Chapitre VI : Meurtre et Regards haineux

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Je soupire et regarde l'heure sur l'horloge en face de mon lit, la poisse il est déjà 11h30 et j'ai l'impression d'avoir à peine dormi.

Je me décide enfin à me lever du lit après avoir passé une bonne trentaine de minutes à ne rien faire et à me cacher dans les couvertures.

- Où est mon peignoir ?

La journée commence fort.

Celui-ci enfin trouvé je me décide à sortir de ma chambre pour aller prendre le petit déjeuner comme chaque matin, aujourd'hui il y a beaucoup de monde et comme tous les jours j'ai ma place au fond de la pièce à une petite table.

- Que voulez-vous déjeuner Mademoiselle Loukas ?

La jeune serveuse de l'hôpital me regardait et semblait très inquiète, elle me sortit brusquement de mes pensées.

- Comment connaissez-vous mon prénom ? Dis-je en haussant les sourcils.

Je prendrai un café, s'il vous plaît.

- Beaucoup vous connaissent ici , grâce aux informations , Baigueya t'elle.

Je l'observai comme je sais si bien le faire , je peux entendre son souffle saccadé.

- J'allai oublier, quelqu'un a déposé ceci à la réception hier soir à votre intention.

Elle me tendit une petite enveloppe portant mon prénom inscrit sur le devant puis s'éloigna en vitesse .

Une fois de nouveau seule, je jetai un bref coup d'œil autour de moi .

Qui pourrait bien me laisser une lettre ?

Je l'ouvre finalement, à l'intérieur se trouve un simple morceau de papier

- Un numéro de téléphone ?

J'éclatai de rire si fort que les personnes autour de moi s'arrêtèrent de parler et commencèrent à me fixer d'une drôle de manière.

- Je te connais toi ! Tu es la complice de Jérôme Valeska !

Un jeune homme venait de se lever et me pointer impoliment du doigt.

- C'est très impoli de montrer du doigt . Dis-je

Je regardai chaque personne présente dans cette salle en leur envoyant un clin-d'œil tout en jouant avec une de mes mèches de cheveux.

Maintenant qu'ils chuchotaient tous dans leurs coins, je retournai à mon occupation et mon café arriva.
Tout en le buvant je me demandai maintenant à qui ce numéro pouvait bien appartenir.
Je retournai enfin à ma chambre pour prendre une courte douche et commencer à préparer le peu d'affaires que j'ai de présentes ici avant que Jimbo et Thompkins ne viennent me chercher.

Inutile de vous détailler le repas du midi, quelques personnes avaient continué à m'observer bizarrement lorsque la TV parlai de nouveau de l'évasion de Jérôme et du peu d'informations dont ils disposaient . Après tout , je ne me pose pas plus de questions sur l'affaire car je sens que le Rouquin va bientôt remontrer le bout de son nez.

Il est maintenant 18 h, j'attends à la réception depuis une bonne trentaine de minutes mon oncle sur un fauteuil inconfortable . Ennuyer je me lève donc et m'approche de la machine à café.

- N'abuse pas trop de la caféine, c'est mauvais pour ton rétablissement.

Je me retourne et fis face à l'homme devant moi

- Je me sens plus vivante que jamais , vieil oncle.

J'arborai mon grand sourire tandis que Jim lui semblait ailleurs et complètement déconnecté.

- Lee nous attend dans la voiture, excuse-moi du retard je devais venir te chercher plus tôt mais j'ai eu un empêchement.

Il soupira et regarda ailleurs tout en se retournant

- La commissaire Essen s'est faite assassiné hier .

Il marqua une pause même si sans qu'il ne le sache je connaissais la fin de sa phrase.

- Par Quelqu'un .

Le trajet en voiture est pesant et personne ne parle, avant que Leslie ne se retourne et m'adresse la parole.

- Alors, comment s'est passé ton séjour à l'hôpital ? Correctement je l'espère.

Je regardai par la fenêtre et je ne pris même pas le temps de tourner la tête vers elle .

- Je suppose que je dois répondre " Oui tout s'est passé à merveille" .

J'attendais maintenant que mon oncle prenne la relève mais il ne dit rien et Leslie ajoutai

- Regardai-tu les informations là-bas ?

Elle compte me mettre en garde contre Jérôme, j'en suis certaine .

Je gardai donc mon calme et mon impassibilité.

- Absolument pas, les infos ce n'est pas mon truc .

- On est arrivés, lança Jim.

Il m'ouvrit la porte de la voiture et avant de sortir j'adressai un large sourire à Lee, contrairement à moi son visage changea et elle perdu le sien.

Lui ai-je faite peur ?

Je passai la porte du hall de l'appartement avec Jim qui me suivit avec ma valise.

- Je voudrais vous remercier de ce que vous avez fait-

À peine retourner , je compris qu'il était déjà parti me laissant seule devant la porte .

( Cette vidéo en média est un de mes mv , je vous remercie si vous l'avez visionné :)

Partenaires du crime  - Jerome Valeska [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant