[Chapitre 7]

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[Je sentis l'homme se mettre en califourchon sur moi et il commençait à me déboutonner mon chemisier tâché de sang.]

Je fermais les yeux : j'avais peur.

Toujours au sol en train de me faire déshabiller, les larmes ne s'arrêtaient plus sur mon visages.
Mon visage était maintenant chaud, ayant de la fièvre dû aux coups.

Mes cris étaient incessants : je cherchais de l'aide. Mais les seules personnes qui entendaient mes cris refusaient de voir les choses en face et s'en allaient me laissant seule avec ce criminel.

L'homme se rapprochait ,comme un animal se jetant sur de la nourriture bien fraîche, de mon corps fiévreux. Je n'avais plus la force, ni l'espoir pour me battre. Je savais que c'était la fin. J'allais vivre la vie d'une femme violée.

L'homme commença à me toucher les cuisses tout en voulant se rapprocher vers la partie du corps la plus intime .

Puis soudain, j'entendis des coups. Il n'étaient, pour une fois pas dirigés sur moi. Je n'étais pas sûr mais, il était vrai que je ne sentais plus la présence de l'homme sur moi.

Par contre, je pouvais entendre ses cris un peu plus loin. Quelqu'un était-il en train de me sauver ?

J'hésitais à y jeter un coup d'œil de peur de ce que j'allais voir.

Je pris mon courage à deux mains, rassembla le peu de force qu'il me restait et ouvrit les yeux.

Je vis alors un jeune homme, d'environ une vingtaine d'années, portant par le col l'homme qui m'avait agressé.

Le poing du jeune homme venait sans cesse heurter le visage de l'agresseur.

L'agresseur, lui, était en train de souffrir, il criait au martyr, il crachait du sang, beaucoup de sang.

Sa respiration devenait saccadée. Un cocard venait tout doucement s'installer sur son oeil droit.

L'homme devenait, au fil du combat, défiguré.

Son visage était maintenant couvert de sang, de bleus, de coupures, et du fameux cocard.

Les jeune homme le lâcha au sol et lui chuchota quelque chose à l'oreille. L'agresseur fit des yeux apeurés et courra le plus loin possible du mieux qu'il put.

Le jeune homme n'était pas blessé mais avait plein d'éclaboussures de sang sur son visage et ses habits.

Il me regarda et sourit du mieux qu'il put. Un sourire compatissant et rassurant.

Il s'approcha et s'agenouilla près de moi. Il me prit ma tête et la ramena vers son torse. Il me serrai fort contre lui.

Je le senti alors sangloter. Quelques larmes tombèrent au sol.

On resta dans cette position durant une dizaine de minutes. Moi, allongée la tête prises par ses mains sur son torse.

Il me dit alors tout bas :

... : Désolé d'être venu si tard. J'ai eu tellement peur tu sais.

Je ne pouvais pas répondre, je n'avais vraiment plus de forces.

Mes membres ne pouvaient plus bouger, et mes blessures me faisaient males.

Le jeune homme se leva, compris la situation dans laquelle je me trouvais et me pris sur son dos.

Cela me rappella étrangement la fois où j'avais bu et que je m'étais retrouvé sur le dos d'un inconnu.

Ma fièvre commençait à monter, j'avais la tête qui tournait. Je me sentis défaillir et entendit le jeune homme dire mon prénom :

... : HA-NEUL !! HA-NEUL! QU'EST-CE QU'IL SE PASSE??!! RÉVEILLE-TOI!!

Comment connaissait-il mon prénom? Je perdis connaissance, c'était maintenant le trou noir.



[Voilà le Chapitre 7 est terminé, désolée encore pour le fait que les chapitres soient assez courts. Vous avez aimez ? N'hésitez pas à voter et de commenter!!

Bisous sucrés, Selma ♥]

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