Remembering To Forget VF (Harry Styles)

Chapitre 3

Point de vue de Kendall

 

Le lendemain matin, quand je me suis réveillée, il était 12h10. Me rappelant soudain qu’Harry venait me chercher dans moins d’une heure, je sortis vite de mon lit. Une fois sortie de la douche, j’ai séché mes cheveux et couru vers mon placard. Je pris un débardeur bleu, un mini short noir Hollister ainsi que mes Converses blanches. J’ai brossé mes cheveux en les laissant tomber sur mes épaules. J’ai attrapé mon téléphone et mon porte-monnaie et les fourra dans mes poches. Je me regardai dans le miroir, je me trouvais mignonne comme cela.

(Tenue de Kendall : http://www.polyvore.com/cgi/set?id=53478541 )

Soudain, j’entendis quelqu’un toquai à la porte, je regardai l’horloge, il était 13h00. Wow, Harry est pile poil à l’heure. Je me dirigeai vers la porte d’entrée, l’ouvris et vu Harry face à moi. Il avait ses Ray-Bans d’hier, un jean délavé de couleur bleu foncé, un T-shirt rouge « Jack Wills » et les mêmes Converses blanches que les miennes. Il me sourit, révélant par la même occasion, ses fossettes mignonnes. Non Kendall, maîtrise-toi !

« Hey » sourit-il.

Je lui donnai un petit sourire en retour en fermant la porte de l’appartement. « Hey ».

Il fit tourner ses clés de voiture à son doigt. « On y va ? » me demanda-t-il.

J’ai hoché la tête. « Prête ! »

Je verrouille la porte de mon appartement et nous marchons jusqu’à sa voiture.

Le trajet était court, seulement cinq minutes.

Au Nando’s, une serveuse est venue nous donner les menus, elle n’était pas le genre de « salope » que l’on voit ici, elle avait l’air vraiment agréable et sympathique.

Elle avait les cheveux bruns foncés avec des mèches bleues foncées, ses yeux étaient de couleur brun clair.

Ce qui m’a surpris, c’est qu’elle n’avait pas l’air de flirter ou de faire quoi que ce soit avec Harry. J’apprécie cette fille, si seulement toutes les serveuses étaient comme elle.

Penchée sur le menu, je décidai de prendre le poulet Peri-Peri, comme d’habitude. La serveuse, dont le nom était Jamie est venue et à prit la commande, puis est repartie.

« Alors… » Dit Harry, posant les coudes sur la table et se penchant en avant, « Qu’as-tu fais ? »

J’haussais les épaules. « Eh bien, quand je suis arrivé ici, j’avais besoin d’argent, alors j’ai pris le travail chez Starbucks. Mes parents m’envoient encore de l’argent car je ne peux pas vivre sans cela quand même. Et Starbucks paye vraiment bien. C’est là que j’ai rencontré ma meilleure amie, Chanel. » Lui expliquais-je et il hocha la tête. « Mais d’abord, j’ai fini mes deux dernières années de lycée, je ne veux pas commencer une autre année à l’université, je ne suis pas encore prête pour cela. »

Harry fronça les sourcils, « Qu’est-ce que tu me racontes ? » me demande-t-il. « Tu es l’une des personnes les plus intelligentes que je connaisse ». Je rougis quand il me dit cela. « Et qu’est-il arrivé à tes cheveux ? » a-t-il ajouté avec un sourcil relevé.

Je fronce les sourcils, « Quoi ? Ce n’est pas beau ? ».

Harry secoua rapidement la tête avec de grands yeux. « Non, non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire » dit-il un peu paniqué. « Ils sont très jolis. »

Je ris, en secouant aussi la tête. « En fait, je voulais juste changer, être une nouvelle-moi si tu vois ce que je veux dire. »

Il hoche la tête et sourit. « Oui. »

Notre nourriture nous est servie et nous mangeons en silence pendant un moment. Après quelques instants, Harry dit : « Ecoutes Kendall, je suis vraiment désolé de ce qui s’est passé entre nous ».

Je soupire et pose mon verre. « Je sais que tu es désolé, c’est juste que… Je ne sais pas si je peux te faire confiance, comme je te l’ai déjà dit, tu m’as fait mal, je ne sais pas si je peux te… »

Harry passa une main dans ses cheveux, me coupant, « S’il te plait, donne-moi une chance » me dit-il presque suppliant, on pouvait entendre le désespoir dans sa voix.

Je l’ai regardé dans les yeux, ses yeux verts que j’ai tant aimés, juste avec son regard, je pouvais voir sa sincérité. Je pouvais dire qu’il était désolé et qu’il le pensait vraiment.

Soupirant, je lui ai donc dis : « Bien, je te pardonne ! »