Chapitre V- La statue de la lâchetée

155 8 0
                                    

     Arrivé au QG, je pris le bras de Kathleen pour l'emmener en salle interrogatoire. Elle déposa son fessier sur la chaise avant de s'enfermer dans son coin. James entra et commença la discussion:

" Et bin alors, on prend pas de nouvelle de sa meilleure amie ?

- Quelle meilleure amie ? Celle qui m'a oublié depuis qu'elle est devenue célèbre ?

- Ça doit être ça. Je pense que tu as des choses à dire ! Continua James.

- À part te demander de fermer ta gueule, je ne vois pas quoi d'autre."

James se leva avant de s'approcher d'elle. Il l'a contempla et l'attrapa par la main:

" Pourquoi une fille comme toi est aussi vulgaire ? Dit-il, en quoi tu deviens meilleure ?

- Je ne voulais pas faire ça, craqua Kathleen, on sait disputée hier soir, je l'ai bousculé avant de m'en aller.

- Tu n'as pas oublié de dire que tu l'avais tuée ?

- Quoi ? Elle est morte ? Ignora Kathleen, c'est pas possible !"

Elle s'effondra dans les bras de James. Il s'extirpa des bras de celle-ci pour me rejoindre à l'extérieur:

" Ce n'est pas elle, me dit-il, elle n'est pas une tueuse.

- Je suis d'accord avec toi, dis-je en attrapant mon café, mais méfie toi des apparences."

James s'interrogea et courut jusqu'à son PC. J'essayai de le suivre, en vint, mais je pus le rattraper lorsqu'il tapa quelques mots sur son clavier:

" Explique ! M'exclamai-je.

- Voilà, il montra un article du New York Times, si tu remarque, Peyton et Kathleen étaient invitées à l'anniversaire de la statue. Elles sont arrivées à la ruelle vers 22h30 donc cela veut dire que la personne savait qu'elle serait là..."

- Donc ? Me demandai-je.

- Mais suit un peu Julie ! S'écria James, ça veut dire que la personne était parmi les invités. De plus, grâce au médaillon, on sait que c'est un policier car j'ai appelé la prison de Los Angeles et GB y est toujours.

- On a donc un flic ripou parmi nous ?

- Exactement ! Dit-il en regardant la porte de la salle d'interrogatoire, on l'avait fermé la porte ?

- Oui, pourquoi ? Dis-je en me penchant pour regarder dans sa direction.

- Parce que la porte de la salle est ouverte ! S'exclama-t-il en sortant son arme de son tiroir."

Nous prîmes la direction de la salle avant de s'insérer à l'intérieur de celle-ci. Kathleen était à terre devant l'Agent Square. Pauline sortit son arme et la pointa sur moi:

" Vous avez été longue Madame Parks ! Dit-elle ironiquement, vous m'avez déçu.

- Posez cette arme Pauline, on peut en parler, dis-je en mettant mon doigt au niveau de la détente, je ne veux, en aucun cas, vous faire de mal.

- La statue de la Liberté était très ingénieuse Agent Madison mais pas assez rapide, dit-elle en souriant à James, c'est dommage, je commençais à vous apprécier.

- Ma précision de tire est plus rapide que mes recherches et je ne m'arrêterai pas là s'il le faut. Hurla James."

À peine avais-je le temps de dire un mot, Pauline appuya sur la détente. La balle vint se loger dans le mur derrière moi. James, quant à lui, appuya sur la sienne et vit sa balle entrer en contact avec le crâne de Pauline. La jeune femme tomba nette et mourut sur le coup. J'attrapai le revolver de James qui s'agenouilla vers Kathleen. Je parcourus la pièce pour regarder le corps inanimé de Mademoiselle Square dans son sang.
---------------------------------------------------
Le temps s'était éclaircie durant la journée et nous pûmes, Anastasia, James et moi, aller admirer la statue de la liberté. Quelques secondes passèrent et nous commençâmes une longue et heureuse collaboration.

Fin de cette seconde partie !
Vous a-t-elle plu ?
Un grand merci aux lecteurs

NCIS New YorkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant