Chapitre VIII : Entre Criminels

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J'allume la lumière, aucun doute c'est bien Jérôme qui se tient devant moi tout souriant.

- Je t'avais prévenu , néanmoins je suis frustré de la façon dont tu accueilles t'es invités, dit-il.

Je ne m'en étais pas rendu compte mais sans le vouloir la lame de mon couteau était dirigée vers son visage . La lame luisait et je pouvais voir le mien ce refléter dessus.

- Tu apprécies toujours autant les couteaux à ce que je vois, t'on coter méchante ressort de nouveau.

- C'est surtout le prix de la réparation de ma fenêtre qui va ressortir, soupirai-je

Je le regardai en affichant un visage ennuyé.

Je l'invite à me suivre dans le salon, je sens son regard insistant dans mon dos puis arriver dans la pièce principale il s'assit en bout de table l'air de rien.

Je restai debout à m'occuper de mon omelette tandis que Jérôme restai silencieux, ce qui entre nous est plutôt rare.

- Que me vaux un tel silence ?

Jérôme me regarda, son regard est dur à décrire il semble froid et impassible .

- Que veut-tu en boisson ?

J'essaie de paraître le moins perturbé possible mais ça ne fonctionne pas, voir Jérôme me lancer un tel regard me fait très peur.

- Un thé.

Je n'ai jamais connu un si gros blanc entre nous deux, d'habitude on se chamailles, ont ri et notre conversation déborde d'énergie. Je prépare tout de même son thé quand je sens de nouveau son regard se poser dans mon dos, mais Jérôme que veux-tu au juste ?

Je posai son thé juste devant son nez, toujours assis il me remercia.

Seulement je voulus rejoindre ma place

- Lâche- moi Jérôme, je te pris.

Il m'avait attrapé le bras et me tirait vers lui.

- Jade, tu as changé depuis l'accident et cela me déplais, vois-tu ?

Ses yeux plongés dans les miens me paralysent .

- Je l'ai fait pour toi.

- Il est grand temps que je brille par moi-même.

- Tu déconnes ?! Tu me laisses là ?! , ajoutai-je .

- L'homme qui m'a fait évader d'Arkham dit que je peux être une star .

Jérôme avait bondi de sa chaise pour se rapprocher de moi en me pointant du doigt comme pour avertissement.

Je ne pouvais plus parler, aucun mot n'osait sortir de ma bouche pour le contrarier.

- Une chose m'en empêche et cette chose c'est toi.

- Alors tu aurais préféré que je sois morte ? , soufflai-je presque.

Je suis coincé contre le bar et je ne peux plus reculer.

- Enfin pour la suite de mon ascension je vais sûrement encore avoir besoin de toi , dit'il en se redressant.

Tout ça lui monte à la tête , il ne peut pas me faire ça n'es pas ?

- Bon appétit, Crapouille.

Il accompagna sa phrase d'un grand sourire, celui qui a toujours bordé ses lèvres.

Après ce moment assez étrange mais récurrent lorsque l'on fait partie de l'entourage de Jérôme, je me rendis vite compte que même assaisonné un plat en devient difficile avec lui dans les parages.

- Sil te plaît , je peux avoir le sel , Lui ai-je demandé

- Attrape !

Je n'étais pas prête, le sel a fini par terre.

- Bravo champion, concluais-je affichant une moue.

Jérôme semblait de nouveau lui , celui qui était charmant et marrant avec moi . Il a toujours su me séduire.

Alors oui , je décidai d'oublier ce qu'il venait de m'envoyer , comme bien souvent .

Après le repas, Jérôme se hâta près du meuble TV et prit au hasard en mimant pique-nique douille le premier film d'horreur qui lui venue.

- Massacre a la tronçonneuse, parfait.

Son sourire.

Je ne peux décidément pas m'en passer et cela fait bien longtemps qu'il l'a remarqué.

Affalées comme deux loutres dans le canapé, bol de pop-corn en main le film se lança.

Je me sens observer où c'est juste moi ?

- Tu sais Petite, je comprends parfaitement que tu craques pour un homme dans mon genre.

- Jérôme sil te plaît , je n'entends pas ce que les victimes crient.

- Je suis visionnaire et j'ai un cerveau dons je sais me servir, je paris même que tu as refusé certains lourdins qui ont essayé de se frotter à toi à l'hôpital pour moi .

- Mais tu t'arrêtes jamais l'rouquin !?

Il avait avancé son visage du mien et je plaquai ma main sur celui-ci pour le repousser, ce qui ne l'empêchait tout de même pas de marmonner dans son coin.

- Je savais que j'avais raison , j'ai toujours raison.

Retour au film, parce que oui quand l'un parle de son ego l'autre essai de suivre .

Le film est bien réalisé, les effets spéciaux gores aussi et Jérôme semble vraiment l'apprécier .

Malgré le fait qu'il ait essayé plusieurs fois de me voler mon pop-corn tout ce passe bien .

Je lutte contre le sommeil, je dois peut-être bien avoir un œil sur deux d'ouverts .

En fin de compte je crois que c'est perdu d'avance .

Partenaires du crime  - Jerome Valeska [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant