Ce rire m'est beaucoup trop familier pour que je ne puisse douter de son détenteur, mais je préfère tout de même me préparer à répliqué .
Je glissai doucement ma main le long de mon lit et attrapai mon chausson, puis comme pour briser le silence je dis enfin
- C'est aussi compliqué que ça de pouvoir dormir tranquille ici ? , Je débitai mes mots d'une seule traite en levant mon chausson au-dessus de ma tête prête à le lancer.
La fenêtre de ma chambre est restée entrouverte et seule la faible lumière de la lune éclaire mon lit, je ne vois rien d'autre ce qui a comme effet de faire monter la pression.
Des pas se font entendres, légés et réguliés tels ceux d'un prédateur s'approchant de sa proie.
Aussi, une silhouette commence à se former devant moi, je prends mon temps pour observer celui qui s'y tient affichant ce sourire qui a toujours sus réchauffer mon cœur.- Un chausson,vraiment Crapouillou ? lança-t-il en ricanant.
Toujours assise dans mon lit, des goûtes de larmes salées coulèrent rapidement sur ma joue .
Je les essuyaient avant que Jérôme ne les remarque puis je lui sourit.
Je remarquai quelque chose d'anormal , Jérôme porte un costume de policier de la GCPD.- Tu te souviens de mon surnom, toujours aussi ridicule ,Dis-je.
Il ne me répondait pas mais se contentait de m'observer en souriant .
Ne résistant plus, je me levai du lit .
Une larme coula de nouveau sur ma joue et je me mise à m'approcher de lui tête baisser, honteuse de pleurer.
Étant devant lui, il me regarda de haut comme si j'étais une enfant .Le silence fut long et je compris soudain que j'étais dans ses bras, perdue face à cette tendresse je ne réfléchissais plus et m'étais ma main dans son dos.
Il me murmura quelques mots à l'oreille.- Je sais à quoi tu penses, tu te dis que je n'ai jamais été tendre avec toi hein ? Mais sache beauté...,il se redressa et posa un doigt sur ma bouche comme pour m'empêcher de parler .
- Que tu m'appartiens.
J'attrapai son poigné afin qu'il le retire de mon visage puis je regardai de plus près son accoutrement .Je souria et pris le képi de policier qu'il portai et j'en profitai pour ébourrifer ses fins cheveux roux.
- Il est trop grand pour moi...,Dis-je en retirant le képi de ma tête.
- Normal c'est pas pour les naines,Il ria et un peu trop fort même.
Son rire fut tellement bruyant qu'il alerta un gardien de nuit de l'hôpital jusque devant ma chambre .
- Que ce passe t'il de si drôle ici ? Ouvrer cette porte, Grogna le gardien qui tapait du poing contre celle-ci .
Je regardai Jérôme en haussant les sourcils et en croisant les bras, je m'approchai de lui en ne le quittant pas du regard .- Jérôme, qu'a tu oser faire de beau sans moi ,Questionnai-je en serrant des dents en en insistant sur le "R" de son prénom.
Amusé, il sourit et me lança
- Tu devrais t'avancer aussi près de moi bien plus souvent Crapouillou.
En effet j'étais face à lui et mon nez touchais presque le sien, mais j'attendais des explications alors je refusai de m'éloigner de lui .- Très bien Mademoiselle la policière, je me rends, ajouta-t-il d'un air faussement innocent .
Poupée, cette après-midi j'ai rendu visite au commissaire Essen aux commissariat de la GCPD .
J'ai été gentiment accueilli et j'ai été heureux de pouvoir clôturer cette belle rencontre en lui tirant amicalement une balle dans le ventre .
Jérôme souriait et ses bras virevoltaient dans tous les sens suite aux mouvements de bras théâtral qu'il faisait.- Et j'ai voulu te rendre une petite visite, bien entendu je n'ai prévenu aucun des membres des Maniax.
Au même moment , le gardien frappait de nouveau à ma porte en exigeant une réponse à ses appels.
Jérôme reprit son képi puis me glissa à l'oreille avant de se retourner :- J'espère avoir bientôt l'occasion de pouvoir continuer ce que j'avais entrepris avec toi.
Je restai muette et il ouvrit la porte de ma chambre fuyant le regard du gardien .
Je le vis s'engager dans le long couloir adjacent à ma chambre et au loin j'entendis le gardien lui demander "L'interrogatoire urgent de Mademoiselle Loukas s'est-il bien déroulé ? " .Étonner par cette visite et par sa manière de se comporter avec moi ce soir , je décidai de refermer la porte de ma chambre et d'aller me coucher.
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Partenaires du crime - Jerome Valeska [TERMINER]
FanfictionTout porter à croire que j'étais faite pour être du côté des bonnes personnes, un oncle policier et des parents hauts placés ne pouvait faire de moi qu'une jeune femme saine et aux pensées positives . Mais on ne choisit pas de tomber raidement folle...