chapitre 19

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                 19.  Aprés le courage, la douleur 

 La première choses que je ressens quand je reprend connaissance, c'est une douleur atroce de celle que l'on ressens quand on vous plante un couteau lentement, doucement, dans chaque partie de votre corps, qu'on le ressort pour mieux le replanter dans un bout de peau intact. " Tu dois te sentir mal sans lui"  avait dit miranda.

Mal? C'est l'euphémisme du siècle! je me sens déchirée. comme si une partie de moi a été déchiquetée, que la plaie béante ne cesse de saigner, je me sens me vider de mon énergie, je me sens m'affaiblir à chaque respiration. Mon corps tout entier me crie d'aller le retrouver.

Je ne savais pas que le lien d'âme-soeurs était si puissant, Je ne pensais pas non plus qu'il agirait sur moi comme...une drogue. Voilà, c'était exactement ce que je ressens, comme une junkie qui n'aurait plus sa came. je me sens vide, seule, terriblement seule. 

En ouvrant les yeux, je remarque qu'un bout de tissus m'empêche de voir quoi que ce soit. Doucement, au fur et à mesure que mes sens reviennent un à un, je sens qu'on m'a lié les mais avec quelque chose de dur et de froid. je tire sur mes liens, mais je ne parviens qu'à me blesser d'avantage. j'ai soudain, une envie irrépréssible de prendre l'air, je ne sais pas où je suis, mais ça sens vaguement le moisi, le poussière, et les bactéries.

J'ai la nausée, je parviens difficilement à me maîtriser. Cet endroit pourrait finir par devenir ma cellule d'otage, et dégobiller dedans serait une assez mauvaise idée. je souris, ris, pour finir part terre, à rire comme une hystérique. ça arrive, quand la situation nous échappe. La mienne ne m'échappait pas, en fait, la réalité de la situation me frappe de plein fouet, bientôt mon fou-rire se transforme en crise de larme. Je martèle le sol de mon poing, la souffrance que j'endure est inhumaine. Je gémis, sans le faire exprés, j'appelle à l'aide, je hurle qu'on vienne me faire sortir, j'ai craqué. je n'en peux plus.

La douleur ne voulant pas s'arrêter, je remène mes genoux contre moi pour me bercer, je chante la première chanson qui me passe par la tête, c'est une berceuse qu'on m'a chanté :

"Pain pain, go away, i've suffered enough, go on your way, all of this is though, i'm strong you say? this is too rough, i'm not okay. "

" Douleur, douleur, va-t'en, j'ai souffert assez longtemps, continue ton chemin. je suis forte, tu le sens ? tout cela est trop dur, je ne suis pas bien"

" lores, lores, toho lipra, demi hess, cemino ti nuo, forte miatres, sentigo? darogh lilasta, miastres saaludtra"

Sans même m'en rendre je change de langue, une langue que je n'arrive même pas à reconnaitre, les mots s'échappent de ma bouche, encore et encore, ma souffrance, sans disparaitre complètement, s'apaise. Je ne ressens plus aussi mal, je respire enfin.

- Tu es enfin parmi nous, fille de lumière. dis une voix feminine.

Je relève la tête, j'essaye de voir entre le tissus du bandeau, mais rien à faire, je n'y vois rien, ajouter à la douleur d'une fille, la frustration et la peur, vous obtenez, la colère.

- Enfin! vous êtes venus, vous avez pris votre temps dis-donc. C'est dans votre habitude de laisser les gens crier comme des malades alors que vous prenez les thé ? Je hurle de rage. Je n'ai jamais su que je pouvais perdre les pédale aussi surement qu'à cet instant.

Je l'entend rire, ça ne fait qu'accroitre mon humeur de chien. Je tremble, de colère, de peur.

- Non, très chère. j'ai bien peur que les murs de cet endoit ne sois insonorisés, quand bien même vous auriez hurlé deux heures de suite, personne ne vous aurait entendu.

Je perçois le sourire dans sa voix. je n'ai même pas encore vu son visage, pourtant, je veux déjà y mettre mon poing.


Je serre les dents. cette situation me pese. Je tire pour la énième fois sur mes liens, je gémis en sentant le métal froid des menottes s'enfoncer dans ma chair.

Un mouvement vif balaye de l'air dans ma direction. Je sens le bandeau se faire détacher, puis, j'ouvre les yeux que je plisse pour y voir plus clair. Peu à peu, ma vision s'éclairci, je croise deux yeux brun en tout points, semblables aux miens. Je recule, troublée, celle qui se tiens devant moi...c'est moi ?
J'écarquille les yeux.


- J'imagine que vous n'avez pas compris que le monde est dualité, qu'il n'ya pas de noir sans blanc, comme il n'y a pas de bon sans mauvais.

Mon sosi s'approche de moi, me fais lever le menton avec son (mon ?) doigt. elle ajoute:

- Si tu es la fille de lumière, qu'est ce que cela fais de moi à ton avis ?

-la fille de l'ombre. murmurais-je.

- Perspicace...soeurette. Je suis la batârde d'Artemis. la fille qu'elle a rejetée. Maintenant, je vais te dire, tu es là pour mourir. Tu vas servir de sacrifice à ma déesse, Nyx la toute puissante, et elle m'accordera son don. Tu as exactement cinq jours de vie, un garde viendra te liberer. Sache que cet endroit est impenetrable et infranchissable. Si tu sors, tu ne feras que tourner en boucle.

- Où sommes nous ? je demande, les lèvres pincés.

- Nous sommes dans le monde que j'ai crée, luxuria, l'enfer des sorciers. Aussi apelé le labyrinthe des damnés.

Elle sourit vicieusement avant de sortir.

Oh. mon. dieu.

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voilà pour vous :8
4k ??!! wow, WAOUH, je sens que la macarena n'est plus d'actualité, je vais inventer une toute nouvelle danse qui, à coup sur, ruinera pour de bon ma réputation de fille normale x')

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love yaaa !!!

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kiiiiiiss mes pommes aux chocolat blanc.

drina xx

OMEGAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant