Chapitre 9

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Rien que ça.. Je ne suis pas encore une experte mais.. Quand même ! Ils sont très puissants, ce sont leur propre mot ! Ils risqueraient d'y rester avec un plan aussi bancal.

- Vous voulez vraiment les assassiner ? Le meurtre n'est pas toujours une solution !

D : - Oh que si !

E : - Arrête ça Damon ! Elle a raison, je n'aime pas tuer de sang froid, même ces personnes qui veulent ma peau. Il doit y avoir une autre solution. 

Enfin quelqu'un de lucide ! Vampire ou pas j'ai encore du mal avec la notion du meurtre. C'est illégal ! Je ne veux pas finir ma vie en taule. Stefan se redresse pour prendre de la contenance, faisant ainsi face à toutes les personnes de cette pièce. Il est assez impressionnant, grand et musclé, avec des yeux transparents. J'ai l'impression de pouvoir lire en lui, comme dans un livre ouvert à cet instant.

S : - C'est dans notre nature le meurtre, ça fait partie de notre instinct de prédateur ! Désolé si ça gêne votre sensibilité les filles mais je n'abandonnerai pas l'idée de tuer Klaus et sa famille de bras cassées.

Je soupire mécontente. Ce n'est pas une question de sensibilité mais de bon sens ! Pour éliminer un problème il faut arracher les racines, pas la surface. Je les trouve pas très malin d'agir ainsi.. Ils n'ont aucune chance de tuer qui que ce soit à cette soirée ! Je marmonne dans ma barbe en tournant le dos :

- Les vampires..

D : - Attend de voir les sorcières ma grande ! Nous sommes de vrais petits anges à côté d'elles.

Il lève son verre en direction de Bonnie qui lui dit de la fermer. J'ai tendance à vouloir faire bien plus confiance à une sorcière qu'à un vampire, mine de rien. Apparement Damon ne se fait pas que des amis. Qui n'a-t-il pas à dos sérieusement ? J'esquisse un sourire à Bonnie, bien répondu. Je regarde ma montre en plissant le nez, je dois y aller ma mère va devenir folle en ne me voyant pas à la maison lorsqu'elle rentrera. De plus est, à cause d'eux j'ai raté les cours aujourd'hui, ce qui fait que je risque de me faire passer un savon.

Je récupère ma veste qui était posé sur le dossier d'un des fauteuils, et souris timidement aux autres.

- Bon bah, salut. On reparlera de ça un autre jour.

Ils me disent au revoir, excepté Damon qui boude dans son coin. Je regarde mon téléphone pour voir si ma mère n'a pas essayé de me joindre. Et elle a essayé, plusieurs fois, j'ai même reçu des menaces de mort pas message. Génial, merci les gars, le but était de tuer Klaus et au final c'est moi qui vais mourir. Il est presque dix-neuf heure, le soleil s'est déjà quasiment couché, plongeant les rues dans le noir. J'ai encore de la marche devant moi, pourvu que ça passe vite parce que je déteste ce calme bien trop silencieux à mon goût. Je ne suis pas spécialement habituée à entendre des voitures, je viens de la campagne rappelons le, mais dans une ville comme Mystic Falls je m'attendais au moins à ce qu'il y ait plus de circulation. Cette ville est définitivement étrange.

Trop absorbée par mes pensées, je fonce dans une personne, où plutôt son torse. Je relève la tête en gémissant légèrement de douleur, et aperçois deux yeux bleus me fixer, c'est Klaus. Que fait-il ici à cette heure ci ? Je pensais qu'il préparerait sa soirée dansante, où qui profiterai de ses retrouvailles avec sa tendre famille.

- Désolée. Qu'est-ce que tu fais ici ?

Je me frotte le front en soupirant. Je ne lui fais pas confiance, est-ce qu'il me suivait ? Il hausse les épaules en mettant ses mains dans ses poches.

K : - Je me balade, est-ce un crime ?

