Chapitre 40

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Chapitre DEMAIN si vous allez jeter un coup d'oeil à " The black death " de fizwizbiz et que vous y laissez un comm's. C'est juste inrratable et je crois que cette histoire est juste magnifique. Moi même j'attend la suite :))))

Oh, je n'ai jamais fait de N/A avant le chapitre ? Je crois que si ?

Si, si j'en ai déjà fait.

C'est bien de se parler toute seule x)

E.N.J.O.Y.

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D'aprés le présentateur télé, il fait deux degrés dehors.

Mais je ne ressens pas le froid. Blottie contre Evan, je me sens bien, en sécurité et surtout, j'oublie.

ça fait presque trois semaines que je n'ai pas eu de ses nouvelles et plus le temps passe, plus ma vie devient normale. Je parviens même à l'oublier de temps en temps. 

Aujourdh'ui, je dois rendre visite au sage qui sait tout. Je l'imagine comme un viellard avec une longue barbe à la dumbledore. Mais je n'en sait rien. 

- Il va falloir se lever, on a une longue route à faire.

J'acquièsce et me lève à regrets. Je me sentais si bien, maintenant, je sens qu'il fait froid, réellement froid et je grelotte comme une imbécile qui aurait oublié de prendre un manteau en plein hiver.

Oh suis-je bête, Je suis celle qui a oublié le manteau en plein mois de neige. 

Je prend mon sac rapidement en trottant comme un petit enfant. Je sautille et m'arrête quand je vois Evan me regarder avec une lueure hilare dans les yeux. 

- Tu as froid ? Demande-t-il sarcastiquement

- à ce qu'il parait. Je dis en souriant.

Il me sourit en retour et un agréable sentiment de bien-être envahit mon corps. 

- Allons dans la voiture alors. Je courus tous le long du sentier qui menait vers le-dit-moyen de transport. J'ai les poumons en feu et j'ai enfin réussi à me réchauffer d'un demi-demi-demi degrés. C'est déjà ça de gagné.

Evan me rejoint et monte dans la voiture, une mercedes cette fois. C'est à croire qu'il en a des centaines et de toutes les couleurs !

Je monte à mon tour et avant même de lui demander il allume le chauffage à fond. Je me détend en sentend l'athmosphère se réchauffer peu à peu et mes doigts se dégourdissent ainsi que mon visage qui reprend des couleurs. 

J'en ai perdu, des couleurs. Cette semaine, j'ai du boire deux fois plus de sang qu'avant, ça m'angoisse.

Comment peut-on être aussi égoiste ? Comment peut-on laisser une vie de famille derrière soi ?

ça fait longtemps que je n'ai pas repensé à lui, et je coupe court à ce monologue intérieur avant que la blessure que j'ai à peine bandé ne s'ouvre encore et que je devienne une véritéble fontaine de larmes.

Je ne me préocuppe plus de mon ventre, ni de sa taille. J'ai l'air d'en être à mon septième mois et je m'en fiche. Je m'en fiche royalement. Je mange pour trois, je ne bouge pas le petit doigt.

Evan a été là pour moi. Inestimable, et tellement gentil.

Celle qui allait l'avoir était une sacré chanceuse.

Je regarde par la fenêtre, il fait noir déjà. Quelques ombres d'arbres se déssinent au loin mais un épais brouillard bloque la vue. Evan grogne, car lui aussi est fatigué de devoir plisser les yeux pour y voir quelque chose.

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