Chapitre 71: C'est fini

17.7K 1.1K 667
                                    

Kailyn

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




Kailyn


Je me levai sous le regard choqué de mes amis sauf pour Kylie et Madison qui pleuraient à chaude larmes ne m'aidant pas dans mon mal être actuel. Je n'entendais même pas les gens m'applaudir, ni même mon père me crier à quel point il était fière de moi. Je descendais les marches qu'avait empruntés mes amis quelques minutes avant moi d'un pas lent. Tout en moi était entrain de se détruire petit à petit, à chaque marche que je descendais, à chaque secondes que je me rapprochais de mon diplôme que me tendais le directeur un sourire au lèvres. Je sentais derrière moi le regard de mon copain me brûler tout entière et je ressentais déjà toute la rage qu'il était entrain d'accumuler à cause de moi. La main tremblante et les larmes au yeux j'attrapai mon diplôme. Ne pleure pas, ne pleure pas, ne pleure pas. C'est ce que je me disais dans ma tête pour ne pas m'écrouler en sanglots par terre devant tout le monde. Ma tête tournait, mes jambes tremblait et ma vue commençais à être trouble. Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas me disais-je à présent. Je me retournai, le regard vide et remontais à ma place n'osant pas regarder Cameron je regardais mes pieds. Ils appelèrent un nouvel élève qui était Gilinsky.


-Dit moi que c'est une putain de blague crachait-il


Je ne répondais pas pour retenir le sanglot coincé dans ma gorge. Mes yeux me piquaient et les larmes au bords de mes yeux ne m'aidait pas à bien voir ce qui se passait devant moi.


-Dis le moi s'il te plait. Dis moi que c'est une putain de blague Kailyn. Dis le.


Il ne me regardait pas. Lui non plus n'osait pas me regarder dans les yeux. Je ne le voyais pas mais je savais très bien que c'est poings étaient serrer tout autant que sa mâchoire.


-S'il te plait, dis le moi me suppliait-il


J'ouvrai enfin la bouche pour dire quelque chose mais la seule chose qui sortait fût mon sanglot. Il avait la réponse à sa question sans même que je le veuille. En un rien de temps il se levait en empoignant violemment mon avant bras pour me forcer à me lever avec lui. Il me tirait hors de la rangée de siège en poussant les gens pour passer et en me faisant trébucher quelques fois. Il ne se préoccupait pas de moi, mais ses doigts se resserraient très fort autour de mon bras me faisant un mal de chien. Je n'avais jamais ressenti une force aussi forte que celle-là. Il remontait les marches sous les regards choqué des gens qui ne comprenait pas ce qui se passait à ce moment là. Et surtout pourquoi Cameron était sur le point de tout casser autour de lui. Je m'emmêlais dans mes pas et ratais une marche, avant que je ne tombe il me relevait encore une fois violemment et me poussais hors de la salle en refermant la porte dans un énorme bruit sourd. Je l'entendais se murmurer à lui même de ne pas pété un câble plusieurs fois. Pour sortir complètement de la salle nous devions ouvrir une deuxième porte. Il l'ouvrait et me poussait encore une fois à l'extérieur. Je trébuchais à nouveau et m'étalais contre le mur en face. Mon dos heurtait brutalement le mur m'arrachant un cri de douleur.


CONDOMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant