Chapitre 50: Berkeley

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Kailyn

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Kailyn


Je relâchais la lettre sans écouter ma mère qui me félicitait de mon admission à la ISI de Paris. Depuis que j'ai l'âge de cinq ans je rêve d'être styliste. Mon rêve va se réaliser, enfin. Mais à quel prix ? Au prix de perdre Cameron ? De rompre avec lui ? De le séparer de son fils ? De quitter la Californie, mes amis ? Sentant les larmes me prendre au yeux j'attrapais non délicatement la lettre et quittais la maison mon sac en main. Je montais à toute vitesse dans ma voiture puis démarrais au quart de tour.


Je ne peux pas en parler à Cameron. Pas maintenant. On est trop bien ensemble, pour que je gâche tout maintenant. Mais je ne peux pas lui dire tout au dernier moment, même si l'idée m'a traverser l'esprit un quart de secondes. Je m'arrêtais en bord de route pour sécher mes larmes qui me cachait presque entièrement la vue.


Respire Kailyn, tu va trouver une solution et tout ira bien. C'est ce que j'essayais de me dire depuis un bon quart d'heure sur la route. Mon téléphone sonnait à ce moment là me faisant sursauter. La photo de Cameron en plein fou rire avec Aiden s'affichait sur mon écran m'arrachant un triste sourire.


-Allô ?

-Ouais bébé, t'es où ? Sa fais vingt minutes que j't'attend avec Aiden là.


Je sentais dans sa voix qu'il était inquiet mais en même temps assez remonter de m'attendre.


-Il y a du trafic, j'arrive dans cinq minutes.


Je raccrochais sans même lui laisser le temps de me répondre quoique ce soit. J'essuyais le dessous de mes yeux à l'aide du rétroviseur puis démarrais à nouveau en m'engageant sur la route pour aller chez Cameron.


Je retrouvais Cameron assis sur les marches de son entrée, regardant Aiden jouer dans l'herbe juste à côté de lui. Quand ma voiture s'arrêtais à son niveau il levait les yeux vers moi me fusillant limite du regard. Il attrapait notre fils et ouvrait la porte arrière de son côté pour l'installer dans son siège.


-Maman ! Maman ! criait mon fils en gigotant dans tout les sens

-Bonjour mon coeur souriais-je

-S'il te plaît Aidi, arrête de bouger j'arrive pas à t'attacher.


Il réussissait enfin à l'attacher et refermais la porte avant d'ouvrir celle du côté passager pour venir s'installer à côté de moi.


-Toi ta pleurer.


Je le regardais puis secouais lentement la tête de gauche à droite.


-À chaque fois que j'te faisais pleurer l'année dernière, tu ressemblais à ça après crachait-il

-Sympan merci d'me rappeler les mauvais souvenirs, je me suis embrouiller avec ma mère, voilà tout mentais-je


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