C H A P I T R E - 77

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Samedi 14 février 2015, 04h07, Sydney, Australie.

Je me levais et marchais à travers la petite chambre d'hôpital. Je regardais par la fenêtre.

Moi : J'étais amoureuse de toi.

Il me regarda, sans comprendre.

Moi : La première année où je t'ai connu. J'avais flashé sur toi. J'attendais désespérément que tu viennes me parler ou que tu me remarques. Et un jour tu l'as fait. Mais tu es devenu mon meilleur ami, mon frère. Et mes sentiments ont commencé à s'estomper, puis j'ai fini par t'aimer à nouveau, mais comme un frère. Calum, t'as été le premier garçon dont j'ai été amoureuse. Crois-moi que si tu m'en avais parlé je t'aurais écouté.

Calum : T'aurais vraiment dû venir me parler. Quand on s'est connu j'étais vraiment trop con, je faisais pas gaffe aux filles comme toi. J'aimerais tellement revenir en arrière et recommencer...

Moi : Je... je sais pas quoi te dire Calum...

Calum : T'as rien besoin de dire. Mais j'avais besoin de t'en parler, aujourd'hui je suis sur un lit d'hôpital et j'ai de la chance d'être en vie. Et je refuse de quitter ce monde avec le regret de ne rien t'avoir dit.

Moi : Je peux pas prédire l'avenir. Je sais pas si dans un mois, un an ou même dix je serai encore avec Luke, mais pour l'instant... je l'aime vraiment et je compte pas arrêter notre relation... Mais saches que ça me touche énormément ce que tu me dis. Et je t'aime Calum, je t'aime vraiment, peut-être pas comme tu le voudrais mais je t'aime, et si un jour tu arrives à trouver quelqu'un qui t'aime autant que moi tu auras trouvé la bonne personne, crois-moi.

Je m'approchais de lui et le pris dans mes bras.

Moi : Je vais dire aux garçons de venir.

Je sortais de la chambre et dis aux garçons d'y aller.

Pendant ce temps, j'allais demander des informations au médecin.

Il se trouvait quelques mètres plus loin.

Moi : Bonjour, c'est encore moi, je viens vous déranger une dernière fois. J'aimerais savoir comment faire pour aider mon ami à arrêter la drogue, c'est pas du tout son genre en temps normal... Je veux vraiment qu'il se sorte de ça le plus tôt possible.

Médecin : Vous savez, même les personnes que vous ne pensiez pas capable de prendre ce genre de stupéfiants peuvent se révéler vraiment accro, je vous conseille d'en parler avec lui, de ne pas le brusquer dans cette démarche, sinon il pourrait devenir violent si un manque s'installe. Il faut lui faire comprendre les dangers s'il n'en est pas conscient et l'inciter à se débarrasser de cette addiction en l'aidant, pas en le forçant. Et si, au bout de plusieurs semaines vous ne voyez aucune évolution, il existe des centres de désintoxication qui sont spécialement là pour aider ces personnes à s'en sortir. Nous avons des brochures dans le hall si cela vous intéresse.

Moi : Merci beaucoup. Nous allons avoir une conversation avec lui.

Je retournais à sa chambre et y entrais.

Moi : Calum, est-ce que tu veux que j'appelle tes parents ? Je sais bien que t'es plus un gamin mais t'as peut-être envie de les voir, enfin j'en sais rien.

Calum : C'est gentil, mais je veux pas qu'ils s'inquiètent pour moi. Ca va aller. Les médecins m'ont dit que s'il n'arrivait rien d'anormal je pourrais sortir demain dans la journée.

Ashton : C'est cool alors. Repose-toi. On va rentrer et t'auras qu'à nous appeler lorsque tu pourras rentrer, ok ?

Calum : Merci les gars. Encore une fois, je suis vraiment désolé.

Michael : T'en fais pas. On fait tous des erreurs, certains en font juste des plus graves.

Nous quittions sa chambre, nous allions ensuite vers le parking, en sortant de l'hôpital, je pris une brochure qui parlait d'un centre de désintoxication qui était dans la région, juste au cas où.

Arrivés à la maison, je n'avais qu'une seule envie : aller dans la chambre de Calum et me débarrasser de l'éventuelle drogue qui pouvait s'y trouver. Mais je repensais à ce que le médecin m'avait dit, il était inutile de forcer les choses, ça pourrait tourner encore plus mal, et je connais Calum, il déteste que l'on touche à ses affaires en son absence. J'allais donc m'abstenir et attendre son retour.

Ashton et Michael étaient montés pour tenter de continuer leur nuit.

Luke : Tu m'en veux toujours pour tout à l'heure ?

Je m'asseyais sur le canapé.

Moi : Calum a fait une overdose, j'ai pas la tête à parler de ça.

Il se mit à côté de moi.

Luke : J'ai foutu Sally dehors.

Moi : Vraiment ?

Luke : Enfin pas là ce soir, je lui ai dit que demain matin elle devrait s'en aller.

Moi : T'as fait ça pour moi ?

Luke : En grande partie, oui, mais je la supportais pas non plus.

Je ne savais pas quoi dire, je souriais simplement.

Je posais ma tête sur ton épaule.

Moi : Je t'aime, Luke.

Luke : Je t'aime aussi Hayden.

Quelques secondes plus tard, je m'endormais.

All the love. C.

amnesiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant