Harry Potter et la fille des Ténèbres

Chapitre 17: les confessions de Mary

Une certaine ''routine'' c'était installé entre Harry et Mary après les vacances de Noel au Square Grimmaurd, ce qui n'était pas pour déplaire à Harry, au milieu d'Ombrage, de l'intensité des cours, du Quiddich et des cours de l'A.D . Les moments qu'il passait avec Mary étaient une véritable bouffée d'oxygène pour lui, c'était les seuls moments où il avait l'impression que sa tête n'allait pas exploser. Il n'avait toujours pas raconté à Ron ce qui c'était passer avec Mary, il ne savait pas pourquoi il voulait absolument garder ces moments pour lui. Il soupçonnait Mary d'en avoir parlé à Hermione, car celle-ci les regardait d'une manière un peu bizarre lorsqu'ils s'en allaient tous les deux.

Un vendredi soir, après une journée particulièrement éprouvante pour Harry, il proposa à Mary de tenter de retrouver la chambre des amoureux et ils la trouvèrent sans difficultés.

Plusieurs minutes plus tard, ils étaient allongés sous les couvertures, complètement nus, le souffle court. Harry la regardait, complètement sous son charme. Il ne se lassait jamais de la voir nue, il la trouvait juste parfaite. Il voulait qu'elle sente à quel point il la trouvait belle, il voulait qu'elle soit aussi à l'aise avec lui qu'il l'était avec elle.

-Tu deviens de plus en plus audacieuse, avec le temps, remarqua Harry.

Mary lui fit un sourire coquin, ce sourire qu'il trouvait si sexy.

-C'est toi qui me rends comme ça, Harry.

-J'aimerais que tu me parles de toi, dit brusquement Harry, tu ne m'as jamais trop parlé de ton enfance, de...Comment c'était chez les Malefoy.

Mary soupira, puis, elle roula sur elle-même et s'appuya sur un coude.

-Tu as vraiment envie de parler, là tout de suite ?

-Ne me tente pas, sourit Harry.

Elle posa sa main sur son torse, d'une façon un peu possessive, qui ne déplut pas à Harry. Elle se montrait beaucoup plus tactile lorsqu'ils étaient tous les deux.

-Tu sais, Harry, être une Malefoy n'est pas une chose facile. J'ai été élevée dans l'idée de la supériorité du sang-pur. Pourtant, depuis toute petite, j'ai eu l'intime conviction que je n'étais pas la fille de Lucius Malefoy. Je pense qu'il le savait aussi, car il me traitait différemment de Drago. Drago avait toujours raison, tout ce qu'il faisait été toujours parfait, contrairement à moi. On m'a appris que les sentiments étaient une faiblesse, Harry. Je ne devais jamais pleurer, jamais montrer que j'étais vraiment heureuse. On ne pouvait pas dire que ma mère était du genre à venir me border dans mon lit le soir. Très tôt, j'ai compris que je ne devais compter que sur moi, que je ne devais jamais montrer mes émotions, pas même à Drago. Heureusement, j'avais mon parrain, Albus Dumbledore. J'allais le voir à Poudlard pratiquement tous les week-ends. Il me racontait des histoires d'autrefois, des légendes sur les 4 fondateurs de Poudlard, de valeur comme le courage et l'amour –il savait que ce n'était pas la devise des Malefoy. Et il me parlait de toi, Harry, du garçon qui avait survécu. Je ne sais pas pourquoi, je me suis imaginée que tu étais sûrement un garçon arrogant, qui devait user et abuser de sa célébrité. Drago rêvait de te rencontrer et de devenir ton meilleur ami, d'ailleurs.

Harry ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel et Mary esquissa un nouveau sourire.

-Et j'ai intégré la première année à Poudlard. Je t'ai rencontré. J'ai sus qui tu étais avant même que Mac Gonagal t'appelles pour le test du choipeau, je t'ai reconnu à ta cicatrice. La veille de la rentrée, ma mère m'avait révélé la vérité sur mon vrai père, elle m'avait dit que j'entendrais sûrement parler de lui quand je serais à l'école et elle préférait que je sois au courant. Sur le coup, ça ne m'a fait ni chaud ni froid. Je ne considérais pas Lucius Malefoy comme un père et je ne voulais pas connaître celui qui avait fait le choix de m'abandonner. Ma mère m'a raconté qu'à l'époque, le soir où...il a été arrêté, elle venait juste de découvrir qu'elle était enceinte. Ils n'étaient pas mariés, ni même fiancés. Juste après son arrestation, elle a rencontré Lucius. Il paraît qu'il est tombé fou amoureux d'elle, c'est la seule raison pour laquelle il a accepté de l'épouser et de m'élever comme sa fille. Mais il ne m'a jamais vraiment aimé. Ma différence avec lui s'accrut encore lorsque j'ai été envoyé à Gryffondor. Je vous ai rencontré, toi, Hermione et Ron. J'avais entendu les pires horreurs sur les Weasley et sur ce Lucius appelait ''les sangs de bourbe''. Evidemment, tu ne ressemblais pas du tout à ce que je m'étais imaginé. Je t'ai tout de suite trouvé différent, Harry. J'ai sus que je pouvais te faire une confiance aveugle, tout comme à Ron et Hermione. Je n'avais jamais vraiment eut d'amis, avant, le seul enfant que je côtoyais étais Drago. Lorsque je suis revenue au manoir Malefoy, cet été-là, Lucius Malefoy avait décidé de faire de ma vie un véritable enfer, Harry. Il savait avec qui je parlais, à Poudlard. Tu imagines, une Malefoy, amie avec un Weasley ou une fille moldue ? Et pire, amie, avec celui qui avait réduit Voldemort à néant ? Lucius n'a jamais caché, en privé, son adoration pour Voldemort. Tu n'as pas idée de ce que c'était, Harry. Parfois, il m'enfermait dans les cachots du manoir pendant des nuits entières. Il disait que c'était pour m'endurcir, que j'étais plus faible parce que j'étais une fille. Ma mère ne levait pas le petit doigt, seul Dumbledore savait. Et Dobby, aussi. J'ai commencé à hair le manoir Malefoy et à m'imaginer le père idéal, ce Sirius Black. Je savais qu'il était à Azkaban, mais je m'en fichais. La deuxième année est arrivée. Plus je me rapprochais de vous, plus Drago vous haissez et continuer d'essayer de me ramener dans le droit chemin. Une fois encore, seul Dumbledore allait dans mon sens.