OMEGA

chapitre 4

      4. étrangeté et bizarreries

- Nous sommes arrivés.

Nous sommes devant un club, le pink paradise si je ne me trompe pas, l'un des clubs les plus séléctifs de la ville.

Evan contourne la voiture pour m'ouvrir galament la portière , je lui adresse un sourire éclatant mais il se renfrogne, ai-je fait quelquechose de mal ?

  La file d'attente est longue, il y'avait au moins une cinquantaine de personnes debout devant l'endroit. Je soupire en pensant au temps qu'il faudrait patienter.

Evan me prend la main? Chose qui en TEMPS NORMAL me dérange surtout que je ne le connait pas vraiment, mais mon corps en décide autrement et déclare que le mains d'Evan sont bien trop chaudes pour en retirer les miennes.

Il ne prend pas la peine de faire la queue, il double toutes les personnes, salue le videur qui d'aprés ce que j'ai entendu s'appelle  Drake, celui-ci me détaille de la tête au pied avec une moue appréciative, il chuchote quelque chose dans l'oreille d'Evan qui me jette un rapide coup en souriant ,puis entre nonchalament dans la boite, moi, juste derrière lui.

La magie du pourboire et de l'influence, YOUPI!

Je n'avais jamais aimé l'ambiance des boites. Il y a toujours de la musique forte, des groupe d'amis qui boivent, des couples collés-serré sur la piste de dance, d'autres couples qui flirtent plus où moins discrètement dans un coin sombre de la salle, et toute cette musique en se crever les tympans, les gens qui bousculent.Voilà, c'est ça pour moi une boite.

C'est pourquoi je suis surprise de constater que l'endroit est l'exact opposé de ce que j'ai imaginé.

La salle  est plongée dans une sorte de semi-pénombre qui rappelle t vaguement celle des cinémas. les gens parlent, papotent, rient. La musique n'est pas trés forte, une musique un peu burlesque.

Je regarde autour de moi, il y'a comme un air de ressemblance entre tous ce beau monde, comme si quelque chose les unis tous. Une sorte de point commun.Mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Evan m'offre son bras. Il a l'air un peu crispé voir, distant. Je ne sais pas... Je dois me faire des idées, où pas.

Nous nous asseyons prés du bar, il commande un verre de whisky et moi un coca light, je n'ai jamais particulièrement tenu l'alcool.

Une petite blonde vient saluer mon compagnon  avec qui elle discute pendant un bon moment, je ne les interromps pas jugeant que je n'avais strictement rien à voir avec les gens qu'Evan fréquent, puisqu'officiellement, nous ne sommes pas grand-chose d'officiel. Allez raconter ça à mon côté possésif et jaloux. 

- Salut !  moi c'est luna, je suis la soeur d'evan. Finit-elle par dire à mon attention, d'une voix énergetique.

- Julia, enchantée. je répond, soulagée, soulagée? non, non, non. 

- Alors, l'endroit te plaît ? me demande-t-elle comme pour s'essayer à la discussion.

- C'est absolument génial. je répond en reprenant une gorgée de coca.

Evan suit notre conversation depuis le début. à croire qu'il a peur que sa soeur ne fasse une bourde. étrange.

- Alors comme ça tu es la petite amie de mon frére? fait-elle d'un ton léger en souriant.

- Pas vraiment... je dis en fronçant vaguement les sourcils

Elle m'adresse  un regard perplexe. puis, son regard s'illumine comme traversé par un éclair de malice. elle se retourne rapidement vers son frére et lui adresse un regard de reproche.

- Tu ne lui a pas dit ?

Evan la toise furieusement avant de lui répondre d'une voix glaciale :

- ça ne te regardes pas.

Euh, j'ai perdu le fil..

Le regard de luna s'adoucit.

- Plus tu attendras pour lui annoncer plus la situation se compliquera.

Mais de quoi ils parlent à la fin ?!

Elle lui souris chaleureusement avant de reporter son attention sur moi :

- Je te reverrai bientôt, à plus. elle m'embrasse sur les deux joues avant de disparaître dans la foule, la soeur d'Evan est un véritable phénomène .

Les yeux d'evan croisent les miens. J'ai l'impression d'y voir une bataille féroce qui se jouerait dans sa tête.

Il soupire.

- Je dois te dire un truc... dit-il d'une voix anxieuse.

ça n'annonce rien de bon. c'est comme le "bon" le" tout d'abord" et le " il faut que tu sache", les introductions les plus angoissantes de l'histoire.

- Mais pas ici...suis-moi. continue-t-il.

Je ne pouvais pas savoir qu'en le suivant j'allais comprendre que les apparences pouvaient en effet, être trompeuses.