Chapitre 110(Tome 2): ISI Paris

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Cameron

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Cameron

-Je suis désolé soufflais-je c'est pas ce que j'voulais faire ...

-Maëlle arrête de pleurer s'il te plait .. je voulais pas te faire peur ...

Depuis dix minutes nous étions arrêté en bord de route. Elle n'était pas sortie de la voiture, elle avait seulement éclaté en sanglots et ne s'arrêtait plus depuis. Je n'avais jamais fais peur à l'une de mes copines jusque là. Depuis Maëlle je faisais tout de travers et je commençais à me poser de sérieuse questions.

-Je sais pas ce qui t'arrive Cameron .. parle moi je t'en supplie, dis moi quel est le problème parce que là j'en peux plus et j'arrive plus à te suivre .. me suppliait-elle en sanglots

Je l'aimais énormément mais par moment son jeune âge revenait vite à la surface et ça ne collait parfois pas sur quelques points de notre relation. Je ne dis pas qu'il y a des années qui nous sépare mais je pense être bien plus mature qu'elle. Ou par exemple Kailyn est bien plus mature qu'elle alors qu'elles ont seulement trois ans d'écarts.

Moi même je ne sais pas ce qui m'arrive réellement en ce moment. J'ai l'impression de ressentir un manque.

Ce manque depuis la salle de sport.

Depuis cette nuit là je m'en veux d'avoir pris le volant jusqu'à Los Angeles et d'avoir demandé à Kailyn de me rejoindre à la salle de sport. J'aurais aimé qu'elle me dise non et qu'elle ne vienne pas. Ça m'aurait évité une belle connerie.

Mais t'en mourais d'envie.

Ouais j'en mourais d'envie. Le pire dans tout ça c'est que je n'ai pas pensé une seule seconde à ma copine en le faisant. Je ne ressentais aucune onde de culpabilité à ce moment là. J'étais concentré sur les pupilles vertes qui gémissait mon prénom et j'en devenais fou à chaque fois que je les voyais. J'étais concentré sur ses lèvres rosés et pulpeuses qui se baladait sur mon corps. Dieu merci elle ne m'avait laisser aucune trace et moi non plus.

C'est quand j'ai ouvert les yeux que je me suis rendu compte de ma connerie. C'est quand j'ai vu nos corps complètement nus entrelacés à l'autre sur le sol de la salle de sport que je me suis rendu compte de la connerie que j'avais faite. J'aimais Maëlle et Kailyn faisait partie de mon passé. Même si je ne l'oublierais pas, qu'elle restera toujours mon première amour, la première femme que j'ai aimé comme un fou et bien maintenant c'était Maëlle qui avait mon coeur et plus aucune autre.

-Je te l'ai dit, c'est la NFL. Je stresse à mort.

Son regard s'adoucissait quelques peu. Apparemment elle me croyait.

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