Au-delà des apparences (Terminé)

Le desaccord

Deux Mercedes, freinent de façon sèche devant la demeure. La portière s'ouvre Ernest sort habiller d'un costume bleu pétrole et d'une cravate noire corbeau. Il boutonne sa veste, comme s'il s'apprêter à aller à une réunion d'affaire de toute urgence. Ces gardent sortent précipitamment de la voiture de derrière pour l'entourer.

-Hum, je vois que votre efficacité à diminué.

-Excusez nous monsieur, cela ne se répétera plus. Dit l'un deux.

Jacob, que l'on appelle Jack, l'avocat d'Ernest sort à son tour en rejoignant son client. Il regarde la gigantesque demeure des Marquez au style arabo-espagnol.

-Ils sont moins modeste que vous m'en avez parlez. Lui dit-il en se penchant vers lui.

-Je suis aussi surpris, que vous Jack. À savoir ce que j'ai vu en Algarve était une farce.

La grande porte de la maison en fer noir s'ouvre. Katia sort discrètement, comme par peur d'apparaître. Le comte s'avance vers elle.

-Bonjour, madame Marquez. Dit-il en lui tendant la main.

-Comment allez-vous Ernest.

Il lève un sourcil, surpris qu'elle le tutoie, mais semblait méfiant en durcissant son regard devenant un bleu aussi fade que le ciel gris.

-Entrez, on vous attendez dit-elle d'un sourire digne de son hypocrisie.

En entrant ils traversent un jardin magnifiquement décoré par des plantes suspendues. Dans le hall de la maison se tenait, Roberta et Martha. Il reconnut vite cette dernière, c'était celle qui travaillait en Algarve et semblait bien proche de Caroline.

-Martha, comment allez-vous la regardant en lui tendant un léger sourire.

-Bien, monsieur. Dit-elle avec un accent portugais.

L'anglais n'est pas une langue que Martha maitrise bien. Elle a apprit que l'essentiel pour communiquer avec des touristes anglais, quand elle travaillait dans un petit restaurant au bord de la plage.

Ensuite, Katia le dirige dans son bureau tout en acajou avec une immense bibliothèque. Le comte était surpris de la voir aussi intellectuelle.

-Cette maison, vous l'avez depuis longtemps?

-Depuis, un an elle appartenait au père de mon mari.

-Ah d'accord.

-Je vous invite à vous asseoir, dit elle en s'installant à son bureau.

Le comte et Jack s'assoient, sur les deux chaises devant le bureau en velours rouge foncé. Les gardes restent debout derrière eux.

-Bon la discussion peu commencer, alors j'aimerai parler du mariage!

Un silence, commence à peser.

-Madame, aucun mariage n'est prévu c'est un refus catégorique pour cette proposition. Dit Jack.

-Mais vous m'avez dit...

-De plus, j'aimerai savoir où se trouve votre fille? Lui dit-il en coupant la parole et regardant de gauche à droite pour faire signe de son absence.

-Ah oui, bien-sûr Caroline, elle va bientôt arriver. Veuillez m'excuser je vais aller la chercher. Dit-elle gênée.

Katia l'a presque oubliée. Elle sort en allant vers la chambre de la jeune fille. Cependant en tournant la pognée elle se rend compte que la porte est fermée.