Roméo. [ Partie 2 ]

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Au début, je l'avais mal regardé. Et j'avais ri quand elle m'avait demandé si j'allais bien. Je ne comprenais pas pourquoi elle s'inquiétait pour moi alors que j'étais riche et elle pauvre, elle devait me détester surtout pour ce que je lui faisait. Mais Juliette était une bonne personne. Intelligente, altruiste et jolie.

-Juliette, oh Juliette, que j'aimerais revenir à ce jour là. Ce jour où je t'ai fais rire plus d'une fois.-

Alors, finalement on a commencé à parler. Enfin elle, moi je la regardais simplement, la trouvant jolie dans sa petite robe printanière. Et puis, elle me souriait alors que d'habitude quand je la voyait au lycée et bien elle baissait la tête et se mordait la lèvre, sûrement pour ne pas pleurer. Car Juliette était très fragile. Trop sensible. C'est pour ça que beaucoup s'en prenait à elle, moi aussi. C'est toujours facile de s'en prendre au plus faible, même si Juliette n'était pas faible, elle était simplement trop gentille.

On avait discuté pendant une heure, et puis finalement elle m'avait nettoyer le sang sur mon visage avec un mouchoir, elle était très douce. Alors c'est là. C'est là que je l'ai embrassé pour la première fois. Et alors, c'est là le début de Nous.

Je me rappelle de tous nos rendez-vous le soir. Des fois, c'était elle qui n'allait pas bien alors je la rassurait. Et des fois, c'était moi, alors elle me disait que tout irait mieux, que tant qu'on serait ensemble rien ne pourra nous séparer. Être cacher ne nous dérangeait pas, au contraire, personne ne le savait donc personne pouvait nous séparer. Sauf la mort.

Un soir, j'étais en retard et Juliette s'était endormie en regardant le ciel. Elle aimait tellement la nature, le soleil lui brûlait le visage, je restait quelque minutes à la regardait. Pourquoi je disais à tout le monde que les pauvres étaient des nuls ? Juliette était bien mieux que toutes les autres riches. Alors, je m'étais allongé à côté d'elle et j'ai fermé les yeux. Au bout de quelque minutes je l'ai entendue éclater de rire, ce rire que j'aimais tant. Alors, j'ai rigolé avec elle.

Au lycée, des fois, on se regardait. Je l'embêtais plus, enfin seulement si les gens nous voyez nous regarder. Car Juliette m'avait dit que mon regard avait changé à son égard. Je la regardait plus comme avant. Bien-sûr que je la regardait différemment, parce que j'en étais fou amoureux. Amoureux d'une pauvre, amoureux d'une "intello" c'était tellement improbable. Mais ça me plaisait.

Roméo et Juliette.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant