Chapitre 90(Tome 2): Désaccord

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Cameron 


Nash et la bande devaient arriver dans les alentours de dix sept heures. Il était actuellement quinze heures donc j'avais un peu de temps pour être avec Maëlle. Quelques jours étaient passés depuis que je l'avais invité chez moi pour confirmer mes doutes et depuis nous nous lâchions plus. Un soir j'avais voulus aller plus loin mais elle m'avais stoppé en me faisant comprendre qu'elle ne l'avait jamais fait. Je lui avais donc dit que j'allais attendre et que nous allions prendre notre temps. On étaient même pas encore en couple tout les deux, enfin officiellement non puisque nous n'en avions pas parler tout les deux. On profitaient juste de la présence de l'autre pour le moment. 


Elle relevait sa petite tête de mon torse pour me regarder. On s'étaient piqué une sieste après avoir mangé et regardé un film. Je plongeais ma main sur sa joue que je caressais doucement avec mon pouce. Kailyn avait l'habitude d'écraser sa joue contre ma main en fermant ses yeux. 


-Ça va ? lui demandais-je dans un murmure 

-Oui et toi ? 

-Ça va 


Elle embrassait ma main et reposait sa tête contre mon torse en me serrant contre elle. J'étais calme et apaisé avec elle. 


-Je pense qu'il serait temps que je parte non ? 

-Reste avec moi, encore un peu. Mes potes arrivent dans deux heures 


Elle relevait la tête et posait son menton sur le haut de mon torse. Nous nous fixions quelques instants. Plus le temps passait, plus j'adorais la couleur de ses yeux pourtant si banal. Ils dégageait un charme de fou et c'est ce qui m'attirait le plus avant tout. 


-Tu me plaît énormément Cameron, c'est peut-être trop tôt pour te le dire mais j'en avais besoin 


Je le remarquais bien qu'elle venait de se torturer l'esprit pour me dire ça et qu'elle venait de combattre contre sa timidité. Ses joues prirent une teinte rosé à nouveau avant de s'enflammer complètement me faisant sourire. 


-C'était pas trop tôt pour me le dire, tu me plais aussi Maëlle tu sais 


Ses yeux brillaient et un sourire prenait place sur ses fine lèvres. Elle s'approchait et collait ses lèvres au miennes. 


-J'ai peur 


Je me détachais d'elle les sourcils froncés. 

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