Chapitre XII : Les Flammes et le Vice

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Cette après-midi est spéciale pour moi, je vais enfin pouvoir me dévoiler au grand jour et m'amuser un peu.

Nous avons volé un camion de ravitaillement plein de gazole et allons faire un petit tour près de Yeavely Parc.

Poster sous un pont au carrefour d'une rue dans notre petit camion rouge, Helzinger, Jérôme, Moi et Grinwood attendions avec impatience l'arrivée de ce qui deviendrait notre barbecue.

Dobkins lui était dehors et guettait la possible arrivé de la GCPD.

Assise sur les genoux de Helzinger, je regardai Jérôme qui lui avait posé ses pieds sur le tableau de bord du camion et qui avec ses mains imitait des jumelles.

- J'espionne avec mon petit œil quelque chose de jaune, dit Jérôme avec hésitation.

Un bus jaune arrivait dans notre direction.

- Ouais Gotham ! S'écria Grinwood.

Une fois avoir barré la route du bus, nous sortirent tour à tour du camion .

Jérôme lui m'attendait et m'aidait à descendre en me permettant de monter sur son dos.

- Coucou les filles, prêtes à devenir des côtelettes braisées ? m'écriai-je toujours sur le dos de Jérôme.

Helzinger ouvrit sans problème la porte avant du bus et grâce à mon petit marteau je frappai le conducteur afin qu'il ne nous pose plus problème.

- Soyez bien sage, dis-je au corps du conducteur baignant dans son sang.

Je fis un furtif clin d'œil à Jérôme avant de redescendre du bus pour filer un coup de main à Aaron, même d'ici j'entends Jérôme essayant de motiver les cheerleaders.

Une fois lui avoir donné le tuyau il arrosa tout le monde de gazole avant de sortir fièrement du bus le tuyau sur l'épaule.

- Fais-le ! Fais-le ! Fais-le ! dit Dobkins en s'adressant à Jérôme et en applaudissant.

- Prêt ? OK ! Dit il en sortant un briquet de sa poche.

Nous le regardions avec impatience, il tenta d'allumer ne serait-ce qu'une petite flamme mais en vain.

- C'est tellement embarrassant, dit il en soupirant .

Je pris les devants et montai à mon tour dans le bus pour demander à nos chère et tendre côtelettes

- Quelqu'un a un briquet ?

Tout me monde me regarde les yeux grand écarquillés, certains pleurent et d'autres essaient de détacher leurs menottes.

Voyant que ma demande n'aboutirait à rien je redescends

- Vous êtes vraiment ennuyant , dis-je

- J'en ai un, dit Dobkins.

- Oui bon moi les garçons si ça ne vous dérange pas je vais m'éloigner un peu hein, dis-je de nouveau.

Je n'eus le temps de faire un pas que des gyrophares de policier se firent entendre.

- Oh oh...

Je revins en vitesse et me cachai dans le dos de Jérôme qui lui ébouriffa mes cheveux, quelques policiers commencèrent à sortir de leur véhicule et à tirer dans notre direction.

- Finalement je retire ce que j'ai dit, c'est génial que tu soit deux fois plus grand que moi Rouquin.

- Reste bien derrière moi , ajouta Jérôme. Restez en position , ils ne tireront pas sur le bus, dit Jérôme pointant son arme vers eux.

Puis je vis mon oncle sortir de son véhicule, et alors là je n'ai pas fait la maligne

- Rouquin ?

- Oui, il t'a vu.

- Ah d'accord.

Je ravalai ma salive tandis que les coups de feu retentissaient des deux côtés.

- Cessez-le-feu ! Cessez-le-feu !,Cria Jim.

Mais déjà les premières vitres de voiture venaient de tomber en morceaux et quelques policiers avec.

- Aaron, Grinwood, mettez le camion en marche.On va faire sauter ce barbecue.

Croyez- moi quand Jérôme donne un ordre, tout le monde l'exécute.

- Rejoins-les Jade, me dit Jérôme en me regardant du coin de l'œil étant toujours caché derrière lui.

- Tu es fou ou quoi ?Si tu crois vraiment que je vais partir sans toi !

- Je t'ai dit de les rejoindre ma jolie , c'est un ordre.

Jérôme était maintenant retourné et nous nous fessions face, bah quoi ? Quelle relation n'a pas ses hauts et ses bas ?

Je croisai les bras sur ma poitrine mécontente.

- Jade ! Je t'assure que si je t'attrape, c'est cellule miteuse à Arkham, me lança Jim

Jérôme se retourna en sautant et tira sur mon oncle de nombreuses fois, visiblement ça réplique ne lui a pas plus.

-Non Jim tu ne me la reprendras pas ! dit il en riant tandis que je portais mes mains à ma tête comme pour me protéger.

Jérôme arriva à bout de munitions et clôtura

- Allume-les !

Dobkins s'exécuta et Jérôme et moi accoururent près du camion , je montai en vitesse tandis que nous attendions que Dobkins réussisse à allumer le briquet.

Jérôme, lui qui ne fait rien comme tout le monde continuait d'arroser le bus de gazole.

Il s'agrippa aux poignées de la porte du camion sur la marche le tuyau toujours en main.

Sans Dobkins, nous démarrons tandis que Jérôme riait à en perdre haleine déversant de l'essence sur la route.

Partenaires du crime  - Jerome Valeska [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant