparavant, alors j'espère qu'elle te transportera également.

***************************

Voici l'arbre généalogique de la famille De Gontaut, il vous servira tout au long de la lecture

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Voici l'arbre généalogique de la famille De Gontaut, il vous servira tout au long de la lecture.

***********************



5 juillet 1743, domaine de Gontaut,

demeure des domestiques,

Biron, Périgord,

Frosine s'allongea dans l'herbe rafraichit par la nuit. Son souffle s'apaisa au contact de l'humidité. Soudain le ciel se mit à tanguer au dessus d'elle faisant valser les milliers d'étoiles prisonnières de cette sombre nappe bleue. Son regard chavira et le sol se mit à trembler lui aussi. Une sueur froide glissa le long de son dos et se mêla à l'humidité de l'herbe. Tout semblait tourner autour d'elle, comme si elle était devenue le centre de l'univers. Son souffle se fit haletant. Son corps manquait d'air, comme englouti.

Soudain, un bruit sec fusa. Frosine se redressa et observa son père sortir en trombe de la maisonnée où elle vivait avec ses parents et les autres domestiques du domaine. Un domaine qui appartenait à Charles-Armand de Gontaut, deuxième duc de biron, militaire et aristocrate français, vieillis par les traits de la bataille et engraissé par les titres de noblesse.

A bout de force, elle ne parvint pas à se relever. Elle se mit à ramper sur quelques centimètres. Elle vit s'étendre dans le ciel la fumée claire qui émanait de la cheminée. Enfin, elle s'évanouit emportée par la fièvre.

Le lendemain, alors qu'un domestique l'avait trouvée à demi-morte dans le jardin et l'avait emmené dans sa chambre, il lui apprit que sa mère avait trouvé la mort.

Avec effroi, un homme portant l'habit s'avança vers elle. la croix blanche qui pendouillait à son cou s'imposa à l'esprit de Frosine avec force. Ses yeux peinaient à rester ouverts et pourtant la jeune fille semblait se maintenir à quelque chose. L'homme passa un gant d'eau froide sur sa tête et murmura : « pauvre enfant, perdre sa mère et son père le même soir est une chose bien dur à encaisser. »

A ces paroles pourtant pleines de délicatesse et bien maladroites malgré elles, Frosine succomba au sommeil. A l'aube de ses quatorze ans, sa mère venait de perdre la vie en voulant la donner. Son père avait pris la fuite en apprenant la mort de sa femme et celle de son fils tant attendu. A quoi pouvait-elle bien s'accrocher, elle qui n'avait plus d'attache ?

Dans l'ombre de la lumière (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant