OMEGA

chapitre 2

           2. nouveauté...

Il me reste quatre heures mais je suis comme un enfant à qui on aurait refusé un jouet, le temps me paraît vicieux, particulièrement apte à faire exploser mes nerfs déja surmenés par le souvenir des paroles de  l'Adonis.  Je lâche des jurons prodigieusement vulgaires à chaque fois que je jette un coup d'oeil à ma montre.

Il est 18h45. ô délivrance il ne me reste que quinze minutes pour le revoir.

Je toque à la porte du bureau de josh qui est au téléphone. Je lui adresse un petit signe de main avec un sourire bête qui me fend carrément le visage .Il hoche la tête en m'adressant un faible sourire. il doit me prendre pour une folle surexitée. Mais en ce moment  l'avis de mon patron ( sûrement entrain de se poser des questions sur ma santé mentale) m'importe peu. La seule chose qui m'importe c'est de le revoir. tellement clichée.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis aussi faible face à lui, pourquoi je fonds comme une glace exposée au soleil dès que je l'aperçois. Je n'aime pas me sentir dépendante d'un homme que je viens de rencontrer, dont je ne connais d'ailleurs, même pas le nom.

J'ai toujours su que je tombe amoureuse trop facilement. Je le sais pourtant je n'y peux rien. Malgrés toutes les décèptions amoureuse que j'ai  vécu, les échecs que j'ai essuyé, je devrais avoir retenu la leçon.pire, peut être que ça avait une relation avec nolan.

Qui est nolan ? pour comprendre toute l'histoire il faudrait reprendre dès le début, à l'époque du collège.

Il était une fois une fille populaire, dont le statut social n'était plus à prouver, une fille qui n'avait pas toutes les caractéristiques d'un mannequin mais qui en avait tout l'air. une fille qui avait tous les garçons à ses pieds. Cette fille c'est moi.enfin, c'était moi. L'expérience que j'ai vécue m'a changée à tout jamais.

Mon père était un grand maniat riche et célèbre qui avait plusieurs associés.l'un de ses plus proches associé ainsi que le plus important s'appelait mr oxford. il avait un fils : Nolan oxford.

Nolan était le mec sportif,riche et casé dans toutes les matières par excellence. Les filles s'empalaient à son tableau de chasse comme des insectes à  une toile d'araignée. Un foutu play-boy dont j'étais tombée éperdument amoureuse.

Aprés avoir été présenté l'un à l'autre par jenny (amie de l'époque) .Nous avions décidé de sortir ensemble. Mes parents -du moins mon père- voyaient notre relation sous un bon angle. Profitable pour les deux familles . 

Je lui avait clairement dit qu'il fallait que je le connaisse mieux, que nous en sachions plus sur l'autre, que je sois sure pour qu'on puisse passer à une quelconque étape supérieure, et vous savez ce qu'il m'a dit ? "pas de problèmes"

Foutaises ! Quelques jours plus tard, il me demanda de le rejoindre chez lui pour finir un devoir de maths. Je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête pour que je puisse croire un seul instant à ses bobards. J'étais jeune, tête en l'air, naïve.

Quand je suis arrivée chez lui il m'a sauté dessus, vous savez ce que l'on ressens quand on est sur le point de se faire abuser par quelqu'un à qui on faisait confiance? De savoir que s'il arrivait à ses fins, votre vie changerais à jamais d'une manière que vous ne pouvez même pas imaginer ? qu'il soit trop grand, trop fort pour pouvoir répliquer d'une quelconque manière possible.

Je criais, hurlais de rage et de désespoir, les larmes sillonnaient mes joues.

Les cris avaient du alerter une voisine que je ne remercierais jamais assez pour sa curiosité mal placée.

Elle appela la police qui arriva cinq minutes plus tard. Dès que nolan entendit la voisine parler au téléphone il essaya de remettre de l'ordre dans ses vêtement mais la police le surpris. En voyant mes vêtement en lambeaux, mon visage chargé de larmes, les flics ont su quelles conclusions en tirer.

il n'était pas arrivé à ses fins, il n'était pas arrivé à m'avoir.

 Mon père m'envoya( plus où moins de bon coeur) chez l'un des psy les plus chers de tout chicago.Il me fallut deux ans de thérapie pour traiter le manque de confiance que j'accordais aux gens.

Je m'étais mise au arts martiaux, avait progressé en matière de combat la colère face à mon impuissance m'incita à fournir un effort colossal quotidien. Jusqu'a mettre au tapis mon propre maître.

Je n'ai jamais oublié l'histoire avec nolan.C'est une cicatrice barrant mon coeur, me rappelant que les hommes ne sont pas dignes de confiance.comme mon père qui, vraisemblament, trompe ma mère, mais bon je crois qu'il pense que c'est tout à fait normal, que c'est nécessaire pour les gens de son espèce.

Ma mère est toujours noyée dans une profonde dépression, parce qu'elle sait que son propre mari ne lui est pas fidèle et ne le sera sans doute jamais.

Je soupire, je ne suis plus d'aussi bonne humeur qu'avant. Ces souvenirs sont trop douloureux.

Je ne veux pas penser au passé, seul compte l'avenir que je ne connaîtrais que si j'enterre l'âge de guerre  et commence une nouvelle vie où je ne regretterais aucun de mes choix.

Le premier choix que je fis fut de sortir café pour rejoindre la jaguar rouge garée sur le trottoir d'en face et d'adresser mon sourire le plus lumineux à son conducteur.

Les coins des ses lèvres tressaillent.

-Mets ta ceinture. Dit il d'un ton n'admettant pas de réplique.

- Oui, chef.

Ses lèvres s'étirérent pour former un sourire radieux qui me laissa coite.

La voiture démarra dans un vrombissement caractétistique des voitures de sport et nous avançâmes dans la nuit.

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Je sais que ce chapitre ne contient pas beaucoup d'action mais il est plutôt important dans la compréhension de la suite de cette histoire.

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love u little chickens !!!

Drina xx 

Ps: Mon vrai nom n'est pas drina, mais bon, je voudrais l'utiliser comme nom de plume à l'image de certains écrivains mais d'ici là, portez vous bieeeen ( mais pas trop)