Chapitre 161(Tome 4): Hurt

16.8K 1.2K 894
                                    

"Et il la regardait droit dans les yeux avec sur son visage cet espèce de sourire arrogant l'air de dire "je t'emmerde et j'emmerde le monde entier"

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

"Et il la regardait droit dans les yeux avec sur son visage cet espèce de sourire arrogant l'air de dire "je t'emmerde et j'emmerde le monde entier". Ils se défiaient du regard, ne se quittaient pas des yeux, étaient en compétition permanente et ne supportaient pas l'échec. C'était leur manière à eux d'se bouffer d'amour."


Kailyn


Je courais encore et encore. Je hurlais tellement fort que j'avais l'impression qu'à chaque instants mes poumons allaient exploser. J'avais dépasser la ruelle de Cameron depuis longtemps, j'avais aucune chance de retourner en arrière, il fallait juste que je cours jusqu'au centre ville pour être entouré de gens et le faire fuir logiquement. Mais j'avais l'impression de ne jamais voir le bout du centre ville. Il était toujours derrière moi, je le sentais, j'entendais ses semelles claquer contre le béton. Je l'entendais rire méchamment. Je tournais une énième fois dans une rue mais mon pied trébuchait contre le rebord du trottoir et je m'étalais au sol.


Cameron


-T'es content qu'on déménage mon coeur ? lui demandais-je en le bordant dans son lit

-Oui, comme ça tout les matins je me réveillerais avec vous deux


J'embrassais son front et refermais le livre sur ses genoux en le voyant fermer les yeux petit à petit.


-Tu va plus jamais repartir papa ?

-Je repartirais plus jamais Aiden, je te le promet.

-Bonne nuit mon papa

-Bonne nuit chéri


Je lui embrassais ses deux petites joues et quittais sa chambre pour le laisser définitivement dormir. J'allais me coucher dans mon lit quand mon téléphone se mettait à sonner sur le bureau.


-Allô ?


Kailyn


Je me relevais en vitesse mais ma cheville me faisais un mal de chien et me ralentissais plus qu'autre chose dans la suite de ma course. J'avais l'impression d'être dans un film quand la personne se fait poursuivre et qu'elle trébuche sur quelque chose. Sauf que je n'étais pas dans un film et qu'il n'y allait pas avoir un sauveur dans la rue qui allait sortir de nul part pour venir me secourir. Pourquoi est ce que je suis sortie putain. Ce fils de pute m'a très vite rattrapé et sautais sur moi en nous jetant tout les deux au sol. Ses deux mains entouraient mon cou tandis que ses doigts se resserraient.


Cameron


-Ouais Cam c'est moi

-Ça va ? demandais-je à Lucas

-Ouais ça va, j'te dérange pas ? Excuse moi de t'appeler aussi tard

-T'inquiète je venais juste d'aller coucher le petit. Quoi de neuf sinon ?

CONDOMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant