Gabriel a un futur; 6.

367 75 56
                                    

ratatouille à : la Saint-Valentin c'est commercial.
tu la baises quand ta Ana mdr ?

l'ange gabriel à : la Saint-Valentin c'est commercial.
ta gueule Rémy

ratatouille à : la Saint-Valentin c'est commercial.
assume d'être puceau mec. Ce soir ?

l'arche de Noé à : la Saint-Valentin c'est commercial.
mais y a PSG-Barça qu'est-ce que tu crois ? Et puis ils sortent ensembles depuis hier. Laissez-les respirer !

ratatouille à : la Saint-Valentin c'est commercial.
si on peut même plus rigoler. Ana va pas aimer que tu privilégies le foot à elle.

l'ange gabriel à : la Saint-Valentin c'est commercial.
elle est occupée. Maintenant ferme-la, on doit descendre du bus.

   Ana-Rose et Circé discutaient; je restais avec Noé, Roman, Rémy et Fabien

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

   Ana-Rose et Circé discutaient; je restais avec Noé, Roman, Rémy et Fabien. La bonne ambiance.

   « C'est pas trop tôt !

   — De quoi, Gaby et Rosie ?

   — Non : le prof de physiques a enfin corrigé ses copies ! Regardez, j'ai eu 17 ! s'exclama Noé en nous secouant sa note sous le nez.

   — C'est bien, on est fiers de toi, Einstein.

   — Vous verrez quand j'aurais un prix Nobel de physiques, vous ferrez moins les malins. Surtout toi, Roman !

   — J'ai toujours cru en tes capacités de physicien hors pair, ironisa ce dernier. »

   Je froissais le simple 15 que j'avais eu lors de ce contrôle discrètement avant de le fourrer dans ma poche.

   « Gab' le futur Baudelaire, Noé le futur Einstein. On se sent un peu à part, les mecs, supposa Rémy.

   — Parle pour toi. Je suis le futur Messi, lança Fabien. Et Roman le futur, euh...tu as un photographe hyper connu à me proposer, Roman ?

— J'suis le futur Doisneau. »

Sourire taquin, il fit tourner une cigarette entre ses doigts avant de la passer à Rémy.

« Et toi t'es le futur Augustus truc de Nos Étoiles Contraires.

— Donnez moi Shailene Woodley j'en fais mon quatre heures, confirma Rémy.

— Il meurt, à la fin, sans vouloir te spoiler, ajoutais-je.

— Qu'est-ce qu'on ferait pas pour sortir avec des jolies filles comme Woodley ? perpétua Rémy en allumant sa cigarette.

— Il meurt d'un cancer. Pas d'amour.

— Dis moi Gaby, t'as l'air bien calé sur le sujet, c'est ton trip le John Green ? »

Ils se mirent tous à rire; c'était pas étonnant. Jamais étonnant, on riait tous des autres mais, sans se l'avouer, on se soutenait tous.

« On a regardé avec notre mère, avec Noé.

— Je me suis endormi devant, oui. Je peux tirer ? »

Rémy lui passa sa cigarette et Noé tira sa première bouffée avant de s'étrangler.

« Pauvre gosse, soupira Roman. Arrête de jouer les grands, Noé, enfin.

— T'inquiète.

— Oui je m'inquiète, j'ai pas envie de te retrouver à l'hôpital avec un cancer du poumon, ricana-t-il. »

Ils disaient ça, cyniques, sans le penser réellement. Et moi je restais là, muet, sans avouer que je le pensais vraiment. Que si Noé était en train de mourir d'un cancer, ça me tuerait. Ça ils savaient pas que je le pensais.

« Einstein saura trouver un remède contre le cancer des poumons.

— Ça va sonner, je dois aller pisser, je vous rejoins en cours. »

Je me levais, sans faire attention aux regards et aux remarques de mes potes; ils retournèrent très vite à leurs petites affaires.

Ana-Rose discutait au soleil avec Circé, tout sourire, le rire haut, un café à la main. J'ai senti mon sourire naître sur mes lèvres.

« Gab ! s'exclama-t-elle, l'air sincèrement heureuse. Ça va ?

— Ouais, ouais, ça va super, et vous ?

— On va très bien, rigola Ana-Rose. Tu as eu combien en physiques ?

— Quinze.

— Il a eu nos deux notes additionnées, souffla la brune à sa copine, dubitative.

— On a eu neuf et six, indiqua Circé en me fixant. »

Je voyais bien qu'elle me jugeait alors je tâchais de sourire comme si de rien n'était.

« C'est pas trop mal.

— Bah, si, c'est un peu de la merde, neuf, lâcha Ana-Rose en laissant tomber son gobelet de café vide dans la poubelle.

— T'as une moustache de café, juste-là. »

Je fis semblant de m'essuyer la lèvre supérieure pendant que Circé roulait des yeux.

« Essuie lui toi-même, Ana est complètement attardée, elle va mettre une demie heure à la trouver. »

Je savais très bien à quel jeu jouait Circé et je m'y prêtais sans trop de contraintes.

J'aurais aimé voir sa tête quand elle avait appris qu'on sortait ensembles sans jamais s'être embrassés. Je l'avais simplement réconfortée et elle m'avait dit que Circé avait raison. D'une voix toute faible et secouée, elle avait ajouté qu'on devrait sortir ensembles pour être en paix. J'ai dit que j'étais d'accord et elle a posé sa tête sur mon épaule, encore tremblante.

Je lui essuyais sa moustache sans la lâcher des yeux. Elle me souriait.

J'savais bien que c'était Circé la sorcière pourtant c'était Ana-Rose qui m'avait ensorcelé.

yoyo
j'ai publié tard parce que j'étais en train de récupérer de ma séance d'écriture tardive — seul moment où je peux écrire de la journée argh, et que j'avais tranquillement oublié le décalage horaire, du coup j'ai pas trop trop dormi mais je me suis levée à 11 heures ptdr.
en plus faut que je dorme j'ai bac blanc demain jsuis pas prête 😪

bref, qu'en pensez-vous ?
(j'ai pas répondu à vos commentaires de la dernière fois car wattpad avait la merveilleuse idée de bugger ce qui fait que je ne savais pas à quoi se référaient vos commentaires, but now it's all over)

la bise,
xx
Am'

Demie-teinte.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant