Chapitre 92(Tome 2): Suicide

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(Kailyn bae ☺️❤️👑)

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(Kailyn bae ☺️❤️👑)


Kailyn


Plus personne n'était dans les rues de Paris. Aucune. Pas un bruit, seulement mes sanglots et mes reniflements. 

Laisse toi tomber Kailyn me soufflais ma conscience 


Tu ne souffrira plus, tu ne pleureras plus pour lui.

Ton coeur pourra se reposé.

Tu pourra enfin respirer librement



Mon regard ne quittait pas l'eau fond qui coulait en-dessous de moi. Le vent frappait mon visage  me cachant la vue avec mes cheveux qui volaient un peu partout dans les airs. Je me cramponnais sur le rebord du bond et le montais du mieux que je pouvais. La seule force sur la quel je pouvais compter était mes bras et mon buste. Mes jambes ne répondaient toujours pas. Mon corps tout entier tremblaient et j'avais du mal à me tenir sur le rebord du pont en béton. J'avais froid et peur. Mais je savais que dans quelques secondes tout ça allait disparaitre et que j'allais enfin être en paix. Je posais ma joue contre le béton gelé du pont et laissait pendre l'une de mes mains. Tout les bons souvenirs de ma vie refaisait surface jusqu'à la remise des diplômes. Je me rappelais encore le regard de Cameron quand le directeur avait annoncer mon admission à Paris. Son regard qui brillait alors que le mien ne brillait plus du tout à cet instant, il ne brillait plus, pour aucune émotion. C'était fini. Mon corps était encore là, mais mon âme et mon coeur étaient partis depuis bien longtemps. Depuis ce soir où il m'avait quitté. 

Je sentais à peine les larmes qui coulaient sur mes joues froides. Je ne sentais plus mon corps, du moins celle qui était encore vivante. Il était temps pour moi de lâcher ce monde et de rejoindre l'autre. Je me laissais tomber doucement sur le côté les yeux fermés. L'air m'emportait, je me sentais libre. Je me sentais revivre et mourir à la fois. J'étais libre. Enfin. 


-KAILYN RÉVEILLE TOI PUTAIN ! 


Deux mains fermes me secouaient dans tout les sens me sortant soudainement de ma transe. Je venais de faire un cauchemar. Mon regard remplis de larmes croisait le regard paniqué de Clément devant moi. Il faisait nuit et j'étais assise dans mon lit. Mon tee-shirt était trempé de sueur et me collais à la peau. Mes cheveux me collaient dans la nuque m'arrachant des frissons. Mon coeur battait la chamade et ma tête me faisait affreusement mal. Je n'étais pas sur le pont de la Concorde, je n'allais pas me suicider. Ce n'était qu'un cauchemar. Tout ça n'est qu'un cauchemar Kailyn, tu es encore au lycée. Cameron t'aime encore, il n'est pas avec cette fille, vous êtes encore ensemble. 

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