Son ton est assez froid, et son regard plus mysterieux et intrépide. On dirait qu'il a découvert quelque chose d'intéressant sur moi, parce qu'il semble beaucoup plus méfiant que la première fois. Ça ne me rassure pas vraiment. Je le vois me fixer et des petites veines se forme sous ses yeux, qu'est-ce que..

- Il y a un problème ?

Il s'avance un peu plus, automatiquement je recule d'un pas en posant ma main sur son torse pour le faire reculer. La peur monte en moi comme une fusée, qu'est-ce qui va se passer ? Il va pomper mon sang et plus jamais je ne reverrai ma mère ? Cette pensée me fait tressaillir et j'avale difficilement ma salive. Je n'ai pas peur de la mort, certes, mais l'abandon est une peur bien plus présente que toute les autres chez moi.

K : - As-tu peur de moi ?

Qui n'aurait pas peur !

- Devrais-je avoir peur ?

Mon corps touche le mur en brique d'une bâtisse. Je le sens prise au piège ! Impossible de le regarder dans les yeux. Il contracte sa mâchoire en regardant en l'air en sortant un gloussement moqueur. Ses mains sont reliées derrière son dos, rendant sa posture plus terrifiante. Il se penche légèrement vers moi, un air amusé mais à la fois tranchant.

- Je déteste lorsqu'on répond à mes questions par une autre question.

- Tu n'aimes pas grand chose, est-ce une habitude de vampire ?

Je ferme les yeux quand son poing s'enfonce à côté de ma tête. Ma respiration se saccade et mes jambes tremblent. Encore une question, quel dommage. Je n'aime pas donner des réponses.

K : - N'oublie pas mon côté sauvage d'un loup. Il pourrait t'arracher la tête à coups de dents aiguisées, Peyton.

Encore une menace ! Je serre mes poings et m'enfonce les ongles dans ma paume de main. Une colère monstre court dans les escaliers pour atterrir dans mon cerveau, contrôlant mes mots, mes gestes et mes actes. Je ne me vois pas le menacer en retour, il ferait de moi sa gaufre du goûter. Il faut que je me montre plus maligne, faire de l'ennemi un allié pour justement, rester en vie.

- Je ne suis personne Klaus, ce n'est pas moi ton ennemi. Qui penses-tu menacer ? Je ne te ferai rien parce que j'en suis incapable. Je ne répondrai jamais à tes attaques, je ne suis pas suicidaire figure toi ! Si tu veux commencer un jeu sanglant avec quelqu'un, essaye plutôt avec Damon. Je ne suis qu'une simple humaine.. Alors, si tu veux boire mon sang, fait le et arrête de me faire perdre mon temps.

Simple et limpide. Je suis fatiguée, las de cette journée qui n'en finit pas. Ma mère va définitivement m'assassiner de rentrer en retard, enfin, attendant déjà de voir si je rentre vivante. Je n'ose pas couper court à notre discussion, mais impossible de retenir mon bâillement qui vient de sortir de ma bouche.

Il se décolle et s'écarte de moi. Je n'ai rien dit de stupide. J'ai été rationnelle, qu'est-ce qu'il veut que je fasse à ses menaces ? Je n'ai pas la force de le vaincre ni même de le blesser un minimum.

K : - Tu n'es pas n'importe qui à mes yeux, renseigne toi sur ta propre famille. Sur ceux, agréable soirée très chère ! Nous nous reverrons vendredi pour festoyer.

Il sourit presque diaboliquement, s'incline en avant pour faire une révérence, et pars en sifflotant un air agaçant. Je fronce les sourcils à sa phrase, qu'est-ce que ma famille a avoir la dedans ? Encore des question qui se rajoutent. J'en ai assez d'être vulnérable, ça fait à peine une journée que je suis vraiment dans les histoires et on m'a déjà menacée deux fois. Puis.. Cette soudaine révélation, si je peux appeler ça comme ça, ne m'aide absolument pas à comprendre quoi que ce soit à cette folie meurtrière qui va avoir raison de ma santé.

Je soupire en reprenant ma marche. Quitte à arriver en retard, autant profiter du bon temps et des étoiles qui ornent le ciel.

- Je te déteste Klaus Mikaelson.

Human - Klaus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant