En allant vers la salle à manger, Caroline entend la voix de sa mère derrière la porte de son bureau.
-Bon, d'accord j'accepte de ne pas porter plainte, contre vous, mais il faut accepter ce compromis. (...)Mais bien sure je suis bien consciente de l'importance de cet acte sur sa vie et celle de ma fille, mais je ne vois pas d'autre choix. De plus, s'il ne voulait pas en arriver là, il n'avait qu'à ne pas aller fricoter avec ma fille. Il la prend pour qui? Nous sommes des femmes sérieuses avec des principes et aussi une bonne réputation. À vrai dire, je ne vois aucun choix que de l'épouser.
L'épouser, mais de quoi elle parle? Caroline, se dit-elle inquiète entendre ce mot à nouveau.
Furieuse, elle décide d'aller lui parler. Quand elle arrive devant la porte du bureau de sa mère qui appartenait à son défunt grand-père, elle découvre que la porte était verrouillée. Elle décide de retourner se changer pour ensuite partir déjeuner en attendant de la voir pour savoir ce qu'elle mijote.
Arrivé à table elle voit sa sœur lire un magazine à potin espagnol. Une fois assise à table, celle-ci lui lance le magazine.
-Regarde la page 6. Dit-elle d'une voix autoritaire.
Caroline, ne comprenait pas ce geste. « Mais qu'est-ce qu'ils ont aujourd'hui ? »
Elle ouvre le magazine en lâchant un grand soupir. Après quelques pages quelle tourne en faisant du bruit, elle tombe sur la photo d'Ernest. Celle-ci a comprit que c'était une photo prise la veille. Le soir du drame. Elle a reconnue son smoking et le palais où elle était. Sortant avec ses gardes accompagnés de policiers, il regardait droit devant lui. Impossible de devinait ce qu'il ressent, mais c'est certainement pas de la joie. D'ailleurs, le magazine, raconte qu'il a passé toute la nuit interrogé par la police avant d'être relâché par manque de preuves. Pour la simple raison, que la victime ne s'est pas montré et que personne n'a portée plainte contre lui. Seulement, il y a des choses dans ce monde qui peuvent être pire que des preuves. C'est les rumeurs. Certaines peuvent êtres farfelus et très anodins. Mais d'autres peuvent semer le doute, te coller à la peau entacher ta vie entière et cela même-si elles peuvent êtres fausses. Cette rumeur fait partie de cette catégorie.
Pourtant, celle-ci semblait horrifiée de le voir avec la police et surtout une affaire qui la concerne soit rendue publique. Ce sera un cauchemar si on la dévoile. Sa vie sera finie.
-Ah non! Dit-elle en paniquant et jetant le magazine sur la table comme un affreux déchet qu'il faut absolument s'en débarrasser.
-Hum, si au moins je ne t'avais pas emmené. Dit Clara en tournant la petite cuillère dans son café.
À cet instant Katia entre dans la pièce. Elle s'assoit à table et verse du thé dans sa tasse. Elle prend une gorgée et pose doucement la tasse sur la table. Elle regarde Caroline et décide de commencer à lui parler d'une façon calme et posé, comme si de rien était.
- J'ai parlé avec Jacob l'avocat du comte et j'ai envisagé une solution radicale, mais qui peut clore pour une fois l'histoire du bal de Suède... C'est que tu l'épouses!
Clara recracha son café sur sa tasse tellement elle a été choqué par la solution de sa mère. Caroline son sang se fige ce qu'elle entendait ce matin, était bien vraie. Plus que le temps passe plus que sont geste était plus grave que ce qu'elle pensait.
-Lui est-il d'accord avec cette idée?
-Bien sûre que non! Il est aussi furieux que toi sur cette histoire. Il ne peut même plus sortir dehors, car à Londres tout le monde en parle et son image s'est ternie. Une image qu'il a essayait de reconstruire durement, après la mort de sa femme. À vrai dire même son avocat n'est pas d'accord.
-Je refuse de me mêler à tes ambitieux projets, tu veux me faire un mariage arrangé, c'est ca? Eh bien, tu as ma réponse c'est NON!
-Ma chérie, c'est les conséquences de tes choix, je ne t'ai jamais demandé d'aller en Suède pour créer un scandale avec le comte, mais finalement, moi ca m'arrange, et tu es mieux d'accepter c'est une obligation. De plus, lui aussi il ne t'aime pas, alors vous ne verrez surement pas souvent c'est comme si tu étais célibataire, mais avec une alliance au doigt et vivant en Bavière. Dit-elle en souriant légèrement, comme pour faire preuve de gentillesse, alors que son plan est plutôt machiavélique.
-Quoi j'irai jamais là bas il fait trop froid, gris, et... En plus, je me suis juré de rester à vie en Algarve. Je suis une fille du sud la neige et le froid ce n'est pas pour moi.
-Oh ma fille pas besoin d'en faire un drame. Tu as trop de préjugés sur les pays nordiques. Il neige et fait froid seulement durant une partie de l'année et ce n'est pas comme si on va t'envoyer au Canada.
Leur discussion se fait interrompre, par la bonne, Roberta, qui apporte le téléphone à ma mère.
-Oui, Jacob, comment allez vous? D'accord, oui! Je lui ai parlée et elle est tout à fait consentante à ce mariage. Très bien on en discutera. À demain, alors.
Elle finit par raccrocher le téléphone.
-Rien n'est sûre pour l'instant, mais ils viendront demain nous voir! Dit-elle en regardant ses filles avec un grand sourire.
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Au-delà des apparences (Terminé)
RomanceTout avait l'allure d'un conte de fée. Caroline Marquez, jeune femme vivant dans la campagne au sud du Portugal, ne s'attendait pas à croiser un jour le chemin d'un mystérieux Comte bavarois aussi riche que puissant. Cette rencontre, changera sa v...