Nous nous asseyons autour d'une table du restaurant, elle est éloignée des autres, prêt d'une fenêtre qui donne vue sur la rue. Je ne souhaite pas que quelqu'un entende notre discussion, car on nous prendrai probablement pour des folles. J'ai moi même des doutes sur mon état de santé, surtout mental, qui me dit qu'au final ce n'est pas moi la cinglée dans l'histoire ?
Elena humecte ses lèvres avant de me regarder droit dans les yeux, elle est prête à parler sérieusement.
E : - Pourquoi m'avoir donnée rendez-vous ?
Pour la simple et bonne raison que tu es morte, mais la mort ne t'atteint pas, non, toi la mort tu la regardes de loin et tu reviens à la vie. J'aimerai bien moi aussi avoir cette capacité, refuser que la faucheuse vienne me prendre !
- Tu m'as demandée de partir vendredi soir, je ne l'ai pas fais.
E : - Tu as tout vu n'est-ce pas ? C'est pour ça que tu m'as appelé Katherina.
Elle est perspicace, j'aime cette lucidité dans son regard. J'ai assisté à toute la scène, y compris le moment où tout le monde a décidé de briser des nuques. Au final, c'est peut-être un jeu entre vampires, ils doivent appeler ça « les nuques retournées », ou bien « qui crèvera en premier avec le cou brisé » !
- Oui, j'ai assisté à cette merveilleuse scène. Du moment où tu es morte, jusqu'au moment où Stefan a montré sa sublime dentition. J'ai besoin de connaître l'histoire, ma curiosité me pousse à savoir tout, quitte à y laisser des plumes.
Elle baisse la tête un moment, réfléchissant sûrement à une réponse, ou simplement parce qu'elle cherche des mots justes. Lorsqu'elle relève la tête, et qu'elle me fixe durement, je comprends que désormais, elle va tout me révéler. Au temps je ne sais pas mentir, mais déceler un mensonge est une spécialité dans ma famille.
E : - Pour commencer, je ne m'appelle pas Katherina. Je suis un double petrova, la fille que tu as vu n'était pas moi, mais mon double vampire.
Mystère résolue pour le double petrova, je savais bien que ce mot avait une signification particulière. Maintenant je sais qu'Elena n'est pas un vampire, mais une humaine. Ça me rassure un peu plus. Je reprends une respiration normale, la peur commençant à partir petit à petit. Je ne sais pas pourquoi toute cette histoire m'attire autant, chaque mot qu'elle dit réveille un peu plus quelque chose qui sommeille en moi. Impossible de savoir quoi exactement.
E : - La personne que tu as vu derrière la porte, il s'appelle Klaus. C'est un originel, autrement dit le premier vampire. Il n'est pas seul, il a une famille tout aussi dangereuse. Vendredi soir c'est son père qu'il a tué.
Son père ? Comment peut-on être aussi cruel pour tuer un membre de sa famille ? Je veux dire, il faut vraiment avoir de sacré blessure pour assassiner de sang froid une personne qui nous a donné la vie. J'ai beaucoup de douleur à l'égard de mon père, notre relation n'est clairement pas rose, mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de le voir une lame dans le cœur.
- Il faut vraiment être fou pour faire ça, tuer un membre de sa propre famille..
Je ne connais pas l'histoire de ces deux personnes, Klaus pouvait avoir des raisons justes de le faire. Ça me glace le sang, c'est tout.
E : - Il l'est, ce n'est pas une bonne personne. Michael, son père, voulait le tuer pour anéantir le futur projet de Klaus, mais malheureusement rien ne s'est passé comme prévu ce soir la. Stefan était du côté de Klaus, il l'a aidé lorsque Damon allait lui planter le seul pieux qui puisse le tuer dans le cœur.
C'est donc pour ça tous ses meurtres, je devine avec succès la suite. Klaus à tué Michael, lui content et l'autre décédé. C'est vraiment du spectacle, la moitié des paroles d'Elena ne m'étonne pas, il faut croire que j'ai eu le temps de m'y habituer à ce blabla meurtrier. Elle m'explique bien en détails les différentes personnes, les plans passés et j'en passe ! A ce que je vois, ça lui fait du bien de parler de ça avec quelqu'un de différent et sans crocs. Elle se livre beaucoup quand même..
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Human - Klaus.
أدب الهواة« Tu as consumé mon innocence comme on inhale la fumée. Je t'ai vu par mes yeux d'enfants, maintenant je te regarde avec beaucoup de jugement. C'est peut-être parce que tu agis comme un monstre, Que tu finiras seul dans la pénombre. »